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"Pourquoi s’indigne à Genève? En Suisse nous avons un niveau de vie élevé".
Y'a-t-il besoin de vivre sous le joug d'une dictature ou de subir 15-30% de chômage pour s'indigner? Il y a des problèmes locaux partout: à Genève on peut se référer à la crise du logement ou à la question de l'immigration. Par ailleurs, la précarité existe en Suisse même si nous sommes très "riche" économiquement. De plus, Au niveau global, il y a vraiment de quoi s'indigner. N'oublions pas que la Suisse joue un rôle relativement important dans le système internationale particulièrement dans les domaines de la finance, des investissements étrangers et de la diplomatie. Pour finir, n'est-ce pas a contrario un argument en faveur de l'indignation que de dire qu'en Suisse, nous ne risquons pas de nous faire tabasser ou même tuer simplement pour vouloir discuter, débattre, nous exprimer dans un espace publique des problèmes qui nous concernent tous?
On peut résumer la situation par la question suivante : " Le drapeau situé en haut du mat d'un bateau qui coule, coule-t-il moins vite que la cale du même bateau?"
Francisco FIGUEROA --Gabriel ITURRA
(vice- président de la Fédération des étudiants de l' université du Chili) ----- (président de la fédération des étudiants du secondaire)
Photos : Demir SÖNMEZ Maison Populaire de Genève www.assmp.org
85 pays et 981 villes ont répondu à l’appel international des indignés! A Zurich, à Bâle, à Berne et à Genève le mouvement des révoltés contre le système financier qui broie les peuples et creuse l’écart entre les riches et les pauvres s’est rassemblé dans le calme. A Genève, sur la Place des Nations un peu plus de 300 personnes dont la majorité sont des jeunes venus de plusieurs pays ont scandé des slogans anti-capitalistes et brandit des banderoles et des cartons sur lesquelles on peut lire: “Indignons-nous Genève”, “Taxe Tobim = Poudre aux yeux”, “Stop consommation”, “Immondialisation-nationalise la dette, privatise le bénéfice”, Le peuple avant profits”, “Les inégalités ne sont pas une fatalité! la précarité non plus! Indignons-nous!”, “La Place est à nous, la rue est à nous, le monde est à nous, pas aux banques”, “Indigné! de la manière dont on traite la vie, humain, animal, nature!”, “Berlusconi cut your penis” ...Revendications, protestations, discours...une mobilisation qui fera date et qui est appelé à se renouveler!
Madame la Conseillère administrative Sandrine Salerno a remis ce soir au Victoria Hall le Prix des Défenseurs des Droits de l'Homme (MEA) à deux militants. Un prix qui récompense une ougandaise (Kasha Jacqueline Nabagesera, militante lesbiennes) pour l'actuelle édition et un syrien (Muhannad Al-Hassani, avocat) pour l'année 2010. Les deux se sont fait remarquer par leur excellent travail sur le terrain.La première pour son implication dans la lutte contre l'homophonie et le second pour son acharnement contre la dictature de son pays.