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Demir SÖNMEZ - Page 508

  • En solidarité avec les enfants du séisme en Haïti

    SOS CRIS D’ENFANTS – GRITOS DE LOS NIÑOS



    Genève, le 20 avril 20010


    En solidarité avec les enfants du séisme en Haïti

    « La solidarité c’est la tendresse des peuples »


    Concerne
    : Remerciements et Invitation



    Mesdames et Messieurs,



    Le 16 janvier 2010 vous avez  été invité à exprimer votre solidarité envers Haïti, en particulier avec les personnes touchées part le tremblement de terre, qui a eu lieu dans les Caraïbes, pendant le mois de janvier.



    Beaucoup d'entre vous ont répondu positivement à notre appel, qui a permis à la fois les collectes, aides pour remplir un conteneur de 40Box, ainsi que les fonds pour amener à bien cette aide Humanitaire. À cet égard, l'Association SOS Cris d’Enfants, en sa qualité de coordonnatrice et dépositaire de la confiance portée à toutes les associations et personnes, qui forment le parti du « Séisme Haïti-Suisse », tient à vous remercier le geste de solidarité et de confiance exprimée.



    Dans ce sens nous tenons à vous remerciez et vous dire que votre aide nous a été précieuse. En même temps, nous tenons à vous inviter à prendre part à notre réunion où nous présenterons le rapport et témoignages de la distribution de cette aide, ainsi que la continuité de nos engagements envers les enfants d’Haïti,

    Le samedi 24 avril dès 18h00

    à l’Espace Grosselin

    30, rue Jacques-Grosselin

    1227 Carouge


    Programme de la soirée:


    Présentation de SOS Cris d’Enfants 18h30

    Rapport voyage en Haïti 18h45

    Apéritif 19h30

    Soirée conviviale 21h00 - 24h00



    Espérant de vous compter parmi nous samedi, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, à l’expression de nos salutations distinguées.

     

    EN SOLIDARITE AVEC HAITI[3] 4.gif


    _______________________________

     

    Amos Cherfils Dubois

    Président Fondateur SOS Cris d’Enfants

     

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  • Arrestations mortelles: la Turquie devra payer plus de 100.000 euros

    Arrestations mortelles: la Turquie devra payer plus de 100.000 euros

     



    La Turquie devra verser 100.000 euros de dommages et intérêts à deux plaignantes dont le mari et le frère ont été tués à leur domicile lors d'une opération policière, a jugé mardi la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg.

    Elles dénonçaient le meurtre de Murat Bektas et d'Erdinç Arslan, respectivement leur mari et leur frère, au cours d'une opération anti-terroriste de la police en 1999 dans l'immeuble où les deux hommes habitaient.

    Dans une seconde affaire, seize plaignants alléguaient qu'un proche parent, Ylmaz Özcan, 42 ans, avait été roué de coups puis tué d'une balle dans la nuque le 24 septembre 2000 par des gendarmes qui s'étaient rendus à son domicile pour l'arrêter.

    Les juges de Strasbourg leur ont alloué des dommages et intérêts allant de 2.000 à 10.000 euros.

    La CEDH a estimé que le droit à la vie des trois victimes avait été violé alors qu'un recours à la force n'était pas nécessaire.

    Le gouvernement turc peut faire appel. (AFP, 20 avr 2010)

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  • Turquie :Mobilisation en faveur d'enfants kurdes lourdement condamnés pour terrorisme


     

    Berivan, une jeune Kurde de 16 ans accusée d'avoir participé à une manifestation où on lançait des pierres, pourrait rester sept ans en prison si le gouvernement turc oublie sa promesse de changer la loi comme le réclament des organisations humanitaires.

     

     

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    BERIVAN S, elle a 16 ans

     

     

     

    "Ils m'ont mis un foulard sur le nez (la loi interdit de se cacher le visage lorsqu'il y a une manifestation), ils m'ont prise en photo, m'ont menacée et je n'ai rien pu dire": c'est le message que cette jeune fille a, de sa prison, fait passer à sa mère, explique Kezban Yilmaz, l'avocate de l'Association des droits de l'homme (IHD), basée à Diyarbakir, la grande ville du sud-est.

     

    Comme des centaines d'enfants ou d'adolescents mineurs kurdes, Berivan a été jugée comme une adulte, selon la loi antiterroriste, après une interpellation lors des nombreuses manifestations souvent violentes dans les régions kurdes de Turquie.

     

    C'était le 9 octobre 2009: on manifestait dans plusieurs villes du sud-est contre la détention du chef du mouvement rebelle kurde PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), Abdullah Öcalan, et Berivan était de passage à Batman, en visite chez sa tante...

     

    "Elle n'a rien d'une terroriste. C'est une enfant. Chaque fois que quelqu'un vient la voir, elle croit qu'on vient la chercher pour la sortir de prison!", ajoute Me Yilmaz.

     

    Selon l'IHD, en 2009, 1.300 enfants ont été arrêtés à Diyarbakir, et 100 ans de prison ont été requis contre 13 mineurs détenus actuellement à la prison de Midyat.

     

    "Je connais 450 dossiers de mineurs en cours de jugement dans le cadre de la loi antiterroriste", indique Me Yilmaz.

     

    F.G., 16 ans au moment des faits, a été arrêté en juillet 2008 après une manifestation de colère parce qu'on avait "rasé la tête" du détenu Öcalan, explique son père.

     

    Il a été condamné à sept ans et demi de prison pour jets de pierre sur les forces de sécurité lors de cette manifestation et d'une précédente, le 28 mars 2006.

     

    "Membre ou pas du PKK, on considère qu'il a agi en faveur du PKK", explique son père.

     

    "Quand ils sortent de prison, ce sont des militants. Ils se disent: pourquoi est-ce que je suis là? C'est parce que je suis kurde!", affirme le père de M.U., lui aussi condamné pour les mêmes faits à 7 ans de prison, mais en liberté conditionnelle après 10 mois de détention.

     

    "Mon fils n'avait rien à voir avec le PKK, mais il s'est radicalisé. Il a été battu par la police", raconte-t-il avant d'ajouter: "Je préfère qu'il soit dans la montagne (avec le PKK) plutôt qu'en prison..."

     

    "Les gamins voient leurs parents harcelés, battus par la police, c'est pour ça qu'ils lancent des pierres", accuse Behcet Kaya, 55 ans, un des milliers de déplacés par le conflit, qui habite la banlieue de Diyarbakir.

     

    Dans son rapport 2009 sur la Turquie, Amnesty International souligne, en citant les archives officielles, que "des enfants dès 12 ans ont été jugés par des tribunaux pour adultes, selon la même procédure que les adultes, en contravention avec la loi turque de protection de l'enfance et la convention de l'ONU sur les droits des enfants".

     

    Amnesty demande que la loi soit changée et signale aussi des périodes de détention préventive de mineurs qui ont duré plus d'un an, et des témoignages de torture sur mineurs.

     

    Fin 2009, le gouvernement a commencé à discuter avec l'opposition d'une modification de la loi.

     

    Les mineurs ne seraient plus jugés par des tribunaux pour adultes et, au cas par cas, les peines de prison seraient commuées en amendes ou réduites.

     

    Mais le processus est en panne, tout comme un plan annoncé en novembre par le gouvernement pour octroyer plus de droits à la minorité kurde.

    (AFP, Michel SAILHAN, 15 avr 2010)
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    www.assmp.org

     

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