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Demir SÖNMEZ - Page 380

  • Un opposant kurde - arménien risque d’être renvoyé dans l'enfer des droits de l'homme

    Un opposant kurde - arménien risque d’être renvoyé de la Suisse vers la Turquie alors
    Qu’il y risque la prison à vie, la torture et la persécution

    LETTRE OUVERTE


    AUX AUTORITÉS SUISSES ;

    AUX DÉPUTE-É-S DU PARLEMENT EUROPÉEN ;

    AUX ORGANISATIONS INTERNATIONALES ;

    AUX DÉFENSEUR-E-S DES DROITS HUMAINS ET AUX MÉDIAS.




    Genève, le 14 mars 2012

     

    Madame, Monsieur,


    La « Maison Populaire de Genève » et la « Fédération des droits démocratique en Suisse - Genève » ont été alertées par l’information faisant état de l’arrestation et d'une éventuelle expulsion vers la Turquie d’un demandeur d’asile d’origine kurde - arménien.

    Il s’agit de Monsieur Hidir ERDOGDU, né le 1er février 1983 à Dersim (Turquie), il vit en Argovie (Suisse) depuis 7 octobre 2008 (N° Dossier : 515 322).

    M. ERDOGDU a déposé une demande d’asile à Bâle (Suisse) le 7 octobre 2008. Par une décision du 13 septembre 2011, l’Office fédéral des migrations (ODM) a rejeté sa demande.

    M. ERDOGDU a formé un recours contre cette décision le 21 octobre 2011.
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    Ce matin, la police d'Argovie a arrêté M. ERDOGDU, à son domicile, pour l'extrader vers la Turquie. Selon les informations à notre disposition, il est détenu actuellement dans une prison dans ce canton. L’état physique et psychologique de M. ERDOGDU est critique ; ses proches et amis sont très inquiets.

    En 2004, un procès a été lancé contre M. ERDOGDU par le Tribunal de sûreté de l'Etat d'Erzurum en raison de son appartenance politique au TKP-ML (parti communiste de Turquie, marxiste-léniniste)  et en l'accusant d'avoir tenté de changer par la force l'ordre constitutionnel établi. Le tribunal a requis la perpétuité contre M. ERDOGDU. En parallèle, les autorités turques ont lancé un mandat d'arrêt via Interpol, contre lui.

    Nous considérons que la situation de M. ERDOGDU correspond  pleinement aux critères déterminant l’obtention du statut de réfugié politique. Il convient de réexaminer attentivement son dossier.

    Par conséquent, nous vous demandons instamment d’intervenir auprès des autorités compétentes suisses, afin d’empêcher l’extradition de M. ERDOGDU vers la Turquie où il risque d'être torturé et persécuté.


    A toutes fins utiles, nous vous rappelons que l’Etat turc est bien connu pour pratiquer la torture à grande échelle, ce malgré les pressions internationales et les condamnations continues de la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Amnesty International, l’Organisation Mondiale contre la Torture, Human Right Watch ont clairement et explicitement dénoncé la pratique systématique de la torture en Turquie.

    De plus, l’article 33 alinéa 1 de la Convention de 1951 (et son protocole de 1967) - dont l’application est universelle pour les Etats qui l’ont ratifiée et n’admet aucune réserve - stipule qu’« aucun des Etats contractants n’expulsera ou ne refoulera, de quelque manière que ce soit, un réfugié sur les frontières des territoires où sa vie ou sa liberté serait menacée en raison de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques. » Il en est de même pour l’article 3 alinéa 1 de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (1984), dont la Suisse est signataire, qui dispose qu’« aucun Etat n’expulsera, ne refoulera, ni n’extradera une personne vers un autre Etat où il y a des motifs sérieux de croire qu’elle risque d’être soumise à la torture. »

    Nous sommes persuadés que, comme nous, vous refuserez d’assumer la responsabilité du renvoi d’un ressortissant turc dans un Etat antidémocratique, violent et criminel.

    En vous remerciant d'avance de l’attention que vous porterez à ce courrier, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.

    Au nom du Maison Populaire de Genève

    Demir SÖNMEZ Fédération des droits démocratique en Suisse


    Actions : Nous vous prions de bien vouloir écrire aux instances onusiennes et aux autorités suisses
    :
    Office fédéral des migrations
    Quellenweg 6

    CH-3003 Berne-Wabern

    T +41 31 325 11 11, F +41 31 325 93 79

    http://www.ejpd.admin.ch/content <http://www.ejpd.admin.ch/content> /ejpd/fr/misc/conform.html

    Département fédéral de justice et police

    Service d’information

    Palais fédéral ouest

    CH-3003 Berne

    T +41 31 322 21 11, F +41 31 322 40 82

    http://www.ejpd.admin.ch/ejpd/fr/misc/conform.0005.html <http://www.ejpd.admin.ch/ejpd/fr/misc/conform.0005.html>


    United Nations High Commissioner for Human Rights
    :
    urgent-action@ohchr.org <urgent-action@ohchr.org>

    United Nations High Commissioner for Refugees :

    1503@ohchr.org <1503@ohchr.org>
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    Turquie : plus de 960 arrestations politiques en février


    Le régime turc a arrêté plus de 960 personnes au cours du mois de février, a déclaré la Fondation des Droits de l’Homme en Turquie (TIHV), attirant l’attention sur la situation des enfants emprisonnés.

    Selon le rapport du TIHV sur les violations des droits de l’homme commises en février, au moins 963 personnes ont été placées en garde à vue et 168 d’entre elles ont été écrouées.

    La plupart de ces arrestations ont été effectuées dans le cadre de l’affaire KCK et la totalité est liée à la cause kurde.

    Plus de 6 500 membres actifs du parti kurde BDP dont 31 maires sur 98 et six députés sur 36 sont actuellement en prison dans le cadre de l’affaire KCK, une campagne de répression sans précédente lancée en avril 2009, quelques semaines après le succès historique du parti kurde aux élections municipales.

    Abus sexuels sur les enfants emprisonnés

    La Fondation a notamment attiré l’attention sur l’isolement du chef du PKK, Abdullah Öcalan, qui n’est pas autorisé à rencontrer ses avocats depuis 27 juillet 2011 et les abus sexuels sur les enfants kurdes dans la prison de Pozanti à Adana. Il s’agit des enfants arrêtés pour avoir jeté des pierres sur les policiers ou avoir crié des slogans « illégaux ».

    Ozlem Agus, la journaliste de l’agence de presse kurde DIHA qui a révélé le scandale d’abus sexuels et de la torture dont les enfants ont été victimes, a été emprisonnée le 9 mars par un tribunal d’Adana avec 20 responsables du parti kurde.

    Des prisonniers battus pour avoir chanté en kurde

    Le rapport du TIHV affirme aussi que dix prisonniers politiques ont subi la violence des gardiens dans la prison d’Amasya, pour avoir chanté en kurde.

    887 arrestations en janvier

    Selon un bilan de l’ActuKurde à partir des articles de deux agences de presse, Firat et Dicle, au moins 887 personnes ont été placées en garde à vue en janvier, soit 1 850 arrestations au cours des deux premiers mois de l’année 2012. Chaque semaine, des dizaines d’autres arrestations s’ajoutent à cette liste.  Dans aucun pays du monde, même les plus répressifs comme Syrie, on ne voit autant d’arrestations politiques.

    Région kurde : 6 306 personnes arrêtées en 2011

    Selon le dernier rapport de l’Association des droits de l’homme (IHD), plus de 29 360 cas de violation des droits de l’homme ont été recensés en 2011 dans la seule région kurde, contre 23 573 en 2010 et 20 720 en 2009.

    6 306 personnes ont été arrêtées et 1 917 d’entre elles ont été emprisonnées pour des raisons politiques au cours de l’année 2011, constate le rapport qui parle de 1 555 cas de torture et de mauvais traitement, contre  2 788 arrestations, 747 emprisonnements  et 747 cas de torture et de mauvais traitement en 2010.
    (Blog de Maxime Azadi avec ActuKurde)


    Maison Populaire de Genève
    Case postale 1141
    Téléphone: + (41) 79 256 30 11
    1211 Genève
    www.assmp.org

    Inscription / désinscription
    listes Maison Populaire de Genève
    http://www.assmp.org/mail_listes/listes.html

  • Assassinat d'un imam à Anderlecht: cette terreur-là, on la connaît bien

    Assassinat d'un imam à Anderlecht: cette terreur-là, on la connaît bien

    Quand on est belgo-turc, d'origine syrienne, de parents alaouites, antifasciste et témoin "privilégié" du terrorisme, devant la mort tragique de l'imam Abdellah Dahdouh dans un attentat à caractère confessionnel visant la mosquée chiite Rida à Anderlecht, on ne peut s'empêcher de penser à l'affaire Madimak qui, le même jour, a été classée par la justice turque.

    Le 2 juillet 1993, à Sivas (centre de la Turquie), un hôtel accueillant des intellectuels de gauche venus célébrés un poète alevi du XVIe siècle dénommé Pir Sultan Abdal, fut incendié par une foule hystérique hurlant "Tremblez mécréants, l'armée de Mohammed arrive" et "Nous voulons la charia".

    Il y eut 37 morts (dont trois des terroristes morts accidentellement) et une soixantaine de blessés. L'armée et la police laissa faire les lyncheurs qui, pendant plus de huit heures, se sont livrés à une orgie de violence digne des célébrations du Ku Klux Klan. Le conseiller communal de la ville Cafer Erçakmak excita la foule, appelant à "tuer tous les impies". Les pompiers "dépêchés" sur les lieux avec plus de six heures de retard tabassèrent certains survivants de l'incendie.

    Cinq militants salafistes ont fait l'objet de poursuites mais ils ne seront jamais retrouvés. Désormais, ils ne risquent plus d'être inquiétés car hier, soit 18 ans après les faits, il y a eu prescription.

    Dans la foulée, les forces progressistes et les organisations alévies de Turquie ont battu le pavé pour protester contre l'impunité flagrante dont bénéficient les tueurs, une impunité saluée, vous avez bien lu, saluée par le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan par la formule "hayirli olsun".

    Hier, à Ankara, les policiers ont tiré en l'air pour disperser la foule des démocrates turcs en colère en raison du classement de l'affaire de Madimak. A Sivas, les victimes emprisonnés dans la fumée et les flammes de leur hôtel, n'ont pas eu droit aux coups de semonce de la police...

    Revenons à présent à l'attentat commis à la mosquée Rida de Bruxelles.

    Puisque l'auteur de l'incendie criminel déclare avoir agi pour se venger du sang sunnite versé par les chiites en Syrie, il est peut-être temps de se pencher sur la responsabilité des chaînes qataries et saoudiennes de désinformation, respectivement Al Jazeera et Al Arabiya. On y trouve tous les clichés de la propagande djihadiste concernant les événements en Syrie. Quant aux médias internationaux tels que France 24, BBC ou CNN, leurs analyses de la situation syrienne à l'emporte-pièce et leur lecture confessionnelle des événements n'est certainement pas innocente. Les atrocités commises  par les groupes terroristes comme le Jounoud Al Cham (Les Soldats du Levant) à Homs, Tal Kalakh et Rastan qui, depuis le départ des troupes syriennes du Liban en 2005, se sont installés et renforcés à Tripoli, sont soigneusement dissimulés par "nos" médias. Ces attentats odieux commis au sabre et au couteau sont systématiquement mis sur le compte de l'armée syrienne et des milices du régime, les "chabbihas" et ce, sans la moindre vérification. Violemment anti-chiite et changeant régulièrement de nom, ce groupe qui noyaute le mouvement syrien de contestation mène le djihad non pas pour instaurer la démocratie et la liberté d'expression mais un califat sunnite.

    Par ailleurs, avec une propagande qui assimile à tort le régime laïc de Bachar El-Assad à  un "pouvoir alaouite" et les alaouites aux chiites, qu'espère-t-on obtenir comme résultat sinon l'exacerbation des clivages confessionnels ?

    Combien de fois faudra-t-il encore répéter qu'il y a plus de différences entre alaouites et chiites qu'entre chiites et sunnites ?


    Vous voulez arrêter le terrorisme ? Commencez par en finir avec vos mensonges à propos de la Syrie.

    Bahar Kimyongür, auteur de Syriana, la conquête continue, Ed. Investig'action et Couleur Livres, Bruxelles, 2011

    14 mars 2012

    Lien permanent Catégories : Politique
  • Madimak était un crime contre l’humanité, la décision de la Cour de Justice d’Ankara est une honte.

    Madimak était un crime contre l’humanité, la décision de la Cour de Justice d’Ankara est une honte.

    Hier la Cour Pénale de Justice d’Ankara a rendu son jugement dans l’affaire concernant l’Hôtel Madimak : classement sans suite pour prescription de faits.

    Il est évident que le gouvernement et les acteurs du système judiciaire ont tout fait pour faire traîner l’affaire comme cela avait été le cas suite aux massacres de Maras, Malatya, Corum et Gazi. Ce gouvernement est coutumier du fait.

    Mais si la prescription peut s’appliquer dans le cadre juridique, elle ne concerne nullement notre mémoire. Jamais nous n’oublierons ce qui s’est passé à Madimak. Jamais nous n’oublierons ceux qui ont péri dans les flammes, pas plus que nous n’oublierons les incendiaires et les ministres qui ont été les témoins passifs de ces actes odieux.

    Aujourd’hui il n’a pas suffi que la Cour Pénale d’Ankara rende un tel jugement. La police est intervenue, s’en prenant aux personnes qui s’étaient rassemblées devant le Tribunal dans l’attente du jugement. Les événements d’aujourd’hui sont INACCEPTABLES.

    Ce qui s’est passé aujourd’hui devant le bâtiment de la Cour de justice est un triste rappel des événements de Madimak 18 ans auparavant.

    Nous ne saurions tolérer de telles exactions. Ni la violence ni des décisions de justice semblables à celle d’aujourd’hui ne nous empêcheront de réclamer nos droits.

    D’aucuns pensent qu’il suffit de classer l’affaire, de la faire tomber dans l’oubli et de présenter des excuses 70 ans après comme cela a été le cas dans l’affaire des massacres de Dersim. ILS SE TROMPENT.

    Nous ne laisserons jamais l’affaire être classée, même s’il faut pour cela la porter devant des instances judiciaires au plan national et même international.

    Confédération Union des Alévi en Europe
    Fédération Union des Alévis en France

    Pour plus information:

    http://leblogdedemirsonmez.blogspirit.com/archive/2010/07/01/17eme-anniversaire-du-massacre-des-intellectuels-alevis-par.html

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    Sélection medias du Monde




    Sivas: pas de justice pour les victimes du Madimak


    La décision du tribunal d'Ankara était attendue. La Cour a confirmé aujourd'hui la fin de la période de prescription pour les auteurs présumés du massacre de Sivas, timidement recherchés par la justice depuis 20 ans.

    Le 2 juillet 1993, 37 intellectuels alévis avaient péri dans l'incendie criminel de l'hôtel Madimak, dans la ville anatolienne de Sivas. Ils étaient réuni à l'occasion d'une conférence sur le poète Pir Sultan Abdal. Parmi eux figurait notamment l'écrivain Aziz Nesin (sur la photo, en train de descendre l'échelle des pompiers), qui avait entamé la traduction en turc des Versets Sataniques de Salman Rushdie. Sa présence servit de prétexte à un rassemblement hostile, à l'appel des partis islamistes de l'époque.



    Cette tragédie est restée un traumatisme pour la communautés alévie de Turquie (environ 12 millions de personnes), régulièrement confrontée dans l'histoire récente de la Turquie, à des bouffées d'intolérance de la part de sunnites radicaux (Corum, Marache...). Le soupçon d'une manipulation par certaines factions de l'Etat turc demeure. En 1993, le président Turgut Özal venait de mourir subitement, remplacé par Suleyman Demirel. Tansu Ciller accédait à la tête du gouvernement.

    Des manifestants qui protestaient contre la décision de la justice ont été dispersés par la police à Ankara. Les cinq suspects n'ont jamais été retrouvés et l'opposition accuse le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et son Parti l'AKP, issu de la mouvance islamiste, d'avoir entravé toute enquête sérieuse. "Certains des assassins se sont mariés, ont fait leur service militaire, ont envoyé leurs enfants à l'école, mais n'ont pas pu être retrouvés !", s'est offusqué Kemal Kilicdaroglu, dirigeant du CHP.

    http://istanbul.blog.lemonde.fr/2012/03/13/sivas-pas-de-justice-pour-les-victimes-du-madimak/


    Heurts à Ankara après le classement du dossier Madimak

     

     

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    La police turque a dispersé des centaines de manifestants qui dénonçaient mardi à Ankara le classement de l'enquête visant cinq militants islamistes accusés d'avoir mis le feu il y a près de vingt ans à un hôtel de Sivas, dans le centre du pays, où étaient réunis des écrivains et des personnalités libérales.

    A la suite d'une émeute, l'incendie le 2 juillet 1993 de l'hôtel Madimak, qui accueillait une conférence culturelle des alévis, une branche hétérodoxe de l'islam, a fait 37 morts et une soixantaine de blessés. La colère de la foule avait été déclenchée par la présence de l'écrivain Aziz Nesin, traducteur en turc des "Versets sataniques" de Salman Rushdie.

    Des affrontements avaient ensuite fait 17 morts à Istanbul, lors d'une manifestation pour protester contre cet incendie.

    Un magistrat d'Ankara a jugé mardi que l'affaire ne pouvait être considérée comme un crime contre l'humanité et était donc prescrite au bout de quinze ans.

    Les cinq suspects n'ont jamais été retrouvés et l'opposition accuse le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et son Parti de la justice et du développement (AKP), issu de la mouvance islamiste, d'avoir entravé toute enquête sérieuse.

    "Certains des assassins se sont mariés, ont fait leur service militaire, ont envoyé leurs enfants à l'école, mais n'ont pas pu être retrouvés !", s'est offusqué Kemal Kilicdaroglu, dirigeant du CHP (Parti républicain du peuple), le principal parti d'opposition.

    "L'AKP est responsable de cet échec. Je suis sûr que le Premier ministre Erdogan est heureux de cette décision, qu'il est soulagé. C'est un affront à l'humanité", a-t-il ajouté.

    "Les organes administratifs ont fait tout ce qui était possible dans ce dossier", a répliqué le ministre de la Justice, Sadullah Ergin.

    Une trentaine d'autres accusés ont été condamnés à mort dans cette affaire mais leur peine a été commuée en réclusion à perpétuité.

    Jon Hemming, Guy Kerivel pour le service français

    http://www.lexpress.fr/actualites/2/monde/heurts-a-ankara-apres-le-classement-du-dossier-madimak_1093060.html