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  • 8 mars Journée de la femme, lutte pour droit l’avortement

    Genève, cet après midi une centaines de personnes se sont rassemblées à 17h en haut de la zone piétonne du Mont-Blanc répondant à l'appel lancé par le comité pour l’avortement libre et gratuit (ALG).

    Cette année, Marche mondial des femmes a décidé ce 8 mars journée international des femmes de lutter contre l’initiative « Financer l’avortement : une affaire privée » émanent des parti de la droite conservatrice.

    Le thème fut aborder de façon détournée, les militant-es demandaient aux passant-es des informations sur leur mode de vie, notamment le tabagisme, l’alimentation, l'alcool et toute activité en principe privée qui peu déboucher sur une maladie nécessitant remboursement de la part des assurances.

    Si l'avortement est une affaire privée, le cancer du poumon, le HIV, la cirrhose, le sont aussi?

    "Pour une assurance solidaires!" C'est ce qu'une militante a demandé après qu'un groupe de femmes toute de rouge vêtues aient exécutées quelque pas d'une chorégraphie en scandant un texte sur le sujet.

    Ce rassemblement compta plusieurs représentant-es et militant-es de divers mouvements, associations, partis et syndicats.

    Pour que l’avortement soit encore remboursé par l’assurance maladie et reste un droit pour toute femme, non à cette initiative qui n'est rien d'autre qu'un énorme pas en arrière dans les acquit du féminisme!

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  • 8 mars Journée internationale des femmes,Sandrine SALERNO et Esther ALDER

    Ce matin à 10h00 les Conseillères administratives de la Ville Mesdames Sandrine SALERNO et Esther ALDER ouvrent les portes de leur bureau à toutes les femmes genevoises pour discuter des différents problèmes des femmes (logement, d’égalité des sexes, chômage, social et problèmes des associations de femmes) à l’occasion de la journée internationale des femmes.

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  • 8 mars Journée de la femme est une journée de lutte!

    8 mars : journée de solidarité avec la prisonnière gréviste de la faim, Hana Al-Shalabi

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    Dimanche 4 mars 2012 - Des Palestiniens prennent part à une manifestation en solidarité avec Hana Shalabi, une prisonnière palestinienne incarcérée en Israël et qui en grève de la faim depuis le 16 février - Photo : Mohammed Ballas/AP

    Un appel de Janan Abdu

    Un appel de femmes et d’organisations féministes annonce que la Journée des femmes doit être l’occasion d’une journée de solidarité avec la détenue administrative Hana Al-Shalabi, comme avec toutes les femmes détenues et les femmes des familles des prisonniers palestiniens.


    Dimanche 4 mars 2012 - Des Palestiniens prennent part à une manifestation en solidarité avec Hana Shalabi, une prisonnière palestinienne incarcérée en Israël et qui en grève de la faim depuis le 16 février - Photo : Mohammed Ballas/AP
    La Journée de la femme, qui marque le 8 mars, est un jour symbolique pour nous rappeler la lutte des femmes dans le monde pour briser les chaînes de sexisme.

    Cependant, il y a différentes catégories de femmes ; tandis que certaines femmes ont lutté pour la libération et l’égalité - par exemple contre la discrimination en termes de droit de vote et d’éligibilité - d’autres femmes exerçaient une domination envers les femmes d’autres groupes ethniques. Il y a parmi les femmes des débats et des différences fondamentales dans la façon de traiter certaines questions, qui dépendent de l’affiliation intellectuelle et idéologique et qui produisent des divergences parfois contradictoires ou conflictuelles.

    En Palestine, la Journée de la femme est une journée de lutte.

    Malgré certaines réalisations importantes gagnées par la lutte à travers le temps, nous, femmes palestiniennes - de la Palestine de 1948, ou de Cisjordanie et de Gaza, ou de la Diaspora, qui souffrons du colonialisme, de l’occupation, de la discrimination et du racisme - ne sommes pas encore en mesure de célébrer. Les femmes de la Cisjordanie et la Bande de Gaza souffrent des conséquences de l’occupation, et en Palestine de 1948 nous souffrons du racisme institutionnalisé dans les lois et du fait que l’Etat est l’Etat d’Israël. Cet Etat est construit sur notre terre et a déchiré nos familles par des séparations forcées.

    Les femmes palestiniennes ont le plus souffert de l’occupation et de la création de l’Etat juif. Elles ont vécu l’expulsion, la séparation, et l’instabilité dans les pays voisins. Elles continuent à vivre sous la menace de la discrimination institutionnalisée, la menace d’un déplacement local et d’un déracinement comme dans le Néguev, et elles continuent à vivre au risque de voir leurs familles déchirées par la loi de la citoyenneté raciale ...

    Nos femmes ont souffert de la captivité dans le passé à l’époque du Mandat britannique, et elles ont souffert des lois d’urgence utilisées par ce même Mandat, comme la détention administrative. Pour exemple, la militante palestinienne Sathej Nassar - rédactrice en chef du magazine « Carmel » et épouse du militant Najib Nassar - a été placée en détention administrative pendant un an sans que soit fourni le moindre acte d’accusation contre elle, et elle a été qualifiée de « femme très dangereuse ». Elle a été arrêtée le 23 mars 1939, selon d’urgence la loi n° 15B qui autorise la détention administrative, puis emprisonnée à Bethléhem jusqu’au 23 février 1940. Ce fut la première arrestation et le premier emprisonnement d’une femme responsable politique palestinienne.

    Pendant la grève générale et la grande révolution de 1936, les autorités du Mandat ont arrêté de nombreuses femmes et les ont mises en prison pendant des années, jusqu’à sept à dix ans, sous l’accusation d’avoir caché ou fait circuler des armes. En 1937, la militante féministe Maseel Maghanam a écrit un livre en anglais intitulé : « La femme arabe et le problème de la Palestine : Ne parlons pas des droits des femmes, tant que nous sommes sous occupation ». Elle voulait signifier que les femmes avaient d’abord besoin d’êtres complètement libérées de l’ensemble du système de l’occupation qui tue les libertés et provoque la violence.

    Dans le cas des Palestiniennes, Israël développa cette violence en tuant et en emprisonnant des femmes tout en étant incapable de favoriser une prise de conscience ou d’empêcher la violence qui découlent des conditions socioéconomiques particulièrement dures supportées par les familles palestiniennes (le chômage, la pauvreté, les déplacements forcés, les expulsions et les démolitions de maisons, entre autres éléments).

    Les femmes palestiniennes continuent aujourd’hui de payer le prix fort de l’occupation, et souffrent de l’occupation et de tout ce qu’elle implique. Le Mur de l’apartheid démembre les familles et entrave terriblement les liens humains au sein même des familles. Nos femmes paient ce prix en captivité, détentions, enquêtes et insultes, et paient le prix de la plus longue occupation de type coloniale depuis la fin du régime d’apartheid en Afrique du Sud.

    Les femmes et les jeunes filles palestiniennes paient le prix de la captivité des membres de leur famille et souffrent de discrimination dans les prisons où l’administration pénitentiaire empêche tout contact entre les prisonniers politiques et leur famille, ce qui n’est pas le cas pour les prisonniers politiques juifs ou pour les criminels arabes ou juifs. Cette administration ne permet pas que le prisonnier palestinien puisse embrasser sa famille, même dans les moments les plus difficiles comme dans les cas de décès.

    La prisonnière palestinienne Hana Al-Shalabi a annoncé qu’elle était en grève de la faim pour protester contre une nouvelle arrestation et détention administrative, après avoir été libérée dans le cadre de l’accord « Wafaa Al-Ahrar » en octobre 2011.

    La détention administrative consiste à enlever une personne sans qu’elle ait droit à un procès et sans même fournir d’acte d’accusation. Il y a 307 détenus « administratifs » dans les prisons israéliennes, dont trois femmes. Le nombre total de femmes détenues est de 6 à ce jour, après que la majorité des prisonnières aient été libérées dans le dernier accord.

    Faisons du 8 mars 2012 une journée de solidarité avec les prisonnières palestiniennes, et rassemblons les organisations et les mouvements féministes autour de cette cause.

    * Janan Abdu est une militante féministe palestinienne et l’épouse du prisonnier politique palestinien en Israël, Ameer Makhoul


    http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=11884