Les attaques contre l’Arménie perpétrées par l’Azerbaïdjan et la Turquie ont été condamnées lors d’un rassemblement de protestation dans la capitale suisse.
Plus de mille personnes, des Arméniens, des Suisses, des Turcs, démocrates et révolutionnaires, des Syriens et bien d’autres ont participé à la manifestation organisée par les Associations arméniennes de Suisse sur la place fédérale de la capitale Berne, ont dénoncé les attaques militaires en Arménie et dans la zone montagneuse du Karabakh de la part de l’Azerbaïdjan et de la Turquie.
Lors de la manifestation, le président honoraire de l’Association Suisse Arménie Sarkis Shahinian, le député du parti PDC Stefan Müller-Altermatt, l’ancien député et ancien Président du parti suisse des Verts Ueli Leuenberger et le père Goosan Aljanian ont fait chacun un discours.
Les intervenants ont été condamné les attaques barbares commencées en Arménie et dans la zone montagneuse du Karabakh par les deux dictateurs Aliyev et Erdoğan.
Ils ont dénoncé en particulier le fait que les mercenaires et djihadistes d’Erdoğan continuent à faire la guerre et commettent des crimes contre l’humanité des peuples irakien, syrien, libanais et kurde, et viennent de commencer avec le dictateur azerbaïdjanais Aliyev une guerre génocidaire contre le peuple arménien.
Il a été réclamé que les dictateurs Erdoğan et Alivey soient déclarés persona non grata par tous les autres pays, que les relations économiques de ces pays doivent cesser avec la Turquie et Azerbaïdjan, ainsi que les ventes d’armes, les importations de pétrole et de matières premières, et enfin que les attaques contre l’Arménie de la part de la Turquie et de l’Azerbaïdjan doivent cesser.
D’autre part, la co-présidence du groupe pour l’amitié Suisse-Arménie a fait une conférence de presse en condamnant les attaques militaires de l’Azerbaïdjan et de la Turquie en Arménie.
Communiqué de presse de la coprésidence
du Groupe parlementaire d’amitié Suisse-Arménie
Pour publication immédiate
Aggression militaire de l’Azerbaïdjan et de la Turquie contre l’Arménie
Berne 30.9.2020 - La coprésidence du Groupe parlementaire d’amitié Suisse-Arménie est fortement préoccupée par la récente escalade militaire menée par la coalition entre l’Azerbaïdian et la Turquie contre l’Arménie et le Haut Karabakh.
Les coprésidents du groupe condamnent fermement l’attaque d’envergure lancée délibérément le matin de dimanche 27 septembre 2020 tout au long de la ligne du cessez le feu entre le Haut Karabagh et l’Azerbaïdjan par les forces armées de Bakou, à l’aide de moyens terrestres, aériens et de missiles et demandent au Conseil fédéral d’intervenir immédiatement pour parvenir à un arrêt immédiat de cette attaque contre le territoire du Haut Karabagh et de l’Arménie, notamment contre la population civile, comptant déjà des victimes. Ces attaques nous ramènent aux moments les plus sombres de la guerre, lorsque en 1991- 1992 Stepanakert était bombardée par les forces azéries.
Hier matin, l’Azerbaïdjan a aussi attaqué le territoire de la République d’Arménie, dans la région de Vardénis, ciblant l’infrastructure civile da la ville et provoquant des victimes civiles. Tard dans l’après-midi, une attaque militaire est venue directement de la Turquie qui, violant l’espace aérien arménien, a abattu un avion de l’armée arménienne sur son propre territoire, ce qui équivaut à une déclaration de guerre. La présidence de notre Groupe condamne fermement cet acte de violation flagrante du droit international.
La coprésidence du Groupe se reconnaît dans les efforts prodigués par l’OSCE - dont la Suisse fait partie - notamment par le Groupe de Minsk, pour parvenir à une solution négociée et pacifique du conflit, tout en tenant compte des principes dits de Madrid, recoupant le droit à l’autodétermination, l’inviolabilité des frontières et une solution impérativement pacifique du contentieux. L’usage de la force, d’autant plus contre la population civile, est inacceptable et doit être condamné sans faute.
La coprésidence du Groupe est aussi très préoccupée par le rôle croissant de la Turquie dans ce conflit, allant bien au-delà d’un simple rapport de fraternité avec l’Azerbaïdjan et constituant non seulement une grave violation du droit international, mais un grave facteur de déstabilisation pour toute la région.
Les coprésidents du Groupe parlementaire d’amitié Suisse-Arménie
Isabelle Moret, Conseillère nationale Marianne Streiff Feller, Conseillère nationale Lisa Mazzone, Conseillère aux Etats
Carlo Sommaruga, Conseiller aux Etats
Les soldats du dictateur Erdoğan, les djihadistes, ainsi que les légionnaires de l’Azerbaïdjan sont rémunérés. Économiquement la Turquie étant au bord du gouffre, elle paye des soldats pour l’Azerbaïdjan. Au front dans cette guerre il y a les soldats turcs, les commandants turcs, les djihadistes soutenus par la Turquie, les avions de combats turcs, les avions de chasse sans pilote turcs, les drones turcs, soit l’armée turque. «Nous serons avec toutes nos forces aux côtés de l’Azerbaïdjan» a déclaré le dictateur Erdoğan, il en récupère le coût auprès d'Aliyev. L’amitié de ces deux dictateurs vient des affaires sales reposant sur le génocide arménien. Le dictateur Erdoğan tente de sauver son économie au bord de la faillite en vendant ses services militaires à l’Azerbaïdjan.