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  • Sixième Grève Mondiale des Stagiaires - Journée internationale d'action contre les stages non rémunérés

    Le lundi 21 février 2022, la Grève Mondiale des Stagiaires a eu lieu au cœur de la Genève internationale à la Place des Nations. Les jeunes du monde entier s'unit une fois de plus pour s'opposer à l'exploitation et à l'exclusion entretenues par les stages non rémunérés, et plaident pour des stages accessibles, équitables et de qualité. La journée d'action s'est déroulée dans le cadre d'une grève afin de démontrer la capacité d’organisation croissante des effectifs de stagiaires.

    Le mouvement se poursuit depuis sept ans avec un plaidoyer continu pour des stages plus équitables. Depuis lors, quelques-unes des principales agences des Nations Unies, dont le HCR, le PNUD et l'OMS, ont décidé de rémunérer leurs stagiaires. D'une part, les stagiaires actuels des Nations Unies ont saisi le symbolisme de cette journée pour envoyer un courriel au chef de l'ONU et lui demander de clarifier sa position sur les stages non rémunérés. D'autre part, ils visent à mobiliser les missions permanentes - les principaux acteurs de la cinquième commission administrative et budgétaire de l'AGNU, où les discussions sur un point important concernant les stages équitables reprendront le mois prochain.

    Sous le slogan "Rémunérez vos stagiaires" ("Pay Your Interns!") une vingtaine de manifestants se sont réunies sur la Place des Nations de midi à 14h00 pour demander des stages équitables et rémunérés, dans le but de faire pression sur le Secrétariat de l'ONU et d’exiger que les dirigeants de l'ONU "joignent le geste à la parole" dans la lutte contre les inégalités croissantes et le travail précaire.

     

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  • Ma langue est mon identité

    Rassemblement de la communauté kurde devant l’ONU pour appeler la libération de Mlle Zara Mohamamdi, enseignante kurde, emprisonnée par l’Iran.

    Aujourd’hui, à l’occasion de la journée internationale de la langue maternelle, un nombre important de la communauté kurde à Genève ainsi que quelques personnalités politiques suisse et de la société civile se sont rassemblée à la place des Nations Unies ce lundi pour demander la libération de Mlle Zara MOHAMAMDI, enseignante de la langue kurde, qui a été condamnée à 5 ans de prison par le régime iranien.


    Les personnalités suivantes ont pris la parole  et ont exprimé leur soutien à la cause de Mlle Zara Mohammadi, à cette occasion:


    Madame Laurence Fehlmann Rielle, conseillère nationale, Madame Joelle Fiss, députée au grand conseil genevois, Mme Christina Kitsos conseillère administrative de la ville de Genève, Mme Merce Monge de l’UNPO. Il faudrait souligner que les deux sœurs de Mlle Zara domiciliées en Suisse étaient également présentes. Mlle Kani Mohammadi la cadette de la famille s’est également exprimé et a demandé à la communauté internationale notamment la Suisse de soutenir Zara et demander sa libération a l’Iran.

    La réunion a été organisée par l’Assoiciation pour les Droits Humains au Kurdistan-Genève (KMMK-G) et l’UNPO.

     

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  • Des avions de guerre turcs ont bombardé le camp de réfugiés des Nations unies

     
    Le 1er février 2022, le camp de réfugiés de Mahmur, affilié à l'ONU, dans le nord de l'Irak, la zone de peuplement yézidi de Shengal et la ville de Derik au Rojava ont été bombardés par des avions de guerre turcs. Les attaques d'avions de combat turcs contre le camp de réfugiés de Mahmur administré par l'ONU, ont causé la mort de 5 personnes et en ont blessé de nombreuses autres.
     
    Sous l'assurance de l'ONU, 12 000 personnes vivent dans le camp de Mahmur. Le bombardement d'un camp de réfugiés affilié au Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) par des avions de combat turcs est contraire au droit international et aux droits de l'homme. 
     
    La Turquie continue de commettre commettre des crimes de guerre et des crimes contre l'Humanité.
     
    Les Kurdes se sont rassemblés aujourd'hui, le 2 février 2022, sur la place de l'ONU à Genève pour protesté contre les attaques de la Turquie contre le peuple kurde et contre le silence de l'opinion publique internationale.
     
    Les manifestants ont notamment appelé l'ONU et les institutions internationales à prendre des mesures immédiates et à mettre fin au plus vite aux attaques de la Turquie contre le peuple kurde.
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    Communiqué de presse 2 février 2022 Groupe de théâtre Em Sanogerin , Volksbühne Basel. Créer une opinion publique !
     
    Hier soir (1er février), nous avons appris que le camp de réfugiés de Machmur en Irak a été bombardé par des avions de combat turcs (à 400 km de la frontière turque).
     
    En même temps, la zone de peuplement yézidi de Shengal a été bombardée à trois endroits, dont le plateau de Serdescht sur lequel vivent les réfugiés et un village du Rojava (nord de la Syrie) près de Dêrîk. Nous avons téléphoné à des personnes de Machmur - nous n'avons pas encore d'informations plus précises sur les autres régions.
     
    A Machmur, il y a un grand nombre de personnes blessées, dont beaucoup de blessés graves et un mort. Une odeur âcre s'est répandue après le bombardement - on suppose que l'armée turque a utilisé des armes chimiques.
    Nous sommes en colère et ne voulons pas nous taire. Nous avons vécu avec les habitants de Machmur pendant notre travail (travail théâtral avec la troupe de théâtre de Machmur et avec des élèves de Machmur), nous avons eu un aperçu de leur vie et de leurs structures et nous avons été profondément impressionnés par ce qui a été et est construit là-bas.
     
    Les attaques visent à semer la panique et à intimider la population de Shengal, Maxmur et Rojava, dans le but de les pousser à quitter le pays et à se distancer du mouvement de libération. La population de Maxmur a fui la Turquie il y a plus de 27 ans, fuyant la terreur et l'extermination. Dans leur camp de réfugiés autogéré, ils ont construit un modèle de société axé sur les valeurs de l'être humain, démocratique de base, égalitaire et tourné vers l'avenir, inspiré de la philosophie d'Abdullah Öcalan. Il en va de même pour la population de Shengal et du Rojava.
    Ils ne se laissent pas expulser ! Car ce que la population a construit avec le mouvement de libération au cours des dernières décennies est une possibilité réelle et sérieuse de vivre loin de l'exploitation, de la guerre et de la destruction.
    Ils ont besoin de notre solidarité concrète et diversifiée :
     
    Faire connaître les acquis de la population de Maxmur, Shengal, Rojava ; faire pression sur les gouvernements européens - pour qu'une zone d'exclusion aérienne soit enfin instaurée au-dessus des régions kurdes d'Irak, de Shengal et du nord de la Syrie, afin de protéger la population !!! Et un arrêt immédiat de toutes les l'arrêt immédiat de toutes les exportations d'armes et de pièces détachées vers la Turquie !