Je saisis cette occasion pour vous remercier encore une fois pour votre soutien précieux.
Je vous prie d’agréer, Mesdames, Messieurs, l’expression de mes plus sincères salutations.
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Je saisis cette occasion pour vous remercier encore une fois pour votre soutien précieux.
Je vous prie d’agréer, Mesdames, Messieurs, l’expression de mes plus sincères salutations.
Aujourd’hui, le 11 mai, le Comité de solidarité avec Laetitia, jeune-femme polyhandicapée genevoise qui ne touche pas son assurance invalidité ni sa rente d’impotence depuis 6 ans, s’est rassemblé devant l’Hôtel de Ville pour informer les parlementaires et les conseillers d’état sur cette situation inhumaine et scandaleuse à Genève.
Voici ses paroles: « MOI, Laetitia Ponthet, 18 ans, jeune-femme polyhandicapée genevoise, je suis allé aujourd’hui avec ma famille et les personnes qui me soutiennent, devant le GRAND CONSEIL et j’ai CRIÉ. Oui, j’ai crié parce que j'ai besoin d'être entendue par les parlementaires car cela fait 6 ANS que je ne touche pas mon Assurance Invalidité et ma Rente d'Impotence. OUI, aujourd’hui j’ai CRIÉ devant le parlement car JE VEUX ETRE ENTENDUE !"
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Pour toute demande, merci de me contacter.
Cet après-midi des dizaines d'universitaires, d'académiciens, de chercheurs, d'intellectuels et de manifestants se sont rassemblés devant l'Uni-Mail à Genève pour soutenir les enseignants Nuriye Gülmen et Semih Özakça qui font la grève de la faim depuis le 11 mars dernier, et qui se sont faits licenciés dans le cadre des purges politiques menées par Erdogan en novembre 2016. Lors de ce rassemblement, un premier discours fut prononcé par M. Pagani, conseilleur administratif de la Ville de Genève, et un second discours fut aussi prononcé par les Universitaires pour la Paix de Suisse.
Discussion de M. Pagani à l'occasion du
Rassemblement en solidarité pour Nurriye et Semih,
enseignants turcs, ayant entamé une grève de la faim
11 mai 2017 à 17h00, devant l'Uni-Mail
Chers étudiants, chercheurs et enseignants,
Merci à toutes et tous d'être venus aujourd'hui.
Nous sommes rassemblés ici pour manifester notre solidarité avec les deux enseignants turcs, Nurriye et Semih, qui ont été licenciés en novembre 2016 par les autorités turques.
Depuis 2015, l'armée et la police turque s'attaquent à sa propre population partout dans le pays et surtout au Kurdistan. Ce n'est pas tout! Plus de 4800 universitaires ont perdu leur travail. Le Président Erdogan leur reproche de soutenir le terrorisme alors qu'ils s'opposent aux crimes commis par le régime turc! Ils veulent la paix dans les régions, la démocratie et un Etat de droit!
Durant ces deux dernières années, j'ai visité à plusieurs reprises la Turquie. J'ai pu constater comment les militaires continuent à détruire la vieille ville de la capitale kurde «Dyiarbakir», malgré le fait que les murailles de cette ville soient protégées par l'UNESCO. Lors de mon dernier déplacement en avril pour assister au procès de la maire de Dyiarbakir, j'ai pu constater que celui-ci était une mascarade et ne respectait pas le droit des personnes.
Aujourd'hui, je suis solidaire avec Semih et Nurriye qui font la grève de la faim depuis le 11 mars. Leur grève de la faim est un combat – un combat pour la justice, la dignité et la démocratie. Leur grève de la faim doit nous faire agir. Le droit à la vie est le droit le plus fondamental. Il est inacceptable que des personnes licenciées ne puissent trouver d'autres recours que de mettre leur vie en danger.
En tant que membre du gouvernement de la Ville de Genève, je demande aux autorités turques de revenir à un Etat de droit. Les personnes licenciées doivent retourner sur leur lieu de travail. Le processus de paix doit reprendre. Aujourd'hui et maitenant!
Je remercie l'Université de Genève pur l'accueil des chercheurs et chercheuses menacés en Turquie.
Je salue toute solution durable et digne pour garantir à ces personnes courageuses de refaire leur vie en Suisse.
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