Dans la lutte contre cette crise, chacun doit mettre la main à la pâte et prendre ses responsabilités.
Plus spécifiquement, ce processus de crise doit être surmonté dès que possible. Aucune petite entreprise ne peut résister à une crise semblable plus de 6 mois. Des dizaines de milliers d’entre-elles devront fermer leurs portes et, en conséquence, des centaines de milliers de personnes se retrouveront au chômage. Le pays devra donc faire face à des crises économiques, sociales et politiques encore plus importantes. Sachez le, un danger encore plus grand que le Coronavirus frappe à notre porte!
Notre monde vit des jours de quarantaine depuis des mois avec le coronavirus qui a commencé en Chine et qui s'est propagé dans le monde entier.
Je n'ai pas à expliquer le coronavirus avec une théorie du complot. La seule chose que je sais, c'est que je savais que nous allions vivre ces jours. Pire, tout le monde devrait maintenant accepter ce mode de vie et il n'est pas nécessaire d'être un devin pour savoir que les jours à venir seront encore pires.
Et pourquoi cela? Nous avons tous la réponse, nous le savions, mais nous avons gardé le silence ou nous n’avons pas osé lever nos voix, à cause de nos préoccupations personnelles. Nous avons joué aux trois singes pour maintenir notre position économique, sociale et politique. Nous avons fermé nos oreilles aux cris des militant-e-s engagé-e-s et lanceurs d’alerte, pire on les a poursuivis en justice ou tout simplement éliminés physiquement.
Alors que l'ADN des organismes vivants se faisait manipuler, nous avons suivi cela comme si nous regardions des films de science-fiction. En fait, les films de science-fiction que l’on nous présentait annonçaient l’arrivée de ces jours-ci. Malheureusement nous ne comprenions pas, mais maintenant nous vivons ces scènes.
Des armes variées ont été fabriquées afin que les gens s'entretuent. Des pays et des villes ont été effacés de la carte, des centaines de millions de personnes ont été condamnées à vivre une vie d’exilé.
Des bombes chimiques ont été fabriquées, détruisant les hommes, les êtres vivants et la nature en quelques secondes.
Aujourd'hui, cependant, ce sont plutôt des armes biologiques (des virus) qui sont perfectionnées. J’ignore si précisemment le coronavirus est une arme biologique ou non, mais les résultats suggèrent qu'il peut être utilisé comme une arme biologique.
En modifiant les caractéristiques génétiques des plantes et des animaux, l’alimentation naturelle a été remplacée par une alimentation industrielle et basée sur des OGM. Il est devenu presque impossible de trouver des produits naturels sur terre. Les gènes des légumes, des fruits, des aliments pour animaux, des fruits de mer, des légumineuses et la génétique de toutes les plantes trouvées dans la nature ont été manipulés.
Avec les centrales nucléaires, l'énergie nucléaire, les armes nucléaires, les explosions nucléaires et les déchets nucléaires, notre monde est devenu un dépotoir nucléaire. Est-il possible de vivre en bonne santé dans cette décharge nucléaire?
Alors que les forêts, poumons de notre globe terrestre, sont devenues des cendres en quelques jours, des millions de variétés animales et végétales ont été détruites par les flammes.
Les océans, les mers, les ruisseaux et les lacs sont devenus les lieux de stockage de toutes sortes de restes, tandis que toutes les espèces vivantes et végétales qui y vivent sont menacées d'extinction.
Selon le Forum économique mondial, les 26 milliardaires les plus riches du monde auraient une richesse égale à l'actif total de 3,8 milliards de personnes représentant 50% des plus pauvres du monde.
Selon les données de l'ONU, un enfant meurt de faim toutes les 5 à 10 secondes sur terre.
Selon le rapport de l'UNICEF, en 2016, 15 000 enfants de moins de cinq ans ont perdu la vie chaque jour dans le monde. La plupart de ces décès ont été causés par des maladies curables.
Réfléchissons quelque peu: Que faisions-nous quand 15 000 enfants en moyenne mourraient chaque jour? Ou alors que faisions-nous ou quelles précautions prenions-nous pour mettre un terme à la mortalité enfantine, alors que toutes les 5 à 10 secondes un enfant mourait de faim? Alors que tout le monde sans aucune exception agit contre le coronavirus, des mesures de précaution sont annoncées, les laboratoires de recherche économiques et sociales tentent de trouver l'antidote du virus 24 heures sur 24, tandis que les pays sont mis en quarantaine...
Savez-vous ce que nous faisions pour empêcher les enfants africains de mourir de faim et d'épidémies, de bombes et de mines dans les zones de guerre? Bien sûr que nous le savons!
Le coronavirus a frappé à notre porte, le système du profit et encore plus de profit, c’est-à-dire un concept qui légitime toutes sortes de méthodes qui permettent d’ajouter encore plus de richesse à leur richesse, est un concept visant à établir la richesse et la domination personnelles, et non les intérêts de l'humanité, et le système s'est agenouillé devant le corona, en fait, il s’est agenouillé devant le monstre qu’il a créé lui-même.
Les activités de production, commerciales et de services dans de nombreux pays ont été arrêtées jusqu'à nouvel ordre. Le système est complètement verrouillé et se trouve sous la menace d’être paralysé.
Les pauvres, les chômeurs, les travailleurs, les petits producteurs et les petits commerçants ont de nouveau pâti de cet environnement chaotique.
La crise du coronavirus a de nouveau été une opportunité pour les riches. Tout en débloquant la totalité de leurs ressources économiques afin d’éponger les pertes des grandes entreprises, les gouvernements se contentent d'expliquer aux autres segments de la société, constituant pourtant la majorité (les PME, les indépendant-e-s, les salarié-e-s, les familles pauvres, les chômeurs, etc.), qu'ils fourniront des conseils, des instructions et des aides minimales.
La situation n'est pas différente en Suisse et à Genève. Les décisions des membres du Conseil fédéral déterminent le sort de tout le pays. Tout en prenant des mesures économiques urgentes pour soutenir les grandes entreprises, les banques et les assureurs la situation des autres segments de la société reste incertaine.
La solidarité sociale est souvent mentionnée lorsque tout le fardeau de la crise se fait supporter par les plus démuni-e-s de la société. Cependant, aucune grande entreprise ou banque ne manifeste sa solidarité face à cette crise en déclarant à ses clients qu'elle retardera leurs dettes ou ne réclamera des loyers pendant quelques mois; les entreprises de télécommunication ne déclarent pas à leurs abonnés qu’elles offriront des communications gratuites pendant quelques mois. Pourtant, ces nantis ont intérêt à se responsabiliser et soutenir les entités et personnes en difficulté (PME, salarié-e-s, indépendant-e-s, etc.) afin de traverser sans trop de dégâts cette période spéciale. En cas de prolongement de la crise sanitaire (quelques six mois suffiront) et s’il n’y a pas de soutien financier, des centaines de milliers de personnes se trouveront au chômage et les nantis précités ne trouveront plus personne solvable pour consommer leurs produits. Cela provoquerai une crise économique, sociale et politique sans précédent.
Au coeur de la solidarité sociale, les centres de santé et ceux et celles qui y travaillent en paient le prix. Je les salue respectueusement, ces salariés qui, sans se soucier au niveau personnel et sans un intérêt personnel quelconque, assument tous les risques.
Rien ne sera plus comme avant!
Généralement parlant, il n'est pas possible de récupérer ce que nous avons perdu, mais il nous incombe de protéger notre planète à partir de maintenant et de la rendre plus vivable.
Il n'est pas très difficile d'y parvenir. Un monde qui protégera l’homme et la nature; un monde qui le servira; lui offrira les sciences; créera les conditions de vie maximisant les valeurs humaines et non pas les profits; où le droit de produire, de partager et d'utiliser, de protéger les personnes et la nature prévaleront; en somme, un monde qui comprendra des gens qui s’expriment et vivent librement, administrés par des dirigeants à leur service et qui ne les mépriseront pas en leur regardant de haut; un salaire égal pour un travail égal; une société égalitaire, dépourvue du patriarcat,... préserveront le monde des nouvelles catastrophes. Un style de vie opposé, c’est à dire le maintien du statu quo, serait annonciateur de nouvelles catastrophes.
Genève, le 02 avril 2020