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paıx - Page 115

  • 138 ans de prison !

    La journaliste kurde condamnée à 138 ans de prison

    löjl

    güncel
    La justice turque a condamné le 30 décembre à 138 ans de prison Emine Demir, la rédactrice en chef d'Azadiya Welat, le seul quotidien kurde du pays,  pour « appartenance à une organisation terroriste » et « propagande en faveur de cette organisation » à travers des articles publiés.

    La journaliste Emine Demir, 24 ans,  a été condamnée par la 5e chambre de la cour d'assises de Diyarbakir en  en vertu de l'article 314 du code pénal turc, mais également en vertu de l'article 7 alinéa 2 de la loi antiterroriste (LAT), ceux-ci condamnent l'appartenance au PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan) et  la propagande en sa faveur.

    Pour 84 articles incriminés entre 2008-2009, la cour condamne la journaliste 84 fois à un an et six mois de prison, en total 138 ans. La cour a émis également un mandat d'arrêt contre la journaliste kurde qui ne s'est pas présentée à l'audience.

    L'avocat de journaliste Servet Ozen a demandé l'acquittement de sa cliente lors de l'audience, soulignant que les articles publiés doivent être considérés dans le cadre de la liberté d'expression.  

    La 5e chambre de la cour d'assises avait condamné, le 13 mai 2010, Vedat Kursun, ancien rédacteur en chef d'Azadiya Welat  à une peine totale de 166 ans et 6 mois de détention.

    Le 9 février 2010, Ozan Kilinç, ancien propriétaire et rédacteur en chef du seul quotidien en langue kurde, avait été condamné par contumace à 21 ans et 3 mois de prison, et privé de ses droits civiques.

    Azadiya Welat a été suspendu huit fois, dont trois fois en 2010, par la justice turque depuis qu'il sort de manière quotidienne en 2006. Au moins 9 journalistes d'Azadiya Welat sont toujours en prison.
  • Les arbres, les lumières et du lac

     

    Les arbres, les lumières et du lac

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  • Manifestation contre licenciements chez Baboo !


    Manifestation contre licenciements chez Baboo !

     

    Information aux passagers

    Annonce d’un licenciement collectif à Baboo :

    Roulette russe pour les passagers, guillotine pour les employés


    La compagnie aérienne Flybaboo a annoncé un licenciement collectif. 52 employés restent sur le carreau, en attendant les prochains. Un licenciement collectif fait à la hâte, au détriment des droits, de la sécurité et du simple bon sens. Mais pourquoi cette boucherie ?

     

     

     

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    On l’aura compris, le directeur engagé il y a quelques mois à peine l’a été pour liquider l’affaire. La jeune compagnie aérienne n’étant pas encore rentable, son principal investisseur a décidé de passer la main. On cloue quelques avions au sol et 52 des 178 employés font les frais du changement de propriétaire. Si un licenciement collectif n’est jamais une partie de plaisir, il peut se faire dans le respect de ses victimes. Ce n’est hélas pas le cas. La procédure de consultation des employés et de leurs représentants, pourtant prévue par le Code des Obligations, a été une vraie mascarade, dont le seul but était de donner le change vis-à-vis des autorités.

    Consultation bidon

    En réalité, Baboo n’a sérieusement pris en compte aucune des hypothèses émises par le personnel, ni même les simples éléments de bon sens qui prévalent dans ce type de circonstance. Pour justifier ses refus à toute proposition, la compagnie prétend qu’elle n’en a pas les moyens financiers. C’est un peu court. Ce d’autant que les employés ont trouvé des pistes d’économie permettant de financer certaines mesures proposées. A titre d’exemple, le personnel a accepté des diminutions de taux d’activité ou des gels de salaires, ceci afin de prendre en charge le coût de formations nécessaires aux employés. Aucune réponse de Baboo. Pire, l’employeur retiendra jusqu’au bout toutes les informations importantes, empêchant par là même le personnel d’obtenir les éléments utiles à sa consultation. C’est par la presse que le SSP et les employés apprendront le rachat de Baboo par Darwin, alors qu’il y avait eu une rencontre le jour même entre la délégation du SSP et la direction. Jusqu’à la liste des personnes licenciées qui ne sera jamais transmise au syndicat. Peut-être pour cacher le dernier pot aux roses, à savoir que l’employeur conserve dans son personnel des employés retraités !

    Sécurité hors contrôle

    De cette débâcle inutile, les passagers risquent aussi maintenant de faire les frais ! Tout le service sécurité de la compagnie, indispensable au respect des normes édictées par l’OFAC (Office Fédéral d’Aviation Civile), a été décimé par le licenciement collectif. Le responsable du service, seul épargné par l’employeur, donnera lui-même sa démission. Baboo continuera donc de voler, mais sans plus aucune personne apte à garantir le respect des procédures de sécurité... Une fois de plus, la compagnie tentera de donner le change aux autorités, en nommant à la hâte un prête-nom. Mais sera-ce suffisant à contrer le cafouillage général et les risques qui en découlent pour le personnel et les passagers ? On peut sérieusement en douter.

    Conflit inutile

    L’attitude irresponsable de Baboo dans cette affaire ne générera au final que chienlit et colère. Tout cela aurait pu être évité, par un simple dialogue constructif entre les partenaires. Mais à trop vouloir se défier des syndicats, l’employeur n’aura réussi qu’à se nuire à lui-même.

    Ce que réclame le personnel :

    - L’ouverture de réelles discussions, lors desquelles soient enfin transmises les informations et sérieusement envisagées toutes les pistes de solutions entre la direction et les représentants du personnel.

    Est-ce vraiment trop demander ?

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    SSP/Vpod – 6, Terreaux du Temple – 1201 GENEVE

    Tél. 022 741.50.81 – fax 022 741.50.85 – e-mail y.mugny@sspge.ch – www.sspta.ch

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    Maison Populaire de Genève

    www.assmp.org

     

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