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paıx - Page 56

  • Rafle contre les médias kurdes en Turquie : 38 arrestations!

    Rafle contre les médias kurdes en Turquie : 38 arrestations!

    Le régime AKP a arrêté mardi 20 décembre au moins 38 journalistes et collaborateurs des médias, procédant à des perquisitions simultanées dans les locaux des médias kurdes et socialistes.

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    Sur ordre du Parquet d'Istanbul, la police a perquisitionné les locaux de l'agence kurde DIHA, du quotidien kurde Özgür Gündem, de l'agence Etik, de l'imprimerie Gün, de la revue Demokratik Modernite et les dommiciles des correspondants de l'agence de presse Firat (ANF) à Istanbul, Ankara, Adana, Diyarbakir, Izmir et  à Van.

    Au moins 38 journalistes et collaborateurs des médias personnes ont été arrêtés lors de ces opérations simultanées lancées tôt le matin, visant tous les médias kurdes et les journalistes qui collaboraient avec ces médias, dans le cadre de l'affaire KCK, considérée par les autorités comme la branche politique du PKK.  Parmi les personnes arrêtées figurent onze journalistes de DIHA et six du journal Özgür Gündem.

    Dans la province de Van, frappé en octobre et novembre par des tremblements de terre, les policiers ont perquisitionné une tente sous laquelle travaillaient les journalistes de l'agence DIHA privés de locaux depuis la catastrophe.

    Les journalistes arrêtés : Fatma Kocak (rédactrice en chef de DIHA), Zuhal Tekiner (responsable de DIHA), Ramazan Peköz, Çağdaş Kaplan, Ömer Çelik, Sadık Topaloğlu, Kenan Kırkaya, Semiha Alankuş, Ertuş Bozkurt,  Güneş Ünsal, Evrim Kepenek.

    Les journalistes d'Ozgür Gündem: Ziya Çiçek (responsable du journal), Nevin Erdemir, Nurettin Fırat, Ayşe Oyman,  Yüksel Genç, Hatice Bozkurt,

    Les journalistes de Demokratik Modernite: membre du conseil éditorial Nahide Ermiş et Berxwedan Yaruk,

    Le reporter-photographe de l'AFP, Mustafa Özer,

    Correspondant du journal turc Vatan, Çağdaş Ulus

    Journaliste de l'agence de presse ETHA (gauche), Arzu Demir, qui travaillait pour les médias kurdes.

    Onze autres journalistes qui travaillaient pour les medias kurdes : Sevinc Tuncelli, Ismail Yildiz et Zeynep Kuray, Dilek Demirel, Hüseyin Deniz, Sibel Gürel, Çiğdem Aslan, Cihan Albay, Eylem Sürmeli, Murat Eroglu,Oktay Candemir

    Directeur de l'agence Etik, Davut Uçar

    Travailleur de la société de distribution de journaux "Fırat", Ertuş Bozkurt, et deux anciens travailleurs de cette société, Şeref Sümeli et Haydar Tekin,

    Travailleur de l'imprimerie Gün, Hamza Sürmeli

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    44 journalistes kurdes en prison

    Un autre correspondant de DIHA, Abullah Cetin, arrêté le 16 décembre à Kurtalan, dans la région de Siirt, avec 18 autres personnes, a été mardi 20 décembre placé en détention.

    En neuf ans, le gouvernement AKP du premier ministre Recep Tayyip Edogan a transformé le pays en plus grande prison du monde pour les journalistes et les opposants. Au moins 71 journalistes sont actuellement en prison, selon l'association des droits de l'homme (IHD). 44 d'entre eux sont des journalistes kurdes, dont 12 correspondants de DİHA et 13 journalistes d'Azadiya Welat, le seul quotidien en langue kurde.

     

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    Mise en garde de l'OSCE

    Coup de filet contre les journalistes kurdes ont déclenché de vives réactions, notamment parmi les kurdes et les partis opposants, tandis que les médias turcs ont continué de se taire comme si rien ne s'etait passé.

    L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a mis en garde contre les arrestations des journalistes  et a demandé des explications à Ankara. "Bien que les gouvernements aient le droit incontestable de lutter contre le terrorisme, cette lutte doit se faire sans museler la presse et limiter le droit du public à être informé. Ce droit inclut celui d'enquêter sur des sujets sensibles, tels que le terrorisme", a déclaré Dunja Mijatovic, représentante pour la liberté des médias de l'OSCE, dans un communiqué.

    Elle a affirmé qu'il est « important de savoir pourquoi exactement ces professionnels des médias ont été arrêtés ».  Rappelant « qu'avant même les événements de ce jour (mardi) le nombre de journalistes emprisonnés en Turquie est sans précédent dans la zone de l'OSCE », elle a dénoncé « l'ampleur de l'opération de ce jour contre les journalistes ». La représentante de l'OSCE a averti que ce type d'arrestations « menace de manière générale la situation de la liberté de la presse dans le pays, en menant à l'auto-censure".

    RSF: la criminalisation du journalisme doit prendre fin

    « Les opérations de police en Turquie se suivent et se ressemblent : les perquisitions sont menées au mépris complet de la protection des sources journalistiques, les interpellations sont massives, ordinateurs et articles sont saisis comme autant de ‘preuves'. La question kurde ne sera pas résolue par la répression des opinions dissidentes au nom de la ‘lutte antiterroriste'. La criminalisation du journalisme, engagé ou non, doit impérativement prendre fin », a déclaré Reporters sans frontières.

    « Le premier ministre doit savoir qu'on ne peut réduire au silence la vérité » a dit le principal parti kurde BDP.

    « Nous sommes face à une dictatoriat de l'AKP » a dénoncé Ridvan Turan, le dirigent du Parti de la démocratie socialiste (SPD), appelant à la résistance contre ce régime.

    Le député BDP Ertugrul Kurkcu a affirmé que ces opérations ont été planifiées par le gouvernement : « Il s'agit d'une attaque totale du gouvernement. C'est un plan du gouvernement. »

    Eren Keskin, défenseure des droits de l'homme et la directrice de la publication du journal Özgür Gündem,  a condamné les arrestations et a dit : « Ce n'est pas la première fois qu'on mène des opérations contre la presse libre. Ces répressions ne pourront jamais réduire au silence la presse libre. »

    La journaliste Nuray Mert, qui est aussi dans la ligne de mire du gouvernement, a dit que la répression d'aujourd'hui est pire que celle d'avant et a appelé tous les milieux démocratiques et organisations civiles à réagir fortement.

    Les journalistes et responsables des partis politiques de gauche ont manifesté devant le bâtiment du journal Özgür Gündem, appelant le gouvernement à mettre fin à cette répression d'intimidation.

    La liste des arrestations préparée au bureau du premier ministre

    « Ce n'est pas une surprise pour nous » a dit Filiz Kocali, la co-vice-président du BDP, lors du rassemblement, rappelant la déclaration du vice premier ministre Besir Atalay sur les opérations KCK. Ce dernier avait dit le 18 décembre sur une chaine privée  que les opérations dans le cadre de KCK ont été coordonnées et planifiées par le gouvernement.

    « La liste des arrestations sont préparés au bureau du premier ministre » a souligné Filiz Kocali.

    Manifestation

    Dans la soirée de mardi, plusieurs centaines de personnes ont manifesté sur la place de Taksim à İstanbul pour dénoncer la vague d’arrestations.  Marchant jusqu’au Lycée de Galatasaray, les journalistes et collaborateurs des medias ont crié des slogans tels que « la presse libre ne se taira pas », « Nous sommes tous kurdes, nous sommes tous KCK », « L’AKP retire ta main de la presse libre », « nous toucherons même si ça nous brule » (Avec ActuKurde)

    http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-azadi/201211/rafle-contre-les-medias-kurdes-en-turquie-38-arrestations

  • Opposant Kurde risque d’être renvoyé de la Suisse vers l’Iran, deuxième Etat au monde (après la Chine) pratiquant le plus la peine de mort

    Opposant Kurde risque d’être renvoyé de la Suisse vers l’Iran, deuxième Etat au monde (après la Chine) pratiquant le plus la peine de mort

    LETTRE OUVERTE

    AUX AUTORITÉS SUISSE ;

    AUX DÉPUTES-ES DU PARLEMENT EUROPÉEN ;

    DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES ;

    DES DÉFENSEURS DES DROITS DE L’HOMME, ET AUX MÉDIAS.


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    Madame, Monsieur,

     

    La « Maison Populaire de Genève »  et le « Centre Zagros pour la Démocratie et les Droits de l’Homme - Genève»  ont été alertés par l’information faisant état l’arrestation et une  éventuelle expulsion vers l’Iran d’un demandeur d’asile d’origine kurde.

    Monsieur il s’agit de Taimoor ELIASSE SARZALI, né le 21.03.1974 au Kurdistan d’Iran,  vit en Suisse depuis 2005.(N° Dossier: 474675 Adresse: Suisse, Zug – Rothusstrasse 1-6331 Hünenberg)

    M. ELIASSE SARZALI a déposé une demande d’asile en Suisse en 2005. Par une décision en 2006, l’Office fédéral des migrations (ODM) a rejeté sa demande. M. ELIASSE a interjeté un recours contre cette décision. Le Tribunal administratif fédéral (TAF) a rejeté celui-ci par un arrêt en 2010 (E-130/2007). Entre-temps, il avait fait valoir des motifs postérieurs à la fuite qui aurait justifié l’octroi d’asile.

    Actuellement, il est placé en détention (selon nos informations, il a été transféré vers une prison dans le canton d’Aarau) et risquerait d’être extradé vers l’Iran.

    Avant son arrivé en Suisse, M. ELIASSE SARZALI a été actif au sein du Parti Démocratique du Kurdistan d’Iran. Depuis qu’il est en Suisse, il a continué ses activités en faveur des droits de l’homme, en participant activement à l’organisation des dizaines de rassemblements, y compris devant le siège des Nations Unies à Genève, participant aux sessions du Conseil des droits de l’homme etc., pour dénoncer des violations des droits de l’homme en Iran et au Kurdistan d’Iran.

    M. ELIASSE SARZALI, vivant depuis des années l’angoisse et la peur d’être envoyé vers l’Iran, il a du être suivi pour son état psychologique de plus en plus fragile.
    Nous considérons que sa situation correspond pleinement aux critères déterminant l’obtention du statut de réfugié politique. Il convient de réexaminer attentivement son dossier.

    Par conséquent, nous vous demandons instamment d’intervenir auprès des autorités compétentes Susse, afin d’empêcher l’extradition de Monsieur vers l’Iran où il risquerait sa vie.
    En vous remerciant par avance pour votre compréhension et pour l’attention que vous porterez à ce courrier, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.

    Au nom du « Centre Zagros pour la Démocratie et les Droits de l’Homme Genève »

    Baban Eliassi Président :  babaneliassi@gmail.com

    Siamak Heydary     eliassi4@etu.unige.ch

    Au nom du Maison Populaire de Genève

    Demir SÖNMEZ (Président)

     

     

    Genève, le 19 décembre 2011

     

    Actions : Nous vous prions de bien vouloir écrire aux instances onusiennes et aux autorités Suisse :

    Office fédéral des migrations
    Quellenweg 6
    CH-3003 Berne-Wabern
    T +41 31 325 11 11, F +41 31 325 93 79

    http://www.bfm.admin.ch/bfm/fr/misc/conform.0187.html ?pageToMail=/content/bfm/fr/tools/kontakte <http://www.bfm.admin.ch/bfm/fr/misc/conform.0187.html?pageToMail=/content/bfm/fr/tools/kontakte>

    Département fédéral de justice et police
    Service d’information
    Palais fédéral ouest
    CH-3003 Berne
    T +41 31 322 21 11, F +41 31 322 40 82

     

    http://www.ejpd.admin.ch/ejpd/fr/misc/conform.0005.html ?pageToMail=/content/ejpd/fr/home <http://www.ejpd.admin.ch/ejpd/fr/misc/conform.0005.html?pageToMail=/content/ejpd/fr/home>

    United Nations High Commissioner for Human Rights :

    urgent-action@ohchr.org <mailto:urgent-action@ohchr.org>

    United Nations High Commissioner for Refugees :

    1503@ohchr.org <mailto:1503@ohchr.org>




    Maison Populaire de Genève
    Case postale 1141
    Téléphone: + (41) 79 256 30 11
    1211 Genève
    www.assmp.org

    Inscription / désinscription
    listes Maison Populaire de Genève
    http://www.assmp.org/mail_listes/listes.html

     

  • Occupy WTO in Geneva

    Stop OMC !

    Du 15 au 17 décembre, la 8ème Conférence Ministérielle de l’OMC  se tiens à Genève dans le contexte d’une crise mondiale sans précédent, crise que les politiques de l’OMC ont grandement contribué à provoquer. Il est temps de rebrousser chemin ! Mais les Etats-Unis, au contraire, proposent un « nouvel » agenda... pour rajouter encore une couche de « libéralisation » et d’ouverture des marchés au profit des transnationales !

    Les négociations à l’OMC sont bloquées depuis dix ans – et c’est tant mieux - mais les transnationales reviennent à la charge. De plus, ce « nouvel agenda » oublie les maigres concessions en faveur des pays en développement que le « round de Doha » faisait miroiter.

    Des représentants des mouvements sociaux du monde entier viennent à Genève pour demander au contraire un virage à 180 degrés. Les échanges commerciaux ne sont pas un but en soi. On constate les effets néfastes des accord actuels. Il faut changer radicalement de cap!

    • Partout, la crise aggrave le chômage. Les Etats doivent pouvoir mener une politique de création d’emplois. Pour cela il ne faut pas encore réduire, mais au contraire restaurer leur droit de protéger les industries nationales de la concurrence déloyale des transnationales. Les accords (AGCS) qui, de fait, imposent les privatisations et bloquent les nationalisations doivent être abrogés.


    • Les connaissances sont un bien commun de l’humanité. Les accords sur la propriété intellectuelle (ADPIC), qui organisent leur accaparement par les monopoles, doivent être remis en question. En particulier, pour que les pays pauvres aient accès aux médicaments et aux techniques de lutte contre le changement climatique. Le piratage des connaissances traditionnelles et le brevetage de la vie doivent être bannis !


    • Les accords agricoles actuels détruisent la souveraineté alimentaire. Ils ruinent les paysans, tout en laissant la spéculation affamer les peuples en période de pénurie. Chaque pays doit pouvoir protéger sa paysannerie et sa souveraineté alimentaire, notamment contre la concurrence déloyale des produits agroindustriels subventionnés des pays développés. Les subventions aux agrocarburants doivent être interdites, car elles sont des facteurs majeurs de dégradation écologique, d’accaparement de terres et de famines. Il faut une régulation du prix des matières premières pour réduire leur volatilité et interdire la spéculation sur ces marchés.


    • Les Etats-Unis et d’autres pays proposent que le changement climatique soit « traité » à l’OMC. Mais l’OMC, fait partie du problème ! En effet, tous ses accords visent explicitement d’augmenter le commerce international, lequel est justement une des sources majeures des gaz à effet de serre !


    • La dérégulation et la libéralisation imposées par l’OMC dans le secteur de la finance et ailleurs ont beaucoup contribué au désastre actuel. A présent, même le G20 et le FMI ont dû admettre la nécessité d’une re-régulation (sans pour autant agir...), mais les règles actuelles de l’OMC s’y opposent. Pire, on veut imposer de nouvelles dérégulations, un nouveau tour de vis de ce « libre »-échange qui ne profite qu’aux transnationales et aux financiers!

     

    OMC = Organisation Maximisant la Crise ? OMC, marche arrière !

     

     

    Statement of Our World Is Not for Sale (OWINFS) on the de Schutter-WTO Debate

    WTO Turnaround: Food, Jobs and Sustainable Development First

     

    Appel à l'action! - 8e Ministérielle à Genève, 2011

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    Maison populaire de Genève
    www.assmp.org

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