Aujourd'hui ma 500ème notes
depuis le 18 novembre 2008
UN GRAND MERCI A TOUTES ET A TOUS
©Demir SÖNMEZ
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Aujourd'hui ma 500ème notes
depuis le 18 novembre 2008
UN GRAND MERCI A TOUTES ET A TOUS
©Demir SÖNMEZ
Aujourd'hui place du molard plus de cinquante personnes se sont réunies pour composer une chaîne de mendiants pour soutenir la pétition lancée par la gauche et un grand nombre d'associations visant à abroger la loi 11a du grand conseil qui criminalise la mendicité et donc la pauvreté. Cette loi en plus d'être xénophobe est coûteuse: plus de 20 millions pour aucuns résultats si ce n'est d'utiliser la force de police à mauvais escient. Il faut donc la supprimer!
NON À LA CRIMINALISATION DE LA MENDICITÉ !
L’article 11 A alinéa 1 de la Loi pénale genevoise prévoit que : « Celui qui aura mendié sera puni de l’amende ».
Cette disposition légale, mise en application depuis le 29 janvier 2008, doit être abrogée car elle est :
INHUMAINE
Une société respectueuse des droits fondamentaux ne peut punir une personne uniquement parce
qu’elle est pauvre et demande l’aumône.
Le Tribunal pénal genevois a défini la mendicité comme « tout comportement tendant à récolter de l’argent ou de la nourriture donnée par charité afin de subsister ». Ainsi, faire appel la générosité de tiers pour survivre constitue une infraction et peut entraîner le prononcé d’une amende. En cas de non-paiement, l’amende sera commuée en peine privative de liberté. À Genève, on peut donc être amendé et jeté en prison, lorsque dans une situation de précarité on ose solliciter la générosité des passants en mendiant.
Il y a aujourd’hui en Suisse des personnes pour lesquelles la mendicité est devenue la seule possibilité de survivre.
En pénalisant les plus humbles, Genève, riche d’une longue tradition humanitaire, bafoue ses valeurs : la liberté, l’accueil des plus démunis et le respect de la dignité humaine. Respectons la générosité et la solidarité citoyenne au lieu de les proscrire.
DISCRIMINATOIRE
Cette disposition a été votée dans le but manifeste de réprimer les Roms, population peu nombreuse mais visible. En ancrant dans le tissu légal des mesures punitives clairement discriminatoires, elle contribue à la banalisation de l’ostracisme envers la population rom. De nombreux abus de la part des autorités ont d’ailleurs fait suite aux mesures d’amendement (harcèlement, confiscation de leurs biens, évacuations musclées, destruction de leurs abris de fortunes, etc.), enfonçant encore davantage les Roms dans la pauvreté.
Les Roms sont une cible aisée pour certaines autorités dans un contexte social et économique de plus en plus précaire. Une partie grandissante de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté et les Roms en sont l’aspect le plus manifeste.
STIGMATISANTE
En criminalisant la pauvreté, on porte atteinte à la dignité de toutes les personnes qui vivent dans
la précarité en Suisse.
Criminaliser la misère s’inscrit dans la suite logique du démantèlement des acquis sociaux des dernières années. Si cette disposition légale répressive frappe aujourd’hui plus particulièrement les Roms, elle pourrait viser demain de plus en plus d’exclus de notre système de protection sociale.
INEFFICACE
Aucune baisse du nombre de mendiants n’a été observée depuis l’entrée en vigueur de cette disposition légale. Elle donne surtout l’impression aux citoyens que les pouvoirs publics agissent, alors qu’elle ne résout rien.
Par ailleurs, la mendicité à Genève n’est pas le fait d’organisations criminelles. Mendier n’est pas un choix de vie, mais une question de survie, liée à une urgence sociale.
COÛTEUSE
L’application de cette disposition légale est très onéreuse : selon le Conseil d’Etat, la criminalisation de la mendicité a coûté trois millions de francs au cours de la période examinée de seulement 18 mois, sans compter les frais de justice et de fonctionnement de la police.
En réalité, l’ensemble des coûts engendrés à la charge des contribuables pourrait avoisiner les 20 millions de francs suisses ! Cet argent devrait être utilisé de manière bien plus constructive et appropriée.
l’AUTRE CÔTE DU MONDE
Histoires de la Suisse humanitaire
Film documentaire interactif et Exposition
Du 17 février au 31 mars 2012
Mardi - vendredi 10h – 19h, samedi 10h – 19h
Bibliothèque de la Cité
Place des Trois-Perdrix 5, 1204 Genève
Nombreux sont les Suissesses et les Suisses qui s’engagent quotidiennement au cœur des crises et dans des régions en guerre, lors de catastrophes naturelles, dans la coopération au développement ou pour les droits humains. Un travail exigeant, épuisant, excitant, tantôt couronné de succès et tantôt dominé
par la frustration.
Réalisé par humem (Humanitarian Memory) ce film documentaire interactif
vous invite à un voyage de l’autre côté du monde.
Il raconte l’histoire de la Suisse humanitaire à travers le regard des Suissesses et des Suisses qui se sont engagés sur le terrain depuis 1945 pour un monde meilleur et plus juste.
Le public décide du déroulement du film au moyen d‘une télécommande individuelle.
Une nouvelle expérience de cinéma documentaire à ne pas manquer!
Visionner aussi le film interactif L’autre côté du monde sur bornes interactives dans les Bibliothèques municipales de : Jonction, Saint-Jean, Pâquis, Vieusseux
Bibliothèque municipale de la Cité
DI /LU : fermé
MA /ME / JE / VE : de 10h à 19h
SA : de 10h à 17h
Des éléments d’exposition accompagnent le film :
- 2 bornes interactives pour découvrir le film individuellement
- 1 borne interactive qui présente les films réalisés dans le cadre du concours de courts-métrages sur la Suisse humanitaire (2010-2011)
- des photos et des textes qui vous informent sur l’histoire de l’aide humanitaire et la coopération
jeudi 23.02 18h30
Bibliothèque de la cité
rencontre/table ronde sur le thème de la coopération
En marge de l’exposition audiovisuelle interactive L’autre côté du monde – histoires de la Suisse humanitaire
Genève, ville internationale par excellence et siège de nombreuses organisations internationales, vient en aide aux plus démunis à travers le monde. Quel bilan peut-on tirer de l’engagement de la Ville de Genève et des très nombreuses ONG genevoises à l’heure où l’on constate que l’écart entre riches et pauvres continue de croître, que les famines déciment des populations entières et que l’accès à l’eau potable et à la santé font encore défaut dans de nombreuses régions du globe? Quelles sont les perspectives d’avenir pour une coopération plus efficace et pour réduire les injustices à travers le monde?
Avec la présence de M. Gérard Perroulaz du Fonds de la Ville de Genève dédié à la Solidarité internationale
et M. Olivier Berthoud de la Fédération genevoise de coopération.
Modération : M. Benito Perez, corédacteur en chef du journal Le Courrier
vendredi 09.03 18h30
Bibliothèque de la cité
rencontre/table ronde sur le thème de l’humanitaire
En marge de l’exposition audiovisuelle interactive L’autre côté du monde – histoires de la Suisse humanitaire
Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) et Médecins Sans Frontières (MSF) sont deux organisations majeures qui agissent dans les régions en crise depuis des décennies.
MSF est fondé au début des années 1970 par des médecins français qui travaillent pour le CICR au Biafra. Ils créent une organisation qui se permet de dénoncer les injustices et qui prend le parti des victimes, ce que le CICR tenant à une stricte neutralité ne pouvait pas faire. Aujourd’hui, les deux organisations interviennent souvent ensemble. Les divergences du passé ont-elles disparu ? Quels sont les nouveaux enjeux pour l’action humanitaire du XXIe siècle?
Avec la présence de M. Yves Daccord du CICR
et M. Bruno Jochum de MSF
Modération : Mme Esther Mamarbachi, productrice et présentatrice d’INFRAROUGE
Pour plus d’infos : M. Marc- Antoine Schüpfer, Membre du comité de direction (Mob. +41 (0) 78 66791 02)
www.humem.ch <http://www.humem.ch> et <http://www.ville-ge.ch/bm>
Maison Populaire de Genève
www.assmp.org