Le journal “Le Monde” a publié un article qui a été signé par 50 chercheurs, écrivains, professeurs et journalistes, cet article montre encore comment les droits de l'homme ont été bafoués en Turquie.
Le Monde: Le grand enfermement des libertés en Turquie!
Alors que la Turquie affiche un taux de croissance qui fait rêver le reste du monde, dû à la longévité du gouvernement issu du parti islamo-conservateur AKP –, l'envers de ce tableau devient alarmant : un pouvoir hégémonique exerce une répression judiciaire toujours accrue sur les universitaires, chercheurs, éditeurs, étudiants et journalistes. Des vagues d'arrestations massives font régner la peur dans tous les milieux démocrates. La justice maintient des mois ou des années les prévenus sur la base d'accusations inexistantes, puis organise comme à Istanbul lundi un immense procès politique (193 accusés) destiné à briser le mouvement kurde civil et ses soutiens intellectuels.
Dans ce contexte, les libertés de recherche et d'enseignement sont particulièrement atteintes. Le cas le plus flagrant est celui de Büsra Ersanli : professeure de science politique à l'Université de Marmara, membre du parti légal kurde BDP qui siège au Parlement, elle a été arrêtée le 28 octobre 2011 et doit être jugée dans le cadre de ce procès (dit "KCK"). Alors qu'elle est accusée de "diriger une organisation terroriste", son acte d'accusation ne fait qu'inventorier les activités ordinaires de n'importe quel chercheur : déplacements scientifiques à l'étranger, conversations téléphoniques avec des journalistes, études comparatives sur différentes constitutions européennes ou articles parus dans des journaux scientifiques.
Ce genre d'accusations kafkaïennes est dirigé contre des milliers d'étudiants au sort également très préoccupant. Selon le récent rapport de l'Initiative de solidarité avec les étudiants détenus en Turquie (TODI), 771 étudiants se trouvent actuellement en détention, dont une large majorité est membre de l'organisation de jeunesse du BDP. Parmi eux, figure une autre Büsra, 22 ans, étudiante en science politique, qui dans ses lettres de prison souligne l'absurdité des accusations dont elle fait l'objet : des chansons en kurde trouvées dans son ordinateur, sa participation aux diverses manifestations et conférences de presse, etc. Comme elle, des centaines de jeunes gens se voient interdire d'étudier, soit qu'ils subissent de longues détentions préventives, soit qu'ils fassent l'objet des enquêtes disciplinaires menant souvent à leur exclusion des universités.
Selon la même logique, des dizaines de journalistes et d'éditeurs sont détenus pour avoir enquêté et publié comme leur profession les y engage. Posséder un ouvrage de sciences sociales devient en soi une preuve dans les actes d'accusation, rappelant les années de la dictature militaire. Comment se fait-il alors que des actes aussi ordinaires puissent être associés au crime de terrorisme ? La modification de la loi anti-terreur en 2006 a banalisé la définition du terrorisme de manière à ce qu'elle couvre la moitié des crimes énumérés dans le code pénal. Ainsi, selon l'Associated Press, un tiers des détenus accusés de terrorisme dans le monde entier se trouve dans les prisons turques. Rien d'étonnant à cela, puisque la nouvelle loi, au lieu d'établir un lien avec l'action armée, permet de criminaliser de simples actes d'expression publique. La participation à la marche des femmes du 8 Mars ou au défilé du 1er Mai devient ainsi une preuve d'affiliation au terrorisme dès lors qu'une organisation illégale a fait appel à y contribuer.
Dans le domaine de la recherche, des menaces systématiques sont exercées sur la liberté des universitaires et des chercheurs. Un rapport du Groupe international de travail sur la liberté de recherche et d'enseignement (GIT Branche Turquie) établit de nombreux cas récents d'étouffement de cette liberté. Selon ce même rapport, les chercheurs qui travaillent sur des sujets et des terrains sensibles font l'objet d'intimidation et peuvent voir leurs activités passer sous le coup de la loi anti-terreur. La mainmise du gouvernement sur la recherche est d'ailleurs attestée par la modification du statut du TUBITAK, l'équivalent du CNRS en Turquie, qui a perdu toute son autonomie – le numéro spécial de la revue de cette institution consacré à Darwin et à l'évolution a été ainsi censuré en 2009.
En découle toute une nouvelle définition de la "terreur", menée sans armes ni violence ni intention. En conséquence, la population carcérale a augmenté de 250 % en huit ans, et sur ce chiffre, la part de la détention préventive s'élève désormais à 40 %. Comme l'ont montré les récentes émeutes carcérales à Urfa, la surpopulation des prisons constitue elle-même une manière de punir les détenus. Et l'Association des droits de l'homme en Turquie a recensé des centaines de cas de torture et de traitements dégradants commis au sein des prisons pour la seule année 2011.
Toutes ces atteintes aux libertés, associées aux décisions judiciaires arbitraires, dévoilent les aspects autoritaires du gouvernement AKP et expliquent les raisons pour lesquelles la société civile turque s'inquiète de son avenir. Les milieux diplomatiques et les médias internationaux qui s'empressent de déclarer que la Turquie du premier ministre Erdogan est un pays modèle pour le Moyen Orient, pour sa stabilité politique et sa croissance économique, ferment les yeux sur le viol des libertés publiques, politiques et intellectuelles. On est loin de la démocratisation dont l'AKP s'était fait le héraut il y a 10 ans. Plutôt que de s'attaquer à l'appareil répressif de l'Etat hérité de la dictature militaire, il l'a repris à son propre compte et le dirige aujourd'hui contre tous les dissidents. Parmi eux, les chercheurs, les journalistes, les étudiants qui paient un lourd tribut au maintien d'un espoir démocratique. La voie de la liberté est de plus en plus étroite en Turquie. L'Europe doit en prendre conscience de toute urgence.
Premiers signataires :
Samim Akgönül, enseignant-chercheur à l'Université de Strasbourg-CNRS ; Salih Akin, maître de conférences à l'Université de Rouen ; Janine Altounian, essayiste, traductrice, membre fondateur d'AIRCRIGE ; Marie-Laure Basilien-Gainche, maître de conférences à l'Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle ; Jean-François Bayart, directeur de recherche au CNRS/Sciences-Po Paris ; Annette Becker, professeure à l'Université de Paris Ouest ; Avner Ben-Amos, professeur à l'Université de Tel Aviv ; Faruk Bilici, professeur à l'INALCO ; Matthias Bjornlund, chercheur au Danish Institute for Study Abroad ; Olivier Bouquet, maître de conférences à l'Université de Nice ; Hamit Bozarslan, directeur d'études à l'EHESS ; Jean-Paul Burdy, maître de conférences à l'Institut d'études politiques de Grenoble ; Lieven De Cauter, professeur au Mediaschool Rits de Bruxelles, Christophe Charle, professeur à l'Université de Paris 1-Panthéon Sorbonne ; Dominique Colas, professeur à Sciences-Po Paris ; Etienne Copeaux, historien de la Turquie ; Philippe Corcuff, maître de conférences à l'Institut d'études politiques de Lyon ; Yves Déloye, professeur à Sciences-Po Bordeaux et à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, secrétaire général de l'Association française de science politique ; Gilles Dorronsoro, professeur à l'Université de Paris 1-Panthéon Sorbonne ; Vincent Duclert, professeur agrégé à l'EHESS et à Columbia University-Paris ; Deborah Dultzin, Universidad Nacional Autonoma de Mexico ; Ragip Ege, professeur à l'université de Strasbourg ; Jean-Louis Fabiani, directeur d'études à l'EHESS ; Sylvie Gangloff, chargée de cours à l'INALCO ; François Georgeon, directeur de recherche au CNRS, ; Catherine Goldstein, directrice de recherche à l'Institut Jussieu ; Nilüfer Göle, directrice d'études à l'EHESS ; Diana Gonzalez, enseignante à Sciences-Po Paris ; Benjamin Gourisse, postdoctorant de l'Université de Paris 1-Panthéon Sorbonne ; André Grelon, directeur d'études à l'EHESS ; Gérard Groc, chercheur associé à l'IREMAN/CNRS ; Erdal Kaynar, postdoctorant de l'EHESS ; Ali Kazancigil, co-directeur de la revue Anatoli ; Raymond Kévorkian, professeur à l'Institut français de Géopolitique ; Hans-Lukas Kieser, professeur à l'Université de Zurich ; Michèle Lardy, maître de conférences à l'Université de Paris 1-Panthéon Sorbonne ; Gulçin Erdi Lelandais, Marie Curie Fellow University of Warwick ; Henri Lombardi, CNRS Lab Besançon ; Hélène Piralian-Simonyan, psychanalyste et membre fondateur de l'AIRCRIGE ; Claire Mauss-Copeaux, chargée de recherches au CNRS ; Claire Mouradian, directrice de recherche au CNRS ; Veli Pehlivan, doctorante à l'EHESS ; Jean-François Pérouse, maître de conférences à l'Université de Toulouse-II ; Dalita Roger-Hacyan, maître de conférences à l'Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; Monique de Saint Martin, directrice d'études à l'EHESS ; Emine Sarikartal, doctorante à l'université de Paris-Ouest ; Inan Sevinç, doctorant et assistant à l'Université de Strasbourg ; Roger W. Smith, professeur émérite au College of William and Mary (Williamsburg, Virginie), ancien président de l'International Association of Genocide Scholars ; Emmanuel Szurek, doctorant à l'EHESS ; Ferhat Taylan, doctorant à l'université de Bordeaux ; Lucette Valensi, directrice d'études à l'EHESS ; Murat Yildizoglu, professeur à l'université de Bordeaux, signataires de la Déclaration inaugurale du Groupe international de travail "Liberté de recherche et d'enseignement en Turquie" (GIT initiative créé à Paris le 21 novembre 2011).
http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/07/04/le-grand-enfermement-des-libertes-en-turquie_1728821_3232.html
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La CGAS rejette la nouvelle constitution
Réunie en Assemblée des délégué-e-s jeudi 14 juin dernier, la Communauté genevoise d’action syndicale a décidé, à l’unanimité des membres et des fédérations présentes, de rejeter le texte de la nouvelle constitution cantonale. Forte de ses quelques 38’000 membres, la CGAS mènera donc campagne contre un texte insatisfaisant qui n’a pas su répondre aux nécessités exprimées par les travailleuses et les travailleurs du canton.
Le NON prononcé par la CGAS sanctionne tant la forme du processus que le fond d’un document qui ne répond pas aux exigences du monde syndical, exigences d’ailleurs exprimées à plusieurs reprises à grands renforts de documents adressés aux membres de l’Assemblée Constituante, par la faîtière ainsi que par l’une ou l’autre de ses fédérations.
Droits syndicaux et démocratie sur le lieu de travail ; droit à des conditions de travail et à des revenus respectueux de la personne ; droits politiques aux résidents étrangers ; égalité réelle entre femmes et hommes à l’accès aux formations, aux professions et aux fonctions ; réorganisation des rôles et des tâches de l’Etat pour un Etat social garant de libertés, d’égalité et de solidarité ! Voilà les quelques revendications centrales posées par le mouvement syndical, qui n’ont jamais été prises en considération par la majorité des constituant-e-s.
L’arrogance de la droite majoritaire est première responsable de cet échec lamentable. En tant que syndicalistes, habitués des concertations existantes dans la pratique sociale, nous avons été frappés par l’absence de dialogue social qui a marqué les travaux de la constituante. Tout au long du processus de discussion jusqu’aux dernières négociations dites de "convergence", les intérêts de communautés entières ont été sacrifiés sur l’autel de la réussite à tout prix, comme si la nécessité d’avoir une "nouvelle" constitution soit prioritaire sur celle de travailler à une "bonne" constitution, à une constitution progressiste, qui permette à Genève de regarder vers l’avant et en direction des nombreux défis qui l’attendent ! Le regrettable marchandage autour de droits politiques des immigrés témoigne de cet état de fait : une mauvaise décision des suites d’un mauvais accord, avec des conséquences extrêmement mauvaises, notamment en terme de participation et d’intégration.
Les quelques avancées enregistrées ne peuvent donc pas pallier aux trop nombreuses faiblesses du texte qui sera soumis au peuple. Pour les raisons brièvement évoquées dans ce document, la CGAS invitera ses membres à voter NON le 14 octobre prochain (2012)
http://www.cgas.ch/SPIP/spip.php?article2132Lien permanent Catégories : Politique -
Faites de la Solidarité! Rémy Pagani, maire de Genève
Discours – Investiture du Maire de Genève – Rémy Pagani
Mardi 19 juin 2012 – Salle communale de Plainpalais
Monsieur le Maire, Cher Rémy,
Monsieur le Président du Grand Conseil, Cher Pierre,
Monsieur le Conseiller national, Cher Ueli,
Monsieur le 1er vice-Président du Grand Conseil, Cher Gabriel,
Mesdames et Messieurs les Député-e-s,
Monsieur le 1er vice-Président du Conseil municipal, Cher Pascal,
Mesdames et Messieurs les Conseiller-ère-s municipaux,
Excellence,
Mesdames et Messieurs les collaborateurs de l’administration municipale et Monsieur le Directeur général,
Mesdames et Messieurs de la Presse,
Mesdames et Messieurs,
Chères et Chers Ami-e-s,
C’est la décision du Maire! Il décide qui aura l’honneur et le privilège de prendre la parole! Il décide combien d’orateurs! Et bien, Cher Rémy, lorsque j’ai appris que c’était moi qui en serait le bénéficiaire, j’en étais fier et réjoui! Puis, dans les jours qui suivaient, je me suis dit que beaucoup d’autres autour de toi et de nous ce soir, te connaissaient bien mieux que moi et que beaucoup d’autres ici présents, auraient pu relater d’autres souvenirs plus précis voire plus croustillants.
Et bien décidément non, toi qui luttes avec acharnement contre tous les privilèges, tu as choisi de me faire ce privilège. Certes, ma modeste fonction de Président du Conseil municipal de la deuxième Ville de Suisse m’a positionné pour t’adresser ces quelques mots et je t’en remercie.
Résumer en 5 minutes Rémy Pagani, notre Maire, est voué à l’échec, tant sa personnalité est attachante et parfois désarmante. Alors, j’ai glané quelques infos et sans prétention et avec quelques touches de couleurs de l’arc-en-ciel, j’ai envie de te dire ceci:
Ta verve oratoire, ton talent de tribun, ta volonté de convaincre à tous prix, tu les as exercés pendant 20 ans, comme secrétaire syndical au SIT, dès 1987, et comme Secrétaire permanent du Syndicat des services publics, dès 1997. Ces combats pour la justice sociale, tu les connais. Car affronter le monde du travail avec ses divers pouvoirs et ses inégalités sociales a forgé l’homme que tu es. Mais tu avais démarré ta vie professionnelle dans d’autres compétences, comme assistant social, depuis 1974 et jusqu’en 1987, et notamment comme conseiller social d’un Cycle d’orientation. Moi qui suis médecin au Service de santé de la jeunesse depuis 23 ans et qui a travaillé pendant dix ans comme juge assesseur médecin au Tribunal de la jeunesse, actuel Tribunal des mineurs, je peux chaque jour apprécier la complémentarité de compétences avec les conseillers sociaux. Tu y as développé la compréhension de l’être en devenir, du jeune qui devient adulte, et dans une Société actuellement en plein changements et en devenir incertain d’une société à la recherche de la justice et de la maturité, ton expérience acquise durant toutes ces années, ne peut qu’être indispensable à notre Cité.
On m’a dit que tu es un homme extrêmement attaché à ta famille, mari et père attentif, et que les vacances dans le Bordelais, dans la région de Soulac, te sont indispensables! Mais, je n’en dirais pas plus pour ne pas offenser ta pudeur!
Rémy Pagani est l'auteur de quatre romans dont les titres sont tout un programme pas seulement électoral !
- Les beaux jours reviendront,
- Entre chien et loup,
- Confession d'un commissaire de police, et
- Étrange balade
Il est fait mention et comme on peut le lire : « le parcours de ce romancier est balisé de nombreux combats politiques. Il est parvenu à se forger une écriture directe et efficace aux côtés de squatters et d'habitants en lutte pour préserver ce lieu de vie convivial qu'est resté le quartier des Grottes à Genève et comme syndicaliste dans la défense quotidienne des salariés. ».
Dès l’âge de 16 ans (1970), tu milites :
- Participation active dans le mouvement du « Centre autonome » de la maison des jeunes de St Gervais (1970/1971)
- Participation active à l’organisation de collégiens et d’apprentis (1971-1973)
- Membre du comité de l’Action Populaire Aux Grottes APAG (1974-1984), tu es l'un des responsables du mouvement d'habitants qui a préservé le quartier des Grottes à Genève.
- Animateur et membre fondateur de la Fédération des Associations de Quartiers et d’Habitants FAQH 1981.
- Membre de l’association des Habitants de la Jonction AHJ (1984-1990)
Exemple parmi tant d’autres, il y a plus de 30 ans, tu as lutté contre la destruction du Quartier des Grottes. Toujours d’actualité, le Collectif 500 compte sur toi pour continuer à défendre ce Quartier.
Ta vie politique a débuté par un mandat de 8 ans au Grand Conseil, dès 1997. Elu au Conseil administratif en 2007, tu es réélu en 2011. Maire, tu l’a déjà été en 2009, et tu avais consacré cette année-là à la Solidarité internationale, et notamment à Gaza qui m’est cher, où je me suis rendu à 2 reprises. Cette année-là, tu as participé, le 10 juillet, à la Marche commémorative du massacre de Srebrenica, de 34 km, qui séparent Pobudje de Potocari, avec plus de 4’000 personnes.
A peine à nouveau Maire, cette année a déjà magnifiquement commencé: Nous venons de recevoir au Palais Eynard notre ami Moncef Marzouki, Président de la République tunisienne, lui que nous avions déjà reçu comme proscrit, alors qu’il sortait des geôles de Ben Ali. Samedi prochain, nous serons à Villepinte, dans la banlieue parisienne, pour soutenir les Habitant-e-s d’Achraf, et prendre la parole dans un meeting de plus 80’000 personnes, aux côtés de Maryam Radjavi, la présidente élue du Conseil national de la Résistance d'Iran (CNRI), que nous avions déjà reçu à plusieurs reprises à Genève et notamment avec toi au Victoria Hall. Mais si tu es si présent au niveau international, participant au rayonnement de notre Ville quant à ses valeurs humanitaires, tu te bats à chaque instants pour une Genève solidaire et pour une Genève respectueuse.
Comme tu le sais, cette année sera riche en combats locaux, nationaux et internationaux. Monsieur le Maire, Cher Rémy, je suis honoré et surtout très heureux, cette année durant, dans ma fonction de Président du Conseil municipal et toi de Maire de cette si belle Ville de Genève, qu’ensemble nous unissions nos efforts pour plus de paix, de justice sociale et tout simplement pour plus de respect entre nous tous, qui que nous soyions, citoyennes et citoyens de ce monde, avec ou sans papiers !
Je, nous te souhaitons une excellente année de Mairie !
Je vous remercie !
Par Jean-Charles Rielle, Président du Conseil municipal de la Ville de GenèvePhotos : Demir SÖNMEZPopulaire de Genève
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