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  • Festival du film et forum international sur les droit humains: palmarès et remise des prix

    COMMUNIQUE DE PRESSE - CLOTURE ET PALMARES DE LA 14èME EDITION DU FIFDH

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    Le FIFDH vient de livrer son palmarès au terme d’une édition marquée par un engouement et une mobilisation exceptionnels.

    OUVRONS LE DEBAT ! Ce slogan a porté la 14ème édition du Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains (FIFDH), qui s’est définitivement imposé comme l’événement le plus important consacré au cinéma et aux droits humains à travers le monde. Du 4 au 13 mars 2016, dans 37 lieux du Grand Genève, 210 cinéastes et personnalités internationales ont présenté leurs films, participé à des débats publics de haut niveau en parallèle au Conseil des droits de l’homme de l’ONU et rencontré un public passionné lors de séances à guichet fermé.

    DEFENSEUR.E.S DES DROITS HUMAINS ET ARTISTES AU RENDEZ-VOUS

    Grande reconnaissance pour le Festival, le Docteur Denis Mukwege présent au débat « RDC: silence on viole! » à la Comédie de Genève a été reçu par le Haut-Commissaire aux droits de l'homme Zeid Ra’ad al-Hussein au Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

    Quelques moments forts de cette édition: Roberto Scarpinato, Procureur général au parquet de Palerme, a demandé la création d’un Tribunal pénal international pour le Mexique, les débats qui ont réuni Zhanna Nemtsova, une année après l’assassinat de son père l’opposant russe Boris Nemtsov, Guy Ryder, Directeur général de l’OIT, le Docteur genevois Didier Pittet, la jeune rappeuse Sonita Alizadeh ou encore, lors du débat autour du terrorisme, Alain Bauer et Deeyah Khan. Sans oublier les interventions par Skype de Robert Badinter, Vandana Shiva, Ensaf Haidar (épouse de Raif Badawi) et la Chinoise Hooligan Sparrow.

    Le FIFDH a programmé cette année 46 films documentaires et de fiction. Il s’est aussi intéressé au financement des documentaires avec l’organisation d’une fenêtre sur Good Pitch avec Britdoc et la Fondation Ford. Le cinéaste Brillante Mendoza a donné une Masterclass exceptionnelle. Nabil Ayouch, Mai Masri, Joachim Lafosse, Amos Gitai, Nanfu Wang, Hemal Trivedi et Gael Garcia Bernal ont partagé leur passion pour le cinéma, leur nécessité de dénoncer les atteintes aux droits humains et leur engagement, aux côtés des cinéastes suisses Frédéric Choffat, Jean-Cosme Delaloye ou encore Richard Dindo, tous co-produits par la RTS.

    Dans le cadre du programme pédagogique, 2'224 élèves et 188 enseignants ont assisté à 17 séances avec 41 intervenant.e.s.

    UN FESTIVAL EN PLEIN ESSOR

    Le Festival a noué 40 nouveaux partenariats comme la Fondation Ford, la Déclaration de Berne, l’ISHR, la Cinémathèque suisse, la HEAD-Genève et l’Association des Communes genevoises.

    Pour ouvrir le débat, le FIFDH est sorti de ses murs pour aller à la rencontre de nouveaux publics. Soutenu par 18 communes, il a proposé des projections, des débats et des rencontres dans 37 lieux. Des centres d’hébergement collectif de l’Hospice général à la Maison de la Paix, en passant par le CERN, la Comédie de Genève et le Musée International de la Croix-Rouge, cette volonté de mélanger les publics a été récompensée par des salles pleines et des débats de qualité.

    UN FESTIVAL PLUS CONNECTE QUE JAMAIS

    Le Festival a retransmis en direct sur sa chaîne Youtube tous les débats, qui ont également été tweetés en direct. La page Facebook du Festival a atteint 250’000 personnes en une semaine et a dépassé les 10’000 likes. Une nouvelle application mobile et une plate-forme Instagram ont été lancées avec succès.

    DIMANCHE 13 MARS

    Dimanche 13 mars, dernier jour du Festival, un débat est proposé sur le Sport et les droits humains, qui comptera sur la présence exceptionnelle de Fani Misailidi, Cheffe des affaires publiques de la FIFA. Le dernier débat traitera de l’Erythrée. Amos Gitai présentera son film Le dernier jour d’Yitzakh Rabin à Genève et à la Cinémathèque suisse.

    Le public aura l’occasion de voir ou revoir aux Cinémas du Grütli les films primés dimanche 13 mars.

    Cette 14ème édition est dédiée à l’artiste Leila Alaoui, à qui le festival a rendu un vibrant hommage en présence de Christine Alaoui, sa mère, ainsi que Nabil Canaan, son fiancé, sous les notes de We shall overcome, interprété a cappella par Barbara Hendricks.

    PALMARES OFFICIEL
    SECTION DOCUMENTAIRES DE CREATION

    Le Jury international documentaires de création était présidé par Barbara Hendricks aux côtés de Plantu, Philippe Djian, Ece Temelkuran et Daniel Schweizer.

    GRAND PRIX DE GENEVE (CHF 10'000)
    Offert par le Canton et la Ville de Genève

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    AMONG THE BELIEVERS d’Hemal Trivedi et Mohammed Ali Naqvi

    Un documentaire courageux qui aborde la question de l’intégrisme religieux qui menace la société pakistanaise. Un film qui aborde la complexité de cette question et montre le fossé qui sépare ces deux mondes. Sans juger, il laisse de la place au spectateur et permet de mieux comprendre la complexité de cette société partagée entre Djihad et démocratie. Un film sur deux Islam, le modéré et le radical qui divise le Pakistan, et ses conséquences.

    PRIX GILDA VIEIRA DE MELLO EN HOMMAGE A SON FILS SERGIO VIEIRA DE MELLO (CHF 5'000)

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    Offert par la Fondation Barbara Hendricks pour la Paix et la Réconciliation

    HOOLIGAN SPARROW de Nanfu Wang

    Le film d’une activiste qui avec beaucoup de courage et de conviction suit des protagonistes qui symbolisent la résistance face à l’impunité. Un documentaire engagé et inventif au plus près de Sparrow, une femme admirable qui incarne un des nombreux visages du combat pour les droits humains en Chine.

    PRIX SPECIAL DU JURY (CHF 3’000)

    Offert par la Fondation Barbara Hendricks pour la Paix et la Réconciliation

    A SYRIAN LOVE STORY de Sean McAllister

    La petite histoire dans la grande histoire. Un film de captation qui suit une famille, un couple en exode. En immersion, entre confidence et témoignage, le réalisateur a filmé durant cinq années cette chronique politique et familiale. Une démarche respectueuse de ses protagonistes : un couple qui progressivement se défait à cause de la guerre.

    PRIX DU JURY DES JEUNES (CHF 500)
    Offert par la Fondation Eduki

    HOOLIGAN SPARROW de Nanfu Wang

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    Ce film marie avec justesse fond et forme. Il nous a plongé dans un combat contre l’oppression et l’injustice et il nous accompagnera encore longtemps. Malgré des moyens restreints, ce documentaire présente des qualités cinématographiques rares et amène de la beauté là où il n’y en a pas.
    Jury : Léo Bastianelli, Anjali Bhundia, Charlotte Burnand, Aline Favre, Fabian Menor, Asma Lghazaoui

    SECTION FICTION ET DROITS HUMAINS

    Le Jury International Fiction et droits humains était présidé par Nabil Ayouch, aux côtés de Marcela Zamora Chamorro, Aude Py et Philippe Cottier.

    GRAND PRIX FICTION ET DROITS HUMAINS (CHF 10’000)

    Offert par la Fondation Hélène et Victor Barbour

    ZVIZDAN (Soleil de plomb) de Dalibor Matanic

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    Le jury a été touché par la thématique universelle qu’explore le film. L’auteur a une manière très originale de parler de la haine et des moyens de la dépasser. Le parti pris de faire jouer aux acteurs plusieurs rôles est à la fois intriguant et convaincant, et provoque une mise en abîme très réussie. Le jury a été particulièrement sensible à l’ancrage balkanique de l’histoire. La qualité de la réalisation est indéniable, ainsi que l’interprétation des acteurs, notamment l’actrice qui joue les différents rôles de femmes, Tihana Lazovic.

    Mention spéciale à EXPERIMENTER de Michael Almereyda

    Le jury a éprouvé le besoin de souligner par une mention spéciale l’extrême importance du sujet du film de Michael Almereyda. Ce qu’il révèle, malgré une intrigue située dans les années soixante, est indéniablement contemporain et interroge de manière très subtile les fondements de la nature humaine. Les partis pris esthétiques et l’aspect créatif du film ont enthousiasmé le jury.

    PRIX DU JURY DES JEUNES (CHF 500)

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    Offert par les Peace Brigades International

    3000 NUITS de Mai Masri

    Le jury fiction des jeunes a choisi de récompenser un film empreint de poésie malgré la violence de la situation qu’il dénonce. Le conflit israélo-palestinien y est reflété en microcosme, dans une prison de femmes. Avec une caméra brute et spontanée, la réalisatrice nous expose avec force un problème très actuel et nous encourage à refuser de nous soumettre aux abus d’un système autoritaire et injuste. Face aux violations des droits humains, son message est clair : solidarité, résistance !
    Jury : Victor Delétraz, Ceylin Gercekci, Luana Iarocci, Dylan Kummli, Samantha Morris, Emma Tjepkema


    SECTION OMCT
    Décerné par le Jury de l’OMCT, attribué à un.e cinéaste dont le film témoigne de son engagement en faveur des droits humains, pour soutenir l’écriture de son prochain film.

    GRAND PRIX DE L’ORGANISATION MONDIALE CONTRE LA TORTURE (OMCT) (CHF 5'000)

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    VOYAGE EN BARBARIE de Delphine Deloget et Cécile Allegra

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    Ce film donne la parole pour la première fois aux migrants Erythréens qui ont été près de 50’000 dans le désert du Sinaï à subir des sévices dans un but purement économique – crimes pendant longtemps tolérés par le gouvernement égyptien. Il parle de migration, défi central de cette décennie que beaucoup voient comme une menace sociétale. L’usage de la torture (et d’autres formes de maltraitance et d’esclavage) sur les migrants est généralisé et peu documenté. Il se produit non seulement dans le Sinaï mais aussi en Libye et ailleurs sur les parcours les plus fréquemment empruntés par les migrants. C’est aussi un film plein d’espoir qui montre le courage et la résilience incroyable des survivants ainsi que des personnes oeuvrant à distance pour les aider à fuir, à en finir avec l’impunité et à obtenir réparation.

    PRIX DU JURY DU CENTRE DE DETENTION DE LA CLAIRIERE

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    SPARTIATES de Nicolas Wadimoff
    Un documentaire qui suit la vie d’un éducateur qui se bat sans relâche, avec la volonté d'aider les jeunes, malgré le fait qu'il n'ait aucun moyen. Il aide les hommes et les femmes, les noirs et les blancs, les petits et les grands. Nous avons aussi aimé l’image et les scènes d’actions, quand on entend plus que la respiration du personnage.

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    <Pour voir la suite des photos >

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    ©Photography Geneva by Demir SÖNMEZ

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  • Femmes au boulot jusqu'au Tombeau!

    A l'occasion de la Journée internationale pour les droits des femmes plus d’une centaine de femmes et d’hommes ont participé à un défilé parti de la Place Bel-Air pour rejoindre la zone piétonne de la rue de Mont-Blanc avec banderoles et pancartes. Certains étaient déguisés pour pourfendre la loi concernant la retraite à 65 ans pour les femmes. "Femmes au boulot jusqu'au Tombeau", c’est bien dit!

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    Discours d’Amanda Gavilanes

    Mesdames,
    Chères membres du collectif « Egalité et travail pour tous »
    Très chères amies,

    Quelle joie et quel plaisir de nous voir toutes ici réunies en cette journée internationale de LA femme. Je vous souhaite à toutes une bonne fête ! Puissent vos maris vous couvrir de fleurs et vos enfants de beaux dessins. La vaisselle attendra demain.

    Le 8 mars est habituellement le haut lieu des féministes en tout genre qui crient leur révolte contre le système patriarcal. Il était temps que nous aussi nous fassions entendre notre voix. Il était temps que nous aussi nous nous réunissions afin de manifester notre attachement à cette valeur essentielle pour notre société qu’est le travail. Car, voyez-vous, travailler, c’est la santé ! Et ne rien faire, c’est être femme au foyer. Et cela nous ne pouvons plus l’accepter. Pendant trop longtemps, les femmes se sont cachées derrières leur soi-disant tâches éducatives et la mauvaise répartition des tâches domestiques pour justifier leur manque de productivité. Pendant trop longtemps, elles se sont plaintes d’être les victimes d’un système qui les opprime et les asservit. Cela est inacceptable. Il faut que cela cesse. Il faut que nous soyons conscientes que nos enfants ne sont pas la cause de notre malheur. C’est notre manque de réalisme qui l’est.

    A partir de maintenant, ne nous plaignons plus d’être payées moins que les hommes. Quoique nous fassions, nous devons reconnaître que nous nous investissons moins dans nos activités professionnelles car nous sommes toutes des mères avant tout. Il est donc normal que nos maris continuent à ramener le pain quotidien. Cette fameuse double journée dont parlent les féministes, n’existe pas. Une fois rentrée dans nos foyers respectifs, réjouissons-nous d’y trouver nos merveilleuses têtes blondes et de pouvoir avec bonheur et délectation leur préparer leur repas, les aider à faire leurs devoirs et faire la lessive. C’est un privilège que les hommes ne nous voleront pas !

    Il en va de même avec l’âge de la retraite. Que celles qui veulent encore longtemps porter le stigmate d’une retraite prématurée, lèvent la main ! Il est de notre devoir en tant que femmes de soutenir l’effort de notre pays en période de crise. Nous nous sommes battues pour avoir le droit de travailler. On ne nous volera plus une année de dur labeur! On ne nous forcera plus à vivre dans l’oisiveté, mère de tous les vices. Je tiens ici, a remercié tout particulièrement, M. le conseiller fédéral Berset. Lui qui dans son infinie sagesse a finalement accepté d’entendre les appels désespérés des milieux patronaux et économiques, eux qui souhaitaient tant donner aux femmes la place qui leur revient de droit.

    Soyons fières de pouvoir contribuer au redressement et à la pérennisation de notre système de retraite. Ce n’est que dans l’acceptation de nos rôles respectifs dans la société et en embrassant la complémentarité des hommes et des femmes que nous créerons un système plus juste pour tous.

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  • FIFDH est dédié à la mémoire de Leila Alaoui

    La 14ème Festival du Film et Forum International sur les droit d'humain cérémonie d'ouverture ont eu lieux le 4 mars ,Esapace Pitoëff à Genève.

    Cette édition est dédiée à la mémoire de son artiste à l’honneur, Leila Alaoui, victime il y a un mois des attentats de Ouagadougou.

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    Messager de la directrice Madame Isabelle Gattiker

    S’EMPARER DU TEMPS

    Cette édition du Festival restera à jamais marquée par une tragédie. Notre artiste à l’honneur, Leila Alaoui, a été tuée il y a 6 semaines dans les attentats de Ouagadougou. Tant d’humour, tant d’idées, tant d’avenir... et d’une seconde à l’autre, elle n’est plus là. Leila qui prenait toujours son temps, le temps d’être présente pour les gens qu’elle aimait et celui d’aller à la rencontre de son sujet : elle le saisissait tout doucement, lentement, avant de l’offrir à nos yeux. Leila qui ne savait pas que le temps, tragiquement, lui était compté.

    « On n’a pas le temps ! » Le temps nous a. Occupés. Saturés d’informations dans un monde devenu complexe, sans filtre ni filet. Tant de visages en souffrance devant nos yeux, mais si peu de moments pour se mettre à leur place. Si peu d’amour.

    Alors notre temps, pour une fois, nous ne le compterons pas. Nous le prendrons pour regarder, passionnément, des films de cinéma. Brillante Mendoza, juste après le typhon Hayan, empoigne sa caméra et construit une œuvre sous tension, directement sur les traces du carnage. Amos Gitaï s’empare de l’assassinat de Rabin pendant 2h30 magistrales. Deux temporalités, deux œuvres à la fois absolument contemporaines et parfaitement intemporelles. Et comme tous les films présentés, longuement mûries, car il faut des montagnes de patience et de volonté pour réussir à nous emmener, pas à pas, vers l’ailleurs et vers les autres.

    Il y a tant d’autres et d’ailleurs à raconter, que nous montrerons en écho d’autres formes artistiques : pour raconter le drame des réfugiés, nous proposerons également une performance théâtrale, une vidéo, une œuvre participative et des photographies. Des formes brèves, mais qui résonnent longtemps.

    Une image vaut mille mots... mais nous ne comptons rien, ni notre temps, ni notre amour et surtout pas nos mots. Personne ne sait ce que l’avenir nous réserve ? Concentrons-nous sur le présent, à travers des débats que nous avons voulus imprévisibles et surprenants, qui nous mènent de l’Erythrée au Mexique et de Riyad à Paris. Nous savons que le monde idéal n’existe pas, mais nous mettrons en lumière des personnes qui n’ont pas renoncé à faire de notre monde quelque chose de plus beau et de plus juste. Nous les écouterons vraiment, et nous les questionnerons sincèrement, parce que ce qui est vivant, c’est ce qui bouge, ce qui est en équilibre, souvent questionné et constamment réinventé, exactement comme la démocratie et nos valeurs.

    L’ambition de ce Festival est d’être, à sa toute petite échelle et avec une formidable équipe, un lieu d’expérimentation, un lieu où l’on se rencontre et un lieu de transformation. Un lieu où on efface la peur et où l’on ose le courage. Un lieu de résistance.

    Un lieu vivant, vivant envers et contre tout. Un lieu comme tu l’aurais je l’espère aimé, Leila.

    Isabelle Gattiker, Directrice générale et des programmes

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