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paıx - Page 180

  • "Groupes de Paix"

    Les premiers "Groupes de Paix" se présenteront lundi à Silopi

    Suite à l'appel d'Abdullah Ocalan, Leader du Peuple kurde, les deux "Groupes de Paix", venant l'un de Maxmur, l'autre du Mont de Qandil, vont se rendre à Silopi, district de Sirnak, le 19 octobre 2009. Le bureau de DTP de la ville de Sirnak en a donné l'information lors d'une conférence de presse, en précisant que les "Groupes de Paix" seront accueillis à 10h par la population à Tilqebin, et en appelant les habitants de Botan à participer à la cérémonie d'accueil.


    Il a souligné l'importance de l'arrivée de ces "Groupes de Paix" dont le but est de montrer la sincérité du peuple kurde quand il préconise une solution pacifique à la question kurde : " ils sont les messagers du peuple kurde et de ceux qui militent en faveur d'une paix honorable ; nous sommes prêts, nous aussi, à faire tout ce qu'il faudra pour la paix".


    Déclaration de la présidence du Conseil Exécutif du KCK:


    "Lors de son entretien historique du 9 octobre 2009, le Président Abdullah OCALAN, a appelé notre mouvement à mettre sur pieds de nouveaux « groupes pour la paix » afin d'outrepasser l'impasse causée dans la résolution de la question par les solutions militaires et politiques inadéquates et de d'ouvrir la voie à une solution politique s'insérant dans le cadre d'une nouveau processus démocratique. Hier, cet appel a été relayé à l'opinion publique par la presse. La direction de notre Mouvement ayant analysé la proposition de notre Leader a trouvé l'appel parfaitement fondé et opportun. Ainsi pour répondre à cette invitation et aux attentes formulées par certains de nos amis, nous avons décidé d'envoyer trois « groupes pour la paix » en Turquie. "


    "Le but de ces trois groupes, l'un partant du Mont Qandil, l'autre du camp de réfugiés de Makhmur et le dernier d'Europe, est d'accélérer le processus pacifique en Turquie, d'apaiser le climat actuel et de permettre le développement d'une atmosphère psychologique favorable à la paix. Ce geste fait, sur appel de notre Président, est aussi un appel et un message adressés à l'Etat turc. En répondant à cet appel, nous réitérons une fois encore notre volonté et notre détermination dans l'obtention d'une résolution démocratique et pacifique. Ce positionnement est lié à notre attachement à nos peuples et au droit à une vie libre et démocratique. Nous espérons que ce pas contribuera au développement positif du processus actuel.


    Malheureusement, ces derniers temps notre Leader a été une nouvelle fois condamné à une peine d'isolement alors qu'il est le seul détenu de l'Île-prison d'Imrali. Les opérations militaires se sont multipliées. Les arrestations et la diffamation à l'encontre des hommes politiques kurdes se développent. Les provocations de certains milieux qui trouvent leur intérêt non pas dans la paix mais dans un affrontement contrôlé se font de plus en plus incessantes. Nous avons pu voir à Caldiran encore un exemple d'assassinat sommaire, avec le cas de Ceylan Onkol. La déclaration officielle à ce sujet s'est contentée de dire « elle n'a pas été tuée par un obus de mortier, nous ne sommes donc pas responsables ». Vu ce climat délétère, il faut que chacun comprenne à sa juste valeur l'envoie de ces groupes par notre Mouvement. Par cette avancée, nous aspirons à débloquer la situation, évoluer les mentalités et nous tenir aux côtés des peuples dont la seule volonté est de voir une solution démocratique.


    Le processus d'ouverture démocratique initié par notre Mouvement à travers la déclaration de non-affrontement du 13 avril 2009 et repris par la suite sous différentes appellations par le gouvernement a République de Turquie est à l'heure actuelle dans une impasse. Malgré toutes les annonces des dirigeants de l'AKP, le processus est en train de ralentir et par la même de laisser présager de futurs problèmes et dangers. Les approches dénuées de sérieux et provocatrices mettent ouvertement en danger le processus de paix. Il faut bien comprendre que notre but premier est d'éviter de possibles violents affrontements et les pertes humaines.


    Tous les pacifistes et démocrates doivent s'impliquer d'avantage et fournir plus d'efforts pour que nous puissions outrepasser cette impasse et progresser. De même, au niveau national comme international l'opinion publique et tous les partisans de la paix et de la stabilité doivent prendre leur responsabilité pour soutenir le processus. Nous appelons toutes les puissances concernées à faire plus d'efforts en vue de la concrétisation d'une solution démocratique.


    Il faut que notre Peuple patriote et dévoué analyse correctement ce geste de notre Président Apo et qu'il participe avec ferveur à ce processus. Il doit s'approprier les groupes pour la paix et les recevoir comme des émissaires de paix afin de démonter à tous son attachement et sa détermination dans la résolution démocratique de la question kurde. Tout le peuple kurde doit savoir que nous ne sommes pas dans une phase d'accalmie et qu'au contraire nous sommes au seuil d'une ère très critique, qui nécessite de sa part une plus grande lutte et donc une plus grande vigilance, une meilleure capacité d'autodéfense et surtout de plus grandes actions civiles pour réussir à contrer les partisans de la guerre.


    Nous appelons toutes les organisations et instituons démocratiques du Kurdistan et de la Turquie à s'approprier les groupes pour la paix et à œuvrer activement. "(Kurdish Info, 17 octobre 2009)

     

    www.assmp.org

     

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  • JUSQU'À LA LIBERATION DE MURAD AKINCILAR

    Libérez Murad Akincilar !

     

    à signer l'appel en

    ligne en faveur de Murad Akincilar sur le site d'Unia.

     

     

    http://www.unia.ch/Appel-de-solidarite.3856.0.html?&L=1

     

     

     

    Monsieur Murad Akincilar (né en 1962) a été arrêté mercredi 30 septembre à son domicile à Istanbul, par des hommes en civil.

     

    Depuis 2 semaines (soit 20'160 minutes), Murad a eu seulement droit à 25 minutes d’entretien avec Eylem Akincilar Pamukci son épouse.

     

    Il connaît Genève pour y avoir participé aux sessions de l'OIT, lors desquelles il représentait les salariés dans la délégation tripartite turque.

     

    Tous les collègues de Murad, en Suisse et en Turquie, sont extrêmement inquiets !

     

    Murad Akincilar, après plusieurs années de prison et de tortures en Turquie, pour activités syndicales, s'est réfugié en Suisse au début des années 2000.

     

    Il a obtenu en Suisse le statut de réfugié, puis le permis C, de même que son épouse Eylem Akincilar Pamukci, qui a suivi le même parcours que son mari dans les prisons de son pays, pour les mêmes motifs.

     

    Murad est secrétaire syndical d'Unia, en Suisse. Il y défend les intérêts des travailleurs des métiers du second œuvre de Genève et siège dans plusieurs commissions paritaires et tripartites. Il est aussi un militant des droits humains.

     

    Docteur en économie, ancien professeur à l’université d’Istanbul, Murad est un intellectuel connu et apprécié.

     

    Au début de l'été dernier, Murad a demandé à Unia un congé sabbatique, dans l'intention de rendre visite à sa vieille mère malade. Il avait en effet obtenu des garanties de la part de la justice turque qu’aucune poursuite n’existait contre lui. C'est dans cette phase qu'il a été arrêté sans raison, malgré les garanties qu'il avait obtenues.

     

    Nous connaissons très bien notre collègue, assez pour être certains que Murad ne s'est livré à aucune activité illégale. Il a repris contact en Turquie avec ses collègues syndicalistes, et a rédigé quelques articles pour la presse de gauche. Nous sommes convaincus de l'innocence totale de Murad, eu égard à son esprit civique. Nous avons toujours apprécié son intégrité morale et son attachement à la justice.

     

    Son épouse Eylem se trouve à Istanbul, mais conserve ses papiers déposés à Genève. Elle a subi 8 ans d’emprisonnement en Turquie avant l’obtention de son statut de réfugiée politique en Suisse. Sa détention a été des plus dures. Eylem Akincilar Pamukci a enduré des tortures dont elle porte encore des séquelles.

     

    Le 29 octobre 2009, plusieurs cérémonies vont marquer le 86e anniversaire de la proclamation de la République de Turquie en Suisse.

     

    En 1993, la Turquie a signé la convention 87 de l’OIT garantissant la liberté d’association. L’arrestation de Murad est une violation de cet engagement international.

     

    La diaspora turque résidente en Suisse est une forte communauté qui par son travail aide chaque année par des millions de francs à l’économie de son pays d’origine.

     

    Notre espoir est qu'en l'occurrence la police turque ne fasse que se livrer à une manœuvre d'intimidation des syndicalistes, et que Murad sera rapidement libéré. Il aura alors la possibilité de retrouver son emploi de secrétaire syndical à Unia-Genève.

     

    Nous craignons cependant, pour connaître quelques précédents (dont ceux de Eylem et de Murad avant qu'ils n'obtiennent l'asile politique en Suisse…), que de telles arrestations puissent conduire à des emprisonnements de très longues durées, et à des mauvais traitements.

     

    C'est pourquoi nous exigeons la libération immédiate de Murad Akincilar.

     

    Murad doit bénéficier des droits élémentaires, à savoir les contacts avec sa famille et son avocate, connaître les charges retenues contre lui (que nous ignorons à ce jour) et avoir des conditions de détentions décentes, conformément aux engagements internationaux de la Turquie.

     

     

     

    Comité de soutien à Murad Akincilar, 12 octobre 2009, Jamshid Pouranpir

    Unia, Sit, Syna, SSP, Comedia, SSM, Syndicom, Jean Ziegler (rapporteur de l’ONU), Robert Cramer (conseiller d’Etat), Andi Gross (conseiller national), Jacques Robert (secrétaire national Unia), Amélia Christinat-Petralli (conseillère nationale), Carlo Sommaruga (conseiller national), Maria Roth-Bernasconi (conseillère nationale), Ueli Leuenberger (président des Verts et conseiller national), Jean-Charles Rielle, conseiller national et médecin, Loly Dolores Bolay (députée), Nicole Valiquer (conseillère municipale), General Centrale of the Branshed Unions in Bulgaria, René Longet (président PSG et maire d’Onex), Maria Casares (conseillère municipale), Parti du Travail, Laurence Fehlmann Rielle députée Genève, Fédération des Travailleurs Immigrés en Suisse (IGIF), UITBB, Albert Rodrik ancien député Genève, Andreas Rieger Co-Président Unia, Matteo Pronzini Unia Tessin, Jean-Michel Dolivo avocat Lausanne, Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Parti socialiste genevois, Solidarités, Vasco Pedrina vice-président de l’IBB (Fédération internationale du Bâtiment et du Bois), Demir SÖNMEZ président de la Maison du peuple de Genève, GSsA, Alessandro Pelizzari secrétaire régional Unia Genève, SIT, L’Autre Syndicat, Gauche anticapitaliste, CETIM, Romolo Molo avocat, Olivier Baud, président SPG, Yves Gurando, Montano José, Michèle Künzler députée, Charles Lichtschlag, Drahusak Boris, Bayram Bozkurt, Temel Muharrem, Hubert Nimian, Domba Kasohgo, Alfa Dramé, Didié Nsasa, Jean Batou, Paolo Gilardi historien et syndicaliste, Gilles Godinat, Jelk-Peila Andrée (IEtat), Meierhofer Charlotte, Gérard Scheller, Hemmeler Maïga Valentina, Roger Deneys député, Gilliéron Patrich Lopreno, Daniel Kunzi, Eolo Morenzoni, Alfredo Camelo, Vera Figurek présidente du Conseil municipal, Manuela Baud, Fabrice Chaperon, Jamshid Pouranpir, Anahid Pasha Khani, Manuel Fazendeiro, Joël Varone, Charles Simon, Marisa Pralong présidente Unia Genève, Cédric Kamerzin, Olivia Chaperon, Jacquelin Roiz, Micheline Lichtschlag, Régis de Battista, Véronique Pürro, Catherine Metford Perroulaz administratrice Unia, Michalis Papanicolaou General Secretary Cyprus Building, Wood, Mine & General Workers Trade Union PEO, John Sutton National Secretary Construction, Forestry, Mining and Energy Union of Australia, Dario Lopreno enseignant SSP, MPS, René Simon Meyer (vice-président CGAS), Dan Gallin, Global Labour Institute, Hans Oppliger, Luisa Crivellin, Jean-Hubert Lichtschlag ; Christiane Brunner (ancienne conseillère aux Etats), LAB

    Nous vous rappelons par ailleurs qu'une pétition électronique pour la libération de Murad est en ligne sur le site www.unia.ch <file://www.unia.ch> et que les comités de soutien se réunissent tous les lundis à 18h au syndicat Unia, 5 ch. Surinam (bus 6, 10 et 19 arrêt Charmilles) à Genève, et ce JUSQU'À LA LIBERATION DE MURAD AKINCILAR.


    Meilleures salutations.

     

     

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  • Le Ministère de la Justice refuse les soins hospitalier à un prisonnier kurde de 15 ans

    Le Ministère de la Justice refuse les soins hospitalier à un prisonnier kurde de 15 ans

    En Turquie, alors que le gouvernement turc a annoncé  des modifications dans le domaine de la représsion des mineurs accusés de terrorisme et une amélioration de leurs conditions de vie dans les prisons - le gouvernement prévoit notemment un allégement des peines et la comparution des mineurs devant le tribunal pour enfants ce qui n’est actuellement pas le cas- l’agence de presse kurde Firat News Agency nous informe que le Ministère de la justice a refusé le transfert à l’hopital de l’enfant T.N atteint de quelques difficultés respiratoires en raison de gonflements au niveau de la gorge.

    Selon une information de l’agence de presse kurde, l’enfant T.N (15 ans), en prison depuis maintenant 1 an et demi pour avoir jeté des pierres et en attente de son procès qui aura lieu devant la sixième chambre de la Cour d’assises de Diyarbakir, n’est effectivement pas autorisé à bénéficier de soins médicaux à l’hopital en raison du refus du Ministère de la Justice.

    Arrêté en février 2008 lors d’une manifestation à Cizre ( Şırnak) et placé dans la prison de Mardin, l’enfant âgé de 15 ans est accusé d’appartenance à une “organisation terroriste” (PKK) et risque une peine d’emprisonnement de 15 ans.

    Depuis le mois de juillet 2009, en raison des gonflements au niveau de la gorge, l’enfant peine à parler et à respirer. Des difficultés qui l’empêchent notamment de dormir la nuit et qui exigent l’intervention fréquente de ces compagnons de chambre.

    Son état de santé se dégradant au mois de juillet, l’enfant a été transporté à la Faculté de médecine de Diyarbakir. Les gonflements étaient devenus particulièrement importants et l’équipe médicale a dû saisir quelques morceaux pour identifier le problème. Les examens terminés, les médecins ont demandé à revoir l’enfant.

    Problème: le Ministère de la Justice a refusé le transfert de l’enfant à l’hopital dans la mesure où il ne s’agissait pas d’un recours urgent.

    Selon les parents de l’enfant, les gonflements persistent pourtant, s’aggravent et ont raison de ses difficultés respiratoires et de ses douleurs.

    Seulement, le transfert de l’enfant ne serait possible qu’avec l’autorisation du Ministère de justice qui n’accorde l’autorisation que pour les maladies graves. Or, le problème dont souffre l’enfant T.N n’a pas été identifié comme une maladie grave.

    L’association des droits de l’Homme de Mardin (IHD) a réagit à la réaction du Ministère de la Justice en rappelant les conditions de vie des enfants kurdes emprisonnés à de lourdes peines pour de minces “délits”, a demandé le transfert immédiat de l’enfant T.N à l’hopital pour bénéficier de soins médicaux et a exigé sa libération.

    (Bersiv.com-Firat News Agency, 11 octobre 2009)

     

    http://www.info-turk.be/374.htm#Justice

     

     

    www.assmp.org

     

     

     

     

     

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