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Droits de l'humaine - Page 28

  • Violence domestique et femmes migrantes

    Communiqué de presse

    Violence domestique et femmes migrantes

    Les lois actuelles sont insuffisantes pour protéger efficacement les migrantes victimes de violence domestique. C’est à cette conclusion qu’arrive l’Observatoire suisse du droit d’asile et des étrangers (ODAE-Suisse) dans son rapport « Violence domestique et femmes migrantes » publié aujourd’hui. Partant de sept cas particuliers, ce rapport montre les difficultés auxquelles sont confrontées les migrantes souhaitant quitter leur mari violent.

    L’autorisation de séjour des migrantes qui viennent en Suisse par le biais d’un regroupement familial n’est pas autonome, mais liée, pendant les trois premières années, à l’existence du mariage. Comme le montre le cas d’« Areva », cette dépendance entraîne régulièrement des situations problématiques pour les migrantes victimes de violence. Pendant son mariage, « Areva » a été à maintes reprises menacée et battue par son mari. Lorsqu’elle s’est séparée de lui juste avant la fin de leur troisième année de mariage, le service des migrations a refusé de prolonger son autorisation de séjour.


    Prouver la violence domestique

    La loi sur les étrangers prévoit que les migrantes comme « Areva » peuvent rester en Suisse même après leur séparation pour autant qu’elles parviennent à prouver la violence domestique. Comme « Areva » n’a été en mesure d’établir la réalité des abus subis ni par des rapports de police ni par des certificats médicaux, elle a dû quitter la Suisse.

    Ce cas d’espèce et d’autres exemples énumérés dans le rapport montrent que l’exigence de la preuve constitue un obstacle très souvent insurmontable. Si, par peur de leur mari ou par ignorance du système juridique suisse, les migrantes ne font pas constater la violence subie par la police ou par des médecins, leurs chances sont extrêmement réduites. D’autres indices, comme une attestation d’une maison d’accueil pour femmes ou le témoignage de voisins, ne sont guère pris en considération par les autorités.

    « Une difficulté supplémentaire », déclare Claudia Dubacher, secrétaire de l’ODAE-Suisse, « est que les autorités compétentes en matière de migration considèrent fréquemment la violence subie comme trop peu intense. » Selon elle, il n’est bien souvent pas facile à comprendre où les autorités fixent la limite entre la « violence » et la « violence trop peu intense ».


    Choix entre les coups et le renvoi

    Les dispositions actuelles du droit des étrangers ont souvent pour effet de pousser les victimes de violence domestique à retourner chez leur mari violent. Cette thèse est également soutenue par des expertes telles que Claudia Hauser de l’Organisation faîtière des maisons d’accueil pour femmes de Suisse et du Liechtenstein (DAO) : « Nous rencontrons souvent des femmes qui persistent à rester chez leur mari violent pour ne pas devoir retourner dans leur pays de provenance. » En outre, les femmes spécialistes relèvent que les migrantes ne sont la plupart du temps pas suffisamment informées de leurs droits et des possibilités d’obtenir de l’aide.  


    Maria Roth-Bernasconi, conseillère nationale socialiste genevoise, a maintes fois attiré l’attention sur cette problématique ces dernières années et s’est engagée au Parlement pour une protection plus efficace des migrantes victimes de violence. Elle considère l’adaptation d’une directive de l’Office fédéral des migrations annoncée pour l’été 2011 comme « un pas important dans la bonne direction ». Il est notamment prévu que les services des migrations soient désormais invités à considérer les attestations des maisons d’accueil pour femmes et autres organismes spécialisés comme des indices de l’existence d’une violence domestique. Le fardeau de la preuve pourra ainsi être quelque peu allégé pour les migrantes.

    Aux yeux de l’ODAE-Suisse, le point crucial des modifications envisagées se situe toutefois dans leur mise en œuvre et donc avant tout au niveau des cantons. « C’est seulement si les services des migrations concrétisent les changements prévus et font usage de leur pouvoir d’appréciation de manière équitable et sans arbitraire que les intérêts des migrantes victimes de violence seront mieux protégés », affirme Ruth-Gaby Vermot, présidente de l’ODAE-Suisse.

    Les chiffres de l’Office fédéral de la statistique révèlent qu’il y a en Suisse une moyenne annuelle de 22 femmes (migrantes et suisses) qui décèdent des suites de violence domestique. Selon des estimations, près de 20% de la totalité des femmes vivant en Suisse subissent des violences physiques ou sexuelles au cours de leur vie.

    Violence domestique et femmes migrantes .doc

    En cas de questions:


    Claudia Dubacher I Secrétaire centrale de l’ODAE-Suisse I 031 381 45 40 I 079 658 46 12


    Ruth-Gaby Vermot-Mangold I Présidente de l’ODAE-Suisse I 079 345 58 18

    Maria Roth-Bernasconi I Conseillère nationale, Genève I 078 781 71 13

     

    Claudia Hauser I Représentante de la DAO I 079 793 51 76

    L'Association suisse pour l'Observatoire du droit d'asile et des étrangers


    http://www.beobachtungsstelle.ch/index.php?id=428&L=1#c2780

  • Rassemblement contre dépot de déchets nucléaires au Bugey à 120 km de Genève


    Rassemblement devant le grand Conseil contre dépôt de déchets nucléaires au Bugey à 120 km de Genève
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    Maison Populaire de Genève
    www.assmp.org

  • Marche de solidarité pour le peuple syrien à Genève

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    Collectif Jasmin, Comité de soutien aux luttes populaires dans le monde arabe, solidaritéS ont organisé une manifestation de solidarité et de soutien mouvement pour la démocratie en Syrien à Genève


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    Depuis le début des protestations pacifistes contre le régime dictatorial de Bachar el‐Assad en vue d'obtenirles droits démocratiques et sociaux promis onze ans plus tôt, ce sont plus de mille martyrs qui sont tombés enSyrie, victimes d'une répression aveugle et sanglante en guise de réponse. C’est un véritable massacre !

    Toutes les régions du pays participent désormais au mouvement populaire, contre lequel l’armée et la police utilisent des fusils et des tanks, avec ordre de tuer, sans parler de la torture systématique des personnesinterpelées (hommes, femmes et enfants). Les villes de Daraa, Homs et Baniyas sont aujourd’hui littéralement
    assiégées.

    En 1982, Hafez el‐Assad, père du président actuel, n’avait pas hésité à massacrer plus de 20 000 personnes et à raser des quartiers entiers de Hama, sous prétexte de réprimer un soulèvement islamiste. Ces événements ont constitué un véritable traumatisme au sein de la population civile qui a voulu pourtant croire en son jeune président, intronisé en 2000, avant de comprendre qu'il ne différait en rien de son père. La même surdité à la voix du peuple et le même mépris pour les droits démocratiques.

    Afin de « diviser pour régner », Assad se présente aujourd’hui comme le défenseur des minorités qu’il voudrait transformer en otages du régime, contre la majorité sunnite, nourrissant ainsi sciemment les tensions intercommunautaires. En réalité, le pouvoir appartient exclusivement au clan Assad et à ses proches alliés, qui contrôlent l’armée et de larges secteurs de l’économie.

    Il accuse les révolutionnaires aux mains nues d'être des terroristes, alors que c’est lui qui recrute des bandes de voyous qu'il arme et paye afin de terroriser son peuple. Les écoles et les mosquées sont transformées en prisons et en centres de torture, les hôpitaux empêchés de recevoir des blessés qui finissent par mourir dans les rues, et même les convois funèbres deviennent des cibles pour les snipers du régime. fin de dénoncer les massacres perpétrés par le régime assassin de Bachar elAssad contre le peuple syrien, de soutenir ses revendications démocratiques et sociales et d’alerter les peuples du monde entier du bain de sang perpétré aujourd’hui en Syrie, samedi 28 mai prochain, les organisations soussignées vous appellent à marcher ensemble de la place des Nations à la plaine de Plainpalais.

    A l’initiative de : Collectif Jasmin, Comité de soutien aux luttes populaires dans le monde arabe, solidaritéS.

    Soutenu par : Acor SOS‐Racisme, AIPAZCOMUN, Association des Tunisiens et des Tunisiennes en Suisse,Association pour le droit au retour (DAR), Collectif Al‐Tahrir, Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde (CADTM), Communauté genevoise d’action syndicale (CGAS), Droits pour tous, Fondation de l’Entre‐Connaissance, Gauche anticapitaliste, GSsA, Maison Populaire de Genève,Ligue suisse des droits de l’homme, Mouvement pour le socialisme, Parti socialiste genevois (PSG), UNIA.

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    Demir SÖNMEZ
    Maison Populaire de Genève
    www.assmp.org