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  • Les grévistes de Swissport ont besoin de notre soutien !

     

    La grève n'est pas terminée !

     

    Les grévistes de Swissport ont besoin de notre soutien !

     

    Salaire initial de CHF 3'546.- Brut, au maximum 4'365,-

     

     

    Nous travaillons 3 dimanches sur 4, au total 35 et plus par année.

     

     

    Le grand chef de Swissport Suisse de Zurich :

     

    Il gagne combien ? ½ million ? 1 million ? plus ?

     

     

     

     

     

     

    Les revendications des grévistes sont les suivantes:

     

     

    1. Une CCT qui s’applique à l’ensemble du personnel du «ground handling» afin d’empêcher le dumping.

     

     

    2. Une augmentation salariale de 250 francs par mois pour les employés du tri des bagages et du chargement des avions.

     

     

    3. La hausse du point HTI (indemnités pour travail irrégulier: la nuit et les week-ends) de 2,75 francs à 5 francs pour tout le personnel de Swissport.

     

     

    4. La suppression de toute coupe salariale pendant les trois premiers jours de maladie.

     

     

    Se mobiliser toutes et tous ensemble!

     

    A la suite de la grève, la direction de Swissport, jusque-là intransigeante, a été obligée de faire des concessions. Hier soir, elle nous a indiqué qu'elle était d'accord de verser une prime de 100 francs par mois et d'augmenter légèrement les indemnités pour travail irrégulier. Ces mesures sont toutefois largement insuffisantes! Manifestement, la direction de Swissport préfère continuer à choyer ses actionnaires plutôt que de répondre aux demandes légitimes de son personnel! La logique est toujours la même: pour les patrons, c’est jamais assez; pour les salariés, c’est toujours trop…

     

    Les grévistes de l’aéroport ont besoin de notre soutien. Toutes et tous ensemble, nous pouvons gagner!

     

    Signez la pétition de soutien aux grévistes: www.ssp-greve.ch

     

    www.assmp.org

     

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  • Manifestation samedi 9 janvier 14h aéroport ! la grève continue : apportez votre soutien aux grévistes

     

    Manifestation samedi 9 janvier 14h aéroport !  la grève continue : apportez votre soutien aux grévistes

    manifestation samedi 9 janvier 14h aéroport

     


     

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    la grève continue : apportez votre soutien aux grévistes

     

    départ de la tente des grévistes située au Fret sur le site de l’aéroport

     

    Rendez-vous pour ceux qui viennent en train : devant la Migros dans le hall CFF de l’aéroport à 13 h 40 (à la sortie du train, montez à l’étage)

     

     

     

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    Depuis le 2 janvier, des salariés de Swiss port se sont engagés dans une grève pour obtenir une revalorisation de leurs conditions de travail. Ils demandent une augmentation de salaire de 250.- par mois ainsi qu’une meilleure indemnisation du travail de nuit et couverture en cas de maladies (fréquentes en raison des ports de charge très conséquents pour les bagagistes).

    Depuis la disparition de l’entreprise Swissair, la direction de l’aéroport veut créer un marché d’entreprises concurrentes sur le site. Cette politique suscite une mise en concurrence des travailleurs et a - jusqu’à aujourd’hui - incité l’entreprise Swissport à refuser toute amélioration des conditions de travail.

     

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    Pourtant le Syndicat suisse des services publics avait déposé dans les mains du Conseiller d’Etat François Longchamp, le 15 novembre 2009, une pétition appuyée par 1151 employé-e-s de l’aéroport demandant notamment queles différentes dispositions légales et jurisprudences cantonales et fédérales (Loi sur le Travail, Code des Obligations) soient appliquées dans tout l’aéroport, tant pour le personnel soumis au droit public (AIG) que celui soumis au droit privé (le reste des entreprises) ; les CCT existantes dans un secteur soient élargies à toutes les entreprises travaillant dans le même secteur ; le personnel avec des contrats à l’heure (dit auxiliaire) soit systématiquement inclus dans le champ d’application des CCT pour le personnel avec salaire mensuel ;des salaires minimums soient négociés pour toutes les entreprises qui oeuvrent dans un secteur où aucune CCT n’existe à ce jour ; une plate-forme de contrôle du site aéroportuaire soit mise sur pied, avec des représentants des entreprises et des représentants syndicaux. Ni les autorités ni les employeurs n’ont voulu entendre ces revendications. Dès lors, parce que Swissport a refusé de renouveler sa convention collective en l’améliorant, une partie de ses travailleurs subissant les conditions de travail les plus pénibles s’est résolue à la rupture : les grévistes de Swissport n’avaient pas d’autre choix. Leur grève est légitime.

     

    Nous voulons leur témoigner notre solidarité et, c’est aussi très important, dénoncer l’attitude de la direction de l’Aéroport et du Département qui ont tout fait pour casser la grève. Les sapeurs-pompiers ont ainsi reçu l’ordre le week-end passé de remplacer les grévistes. La police a été mobilisée pour permettre à des intérimaires d’accéder au site et de briser la grève.

     

    Ces « mesures » ne respectent pas les droits syndicaux et contribuent au maintient de conditions de travail iniques, lesquelles sont pratiquées également par d’autres entreprises concessionnaires sur le site.

    Jeudi 8 janvier, les grévistes ont enfin été reçus par le président du Conseil d’Etat (et président de l’Aéroport) François Longchamp.

    Des négociations ont eu lieu dans ce cadre avec la direction de Swissport. Toutefois, Swissport reste extrêmement intransigeante et n’a même pas accepté le quart des revendications du personnel.

    C’est pourquoi les grévistes maintiennent la décision d’une grève illimitée.

    Cette lutte mérite tout notre soutien !

    A l’heure de la mise en concurrence des travailleurs les uns contre les autres et alors que les patrons entendent faire payer la crise aux travailleurs, cette grève montre la voie à suivre.

    soutien financier auprès de CGAS 1201 Genève ccp 17-263047-1 + mention

    Swissport : l’argent récolté sera attribué aux grévistes conformément aux

    décisions du comité de soutien, il se réunit le lundi dès 18h à la rue des

    Terreaux-du-Temple 6

    signez online votre soutien aux grévistes

    http://ssp-greve.ch/ ?page_id=2


    D’autres moments de mobilisations seront sans doute nécessaires : participez aux actions syndicales et/ou aux manifestations citoyennes…

    annoncez vos disponibilités à

     

    « greve2010@gmail.com »

     

    contact Suwat 078 793 43 10

     

     

    Comité de soutien aux travailleuses et travailleurs de l’aéroport de Cointrin -

    Genève

     

    La Communauté genevoise d’action syndicale (CGAS) et tous les syndicats du canton

    Les Communistes

    Le Parti du Travail

    Les Socialistes

    solidaritéS

    Gauche anticapitaliste

    NPA Nouveau parti anticapitaliste

    Association Maison Populaire de Genève

    Les Verts

     

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  • L’appel du Comité des droits de l’enfant de l’ONU au gouvernement turc

    L’appel du Comité des droits de l’enfant de l’ONU au gouvernement turc

     

    La Maison populaire de Genève vient de signaler qu’en 2009 le nombre des enfants kurdes condamnés notamment dans les provinces kurdes s’élève à 177. Ils ont été jugés dans 42 procés en vertu de la Loi anti-terreur et condamnés à l’emprisonnement d’un total de 772 ans, 2 mois et 26 jours.


    Ils ont été arrêtés en général lors des manifestations par la police qui les attaquait d’une manière brutale et sauvage.

    En rappelant une résolution du Comité des droits de l’enfant de l’ONU qui demande au gouvernemet turc de mettre fin aux pratiques répressives à l’encontre des enfants, la Maison populaire réclame la libération immédiate de tous les enfants emprisonnés, l’arrêt de la pratique de juger les enfants au tribunaux criminels.

    La résolution du Comité des droits de l’enfant de l’ONU adopté le 29 octobre 2009 :

    Le Comité est sérieusement préoccupé par le fait que les amendements apportés en 2006 à la loi antiterroriste (ATA) autorisent à poursuivre des enfants de plus de 15 ans, au même titre que des adultes, devant des « tribunaux pénaux spéciaux ». Le Comité a pris note de l’information reçue de l’État partie mais demeure préoccupé par des informations faisant état de l’application de ces dispositions à de nombreux enfants.

    Le Comité est particulièrement préoccupé par le fait que les peines appliquées à des enfants peuvent aller jusqu’à la réclusion perpétuelle, contrairement à la Convention relative aux droits de l’enfant, et par des informations selon lesquelles la loi ATA est appliquée pour des motifs tels que la présence ou la participation à des manifestations et à des réunions publiques.

    Le Comité recommande à l’État partie :

    a) De modifier la loi antiterroriste afin de garantir que des enfants ne soient pas jugés en tant qu’adultes devant les « tribunaux pénaux spéciaux ». Les enfants doivent bénéficier de la protection des normes de la justice pour mineurs dans les tribunaux ordinaires et tous les procès doivent être conduits avec diligence et impartialité, conformément aux règles minimales d’une procédure régulière ;

    b) De faire en sorte que la définition des infractions terroristes soit alignée sur les normes internationales, ainsi que l’a recommandé le Rapporteur spécial sur la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la lutte antiterroriste dans le rapport de la mission qu’il a effectuée en Turquie en 2006 (A/HRC/4/26/Add.2, par. 90) ;

    c) De faire en sorte que la détention d’un enfant soit seulement une mesure de dernier ressort et qu’elle soit la plus courte possible. S’il y a un doute sur l’âge, les jeunes doivent être considérés comme étant des enfants ;

    d) De garantir que les enfants, lorsqu’ils sont accusés d’avoir commis des infractions terroristes, soient détenus dans des conditions adéquates compte tenu de leur âge et de leur vulnérabilité ;

    e) D’informer les parents ou les proches du lieu où l’enfant est détenu et d’autoriser les communications avec le détenu ;

    f) De fournir une aide juridique adéquate, gratuite et indépendante à tous les enfants ;

    g) De garantir l’examen périodique et impartial de la détention des enfants ;

    h) De faire en sorte que les enfants détenus aient accès à un mécanisme de plainte indépendant. Les informations faisant état de traitements cruels, inhumains ou dégradants commis sur des enfants devraient donner lieu à des enquêtes impartiales ;

    i) De mettre en place des programmes d’enseignement et des activités de loisirs ainsi que des mesures en vue de la réinsertion sociale de tous les enfants détenus ;

    j) De donner à toutes les personnes qui travaillent dans les services de la justice pour mineurs une formation concernant la Convention relative aux droits de l’enfant et ses Protocoles facultatifs, les autres instruments internationaux pertinents et l’Observation générale no 10 (2007) du Comité relative à l’administration de la justice pour mineurs.

     

    Demir SÖNMEZ

    www.assmp.org

     

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