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paıx - Page 130

  • Appel à boycotter les écoles en Turquie

    Semaine revendicative pour la défense de la langue kurde


    Le Mouvement pour la langue kurde et pour l’éducation (TZP-Kurdi) appelle toutes les familles kurdes, à l’issue de sa conférence de Diyarbakir, à ne pas envoyer leurs enfants à l’école la semaine du 20 au 25 septembre prochains. Il entend ainsi protester contre l’attitude de la République de Turquie qui continue à nier l’identité kurde : "il n’y a aucune reconnaissance officielle de la langue kurde dans la constitution, déclare Adil Ercan, porte parole de TZP-Kurdi, et la culture kurde est, de ce fait, en danger de mort ; si une langue meurt, c’est une nation tout entière qui agonise". Les étudiants kurdes sont appelés à faire la grève des cours et les familles à soutenir le mouvement en gardant à la maison leurs enfants, y compris ceux qui fréquentent les jardins d’enfants (ouverts aux moins de six ans), "des outils d’assimilation pour Etat turc", précise-t-on.

    L’assimilation ? – "c’est un crime contre l’humanité" pour le bouillant Premier Ministre turc Erdogan, quand il s’agit de défendre l’identité turque à l’étranger, comme il l’a déjà fait en 2008 à Cologne et en 2010 à Paris ; que ne met-il en pratique cette même détermination quand il s’agit de faire respecter la diversité culturelle dans son propre pays !

    Le succès de son référendum, que nul ne conteste, lui donne quelques avantages sur les partisans du "non", c’est évident, mais lui confère aussi des devoirs, sous peine d’être accusé de forfaiture, vis-à-vis des Kurdes qui, eux aussi, ont, en réussissant le boycott de la consultation référendaire, renforcé leur position ; ce résultat impose au chef de gouvernement d’ouvrir de vraies négociations sur la question kurde, avec, comme corollaire, le vote d’une nouvelle constitution garantissant les droits culturels et politiques de tous les citoyens de Turquie, quelle que soit leur origine.

    Cette revendication est soutenue par tout un peuple qui se sent différent au sein de ce pays, précise, dans une interview au quotidien anglophone pro-gouvernemental "Todays Zaman", Ahmet Türk, co-président, avec Aysel Tugluk, du Congrès pour une société démocratique (DTK) : "un peuple qui n’accepte plus que soient ignorées sa langue, sa culture et son identité".

    "La reconnaisse de l’identité kurde, dit encore Ahmet Türk, ne relève d’aucune faveur particulière ; ce faisant, l’État et son gouvernement ne feraient que prendre acte d’une réalité politique que les luttes menées par le peuple kurde leur imposent".

    André Métayer

    http://akbdrk.free.fr/spip.php ?article284

  • Actions de soutien aux grévistes d’ISS Aviation dans toute la Suisse


    Mesdames, Messieurs,


    Le Syndicat des services publics (SSP) et les comités de soutien aux grévistes d’ISS Aviation ont organisé ce jour des moments d'information et d'action dans plusieurs villes de Suisse afin de sensibiliser la population aux enjeux de ce conflit et de discréditer les manœuvres d’ISS visant à faire passer sa politique de dumping salarial.


    Dans le canton de Vaud, des militants syndicaux et associatifs ont investi les locaux d’ISS à Crissier afin de transmettre à la direction de cette entreprise, par le biais des responsables de ce site, les exigences des grévistes. Une action similaire a eu lieu au siège d’ISS à Fribourg, où les manifestants ont fait part de la même demande aux responsables locaux d’ISS.

    A Genève, une occupation symbolique de Goldman Sachs a eu lieu en ce début d’après-midi. Cette banque privée états-unienne contrôle, avec EQT Partners, la société internationale ISS Holding SA.

    ( Pour plus info et photo: http://planetephotos.blog.tdg.ch/archive/2010/09/17/manifestation-surprise-pour-soutenir-les-grevistes-d-iss-avi.html )


    Un rassemblement de soutien aux grévistes aura par ailleurs lieu
    cet après-midi, dès 17 h 30, à Zurich devant le quartier général de Goldman Sachs.



    De plus, le SSP a distribué un dépliant d’information à la population dans plusieurs villes, dont Delémont.



    Signalons, enfin, que des motions et interpellations sont déposées ces jours aux Grands Conseils de Bâle-Ville, du Tessin et de Fribourg. Ils visent à ce que les exécutifs de ces cantons suivent l’exemple du Conseil administratif de la Ville de Genève, qui a invité ISS à stopper sa politique de dumping salarial à défaut de quoi il remettra en cause les mandats qu’il lui a attribués.

    Rappelons que les grévistes d’ISS Aviation demandent que les conventions collectives de travail (CCT) en vigueur jusqu’au 30 juin dernier soient reconduites ou, à défaut, qu'on applique dans leur entreprise la CCT de Swissport, qui sous-traite le nettoyage des avions à ISS Aviation.



    Au lieu de répondre à cette demande légitime, ISS Aviation a multiplié les manœuvres visant à faire passer sa politique de dumping salarial. Elle vient ainsi de conclure, à la sauvette et dans le plus grand secret, une CCT avec PUSH, une association bidon qui se fait passer pour un syndicat et qui ne comptait aucun membre chez ISS Aviation avant le début de la grève! Le SSP a évidemment été sciemment écarté de ce processus.  

    Cette CCT entérine la politique de dumping salarial d’ISS. Un nettoyeur débutant perdrait, chaque mois, 158,10 francs par rapport à ce que prévoyait la CCT en vigueur jusqu’au 30 juin dernier, tandis qu’un nettoyeur en fin de carrière perdrait 1047,75 francs. Quant aux «auxiliaires», leur tarif horaire passerait de 20,85 francs l’heure à 20,50 francs l’heure.

    Les grévistes poursuivent ainsi leur mouvement de lutte.



    Nous vous prions d'agréer, Mesdames, Messieurs, nos meilleures salutations.



    Yves Mugny, secrétaire SSP - Région Genève, 076 731 29 12

     

    Comité de soutien aux grévistes d’ISS Aviation

    CGAS, UNIA, SIT, Comedia, SEV, SSP – Parti socialiste genevois, Les Verts, solidaritéS, Parti du Travail, Les Communistes, La Gauche anticapitaliste, Mouvement pour le socialisme – Collectif 14 juin, Maison populaire de Genève, Marche mondiale des femmes

     

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    ISS – Goldman Sachs (banque privée américaine) : une association de malfaiteurs !

    Depuis maintenant 71 jours, une grève se poursuit à l’aéroport de Genève, dans l’entreprise ISS Aviation. ISS a cassé les Conventions Collectives de Travail (CCT) et veut opérer un dumping, avec une grille de salaires dont les montants seraient baissés de 200.- CHF à 1'300.- CHF par mois. ISS agit ainsi pour financer ses propriétaires : Goldman Sachs et EQT Partners, qui veulent s’offrir une belle entrée en bourse… sur le dos du personnel.

    En 2005, Goldman Sachs et EQT Partners achetaient ISS pour 2.95 milliards d’euros. 5 ans plus tard, ils la remettent en bourse pour… 6 milliards d’euros ! Mais d’où viennent les 3.05 milliards d’euros de profit en seulement 5 ans ? Réponse : des employés. Payer moins, travailler plus : voilà la logique d’ISS pour son personnel. C’est de cette manière, qu’ils ont fait de la Suisse le royaume des bas salaires et des hauts profits. Explications.

    Goldman Sachs ? Des habitués de l’arnaque

    Vous vous rappelez le scandale des subprimes ? Eh bien c’est eux. Goldman Sachs a arnaqué des pays entiers et gagné des milliards. Pour ses magouilles, les Tribunaux ont condamné la banque un peu partout. Il y a deux mois en Amérique, ils ont dû payer à la justice 550 millions de dollars d’amende. Et voici que l’Angleterre condamne aujourd’hui ce même Goldman Sachs à une amende de 27 millions de francs (voir l’article au verso).

    Goldman Sachs s’empare d’ISS

    En 2005, Goldman Sachs trouve un partenaire ( EQT Partners) pour acheter ISS et réaliser une opération juteuse, en gonflant très vite les profits du groupe. Comment ? Mais en augmentant la « profitabilité » des employés. En clair, ça veut dire faire travailler le personnel davantage en le payant moins.

    La Suisse : un cas d’école

    On croit souvent que la Suisse est trop chère pour les entreprises, et qu’elles réaliseraient plus de profits ailleurs. C’est faux. La Suisse a très peu de gardes fous pour protéger les salaires, une culture de paix du travail où la grève est souvent mal vue… bref : notre pays peut être un paradis pour exploiteurs. Goldman Sachs & Partners l’ont très vite compris et font de la Suisse leur modèle. Particulièrement avec ISS Aviation : ils cassent les salaires à Zurich et, ayant réussi leur coup, veulent doubler la mise à Genève. Malheureusement pour eux, au bout du lac ils rencontrent un os : nous !

    Les records helvétiques

    Il n’empêche que leur opération en Suisse a réussi : la part de profit par employé est plus forte ici qu’ailleurs. En clair, le personnel suisse est le moins payé par rapport aux profits d’ISS. Des exemples ? En 2009, l’Allemagne a une part de profit par employé de 1.8%, l’Angleterre de 6.9%, Hong-Kong de 7.5%, mais la Suisse les bat tous avec 8.2% ! Un record mondial, obtenu grâce aux salaires extrêmement bas qu’ISS verse dans notre pays, comparé aux bénéfices énormes qu’ils y font. Il est temps que cette entreprise verse des salaires décents à son personnel et commence par respecter les CCT au lieu de les dénoncer.

    www.sspta.ch Signez votre soutien en ligne: www.ssp-greve.ch

     

     

    Comité de soutien aux grévistes d’ISS Aviation

    CGAS, UNIA, SIT, Comedia, SEV, SSP – Parti socialiste genevois, Les Verts, solidaritéS, Parti du Travail, Les Communistes, La Gauche anticapitaliste, Mouvement pour le socialisme – Collectif 14 juin, Maison populaire de Genève, Marche mondiale des femmes

     

     

     

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  • L'OSCE demande à la Turquie de libérer les journalistes emprisonnés



    L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a demandé mardi à la Turquie de remettre en liberté les journalistes emprisonnes et de réformer sa législation sur les médias.

    "Actuellement, plus de 40 journalistes sont emprisonnés et des centaines d'autres sont poursuivis en justice et risquent la prison en cas de condamnation", a dénoncé la représentante de l'OSCE pour la liberté des médias, Dunja Mijatovic, dans une lettre au ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu, citée dans un communiqué.


    "Mes services observent avec une inquiétude croissante l'augmentation du nombre d'actions en justice qui menacent de prison les journalistes en Turquie", a-t-elle écrit.

    Des reporters sont souvent condamnés pour avoir traité de sujets sensibles, publié des informations secrètes ou critiqué les autorités, décourageant ainsi tout journalisme critique, a relevé Mme Mijatovic.

    L'OSCE "reconnaît pleinement la menace à la sécurité nationale que représente le terrorisme et la nécessité de lutter contre", a-t-elle précisé.

    "Dans le même temps, nous insistons aussi sur le droit du public d'être informé sur les sujets d'importance publique", a indiqué Mme Mijatovic.

    "La lutte contre le terrorisme ne doit pas être utilisée par les gouvernements pour restreindre la liberté des médias", a-t-elle souligné.

    Seuls les fonctionnaires devraient être tenus pour responsables de la publication de documents classés secret, pas les journalistes, a ajouté Mme Mijatovic.

    "La criminalisation de la violation du secret commise par des non-fonctionnaires, dont des journalistes, pourrait priver la population d'informations importantes d'intérêt public et elle met ainsi en péril le journalisme d'investigation", a conclu Mme Mijatovic. (AFP, 14 sept 2010)

    http://www.info-turk.be/385.htm#OSCE

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