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Le dernier jour de la campagne pour les élections fédérales. Les partis politique Genevois ont pour la dernière fois tenu leur stand à la place du Molard. Les résultats de votes seront connus demain. Finalement, c’est le peuple qui décidera. Je partage avec vous les photos de ce dernier jour de campagne.
Bonne Change pour tous les Candidat-e-s du Conseil national et conseil des Etat
Les candidat-e-s socialistes pour le Conseil national et des États du canton de Genève :Françoise Joliat,Christine Serdaly Morgan,Loly Bolay,Jacque Robert,Liliane Maury Pasquier, sortant-e (Conseil des Etats),Carlo Sommaruga(Conseil national sorttant),Roth-Bernasconi, (Conseil nationalsortant-e), Manuel Tornare,Eric Peytremann,Valérie Boillat et Les Jeunes Socialistes : M. DE SAINTE MARIE Romain, Mme. BARANOVA Olga et M. FAURE Adrien.
Ce soir à 19h00 à la place de neuve, une vingtaine de jeunes libyens se sont rassemblé spontanément sur un appel qui a circulé sur facebook pour fêter la fin du tiran Kadafi à Genève.
Des jeunes de la communauté libyenne ont chanté des slogans de la révolutions, comme « Zenga, Zenga, Dar, Dar, Kadhafi et Bashar » ou l’hymne national « Libya, Libya, Libya » et beaucoup de rires, fiers de brandir le nouveau drapeau libyen, symbole de la révolution.
Des voitures klaxonnaient à la vue de ce joyeux attroupement. Il faisait nuit et froid, mais le soulagement causé par la mort de kadhafi a permis à ces jeunes de laisser exploser leur joie à la promesse de lendemains meilleurs. Ils ont chanté : « kadhafi, c’est fini, vive les jeunes de la Libye ».
« Vive les jeunes de Libye, du Yémen et de Syrie » ont-ils scandé. Ou «le premier Ben Ali, le second Moubarak, le troisième Kadhafi, le quatrième Bashar ou Saleh ? »
Le drapeau syrien était également présent, comme si s’imprégner de cet air de liesse et de liberté l’aiderait à chasser son dictateur.
Ce soir, Place Neuve, le tyran est vraiment mort. Mais ?????
Les aides-soignant-e-s HUG sont en lutte depuis 2010 pour la réévaluation salariale.
Lasse d’attendre l’entrée en matière du Conseil d’Etat sur cette revendication, un mouvement de grève a été décidé.
La revalorisation, maintenant !
A la fin de l’année passée, suite à plusieurs manifestations, Conseil d’État et syndicats s’étaient mis d’accord de s’en référer à un expert indépendant pour tenter d’arbitrer leurs divergences de points de vue. Le 27 septembre dernier, l’experte désignée a rendu ses conclusions sous la forme d’un rapport très détaillé. Après avoir analysé le nouveau cahier des charges de 2009, elle a interrogé 35 personnes, principalement parmi le personnel des soins, dont 17 aides-soignant-e-s, mais également des responsables des soins, des IRUs et des infirmières. Ces autres professions devaient permettre de voir si le point de vue des aides-soignant-e-s sur l’évolution de leur métier pouvait être partagé par celles et ceux qui travaillent avec.
Constats syndicaux confirmés.
Les résultats qui ressortent de ces analyses corroborent les constats que font syndicats et aides-soignant-e-s et qui motivent leur mobilisation. En effet, le nouveau cahier des charges intègre bien une part de l’évolution du métier, soit :
une relation avec le patient plus intense ; l’intégration des familles dans le processus de soins ; l’implication dans le processus de soins et les équipes multidisciplinaires ; l’informatique pour les repas, le dossier patient, les commandes ; les nouvelles technologies ;
Par contre, il ne rend pas compte du principal changement, l’augmentation de la charge de travail et des conditions différentes de travail. Celles-ci sont dues au vieillissement de la population, à la diminution de la durée d’hospitalisation, aux attentes plus élevées des patient-e-s et des familles et à une dotation en personnel stable malgré la charge de travail en augmentation. Et cela conduit la grande majorité des professionnel-le-s à considérer les évolutions suivantes du métier d’aide soignant-e-s :
augmentation de la pénibilité psychique du travail ; efforts intellectuels accrus ; besoin d’acquérir de nouvelles connaissances ; augmentation de la charge de travail ; classe salariale qui n’est pas en rapport avec le métier ; changement du rôle des aides soignant-e-s manque de reconnaissance du métier comme exercé actuellement.
Personnel très motivé
Les aides-soignant-e-s ont pris acte avec immense satisfaction des résultats de l’étude externe de comparaison des cahiers de charges de 1998 et de 2009. Elle donne raison aux aides-soignant-e-s et aux syndicats.
Il a plu à l’Assemblée générale du 13 octobre, réunie pour prendre connaissance de ces résultats, de relever la conclusion que "l’essence même du métier d’aide-soignant-e HUG a connu des transformations profondes ces dix dernières années. Il est possible d’affirmer qu’il y a eu un changement significatif".
L’Assemblée a relevé que le nouveau cahier des charges est entré en vigueur le 1er décembre 2009. Dès ce moment, le SIT avait demandé la réévaluation de la fonction. L’Assemblée a constaté que l’axe central de son mouvement depuis 2010, à savoir "polyvalent-e-s, mieux formé-e-s, plus autonomes, plus engagé-e-s, très présent-e-s au lit du malade" est bel et bien reconnu par cette étude.
Grève votée
Plus déterminé-e-s que jamais, les 150 aides-soignant-e-s ont décidé de déclencher un mouvement de grève pour faire advenir leurs revendications et ont déposé, le jour même, un préavis dans ce sens auprès de la Direction. La rencontre avec le Conseil d’État, agendée le lendemain, n’a pas permis de changer la donne, celui-là campant sur sa position d’envisager la réévaluation à partir de 2013, option expressément rejetée par l’Assemblée générale.