Environ mille manifestants se sont rassemblée sur place des Nations offensive Turque contre Efrin et contre le Rojawa.
Les manifestant crient « Non au dictateur Erdogan » « Erdogan assassin » « Turquie terroriste » « Vive la résistance d’Afrin » « Les nations unis doivent prendre d’urgente mesure! »
La ville de Genève appelle la Turquie à respecter la convention de Genève
Communiqué de presse
24 janvier 2018
Aux représentant-e-s des médias
Offensive turque en Syrie : la Ville de Genève
appelle au respect des Conventions de Genève
La Ville de Genève est très inquiète du non-respect des principes fondamentaux des Conventions de Genève depuis les bombardements aériens menés par l’armée turque, notamment contre le camp de réfugiés de Rubar, qui ont débuté le 20 janvier 2018.
Dans le canton d’Erfîn, situé dans la région de Rojava en Syrie, la population a doublé en 5 ans de conflit pour s’établir à 400’000 personnes sous l’effet des refugié-e-s. L’assistance humanitaire a été fournie par des organisations locales et très peu d’aide internationale a pu parvenir dans cette région relativement sûre et stable, mais très fragilisée par le conflit.
Depuis le 20 janvier 2018, l’armée turque bombarde le centre du canton d’Erfîn et les districts de Cindirêsê, Reco, Shera, Shêrawa et Mabeta, ainsi que le camp de réfugiés de Rubar qui abrite près de 20’000 déplacés internes. Jusqu’au lundi 22 janvier, 26 civils ont été tués, selon les autorités locales sur place.
Face à ces violations des Conventions de Genève, la Ville de Genève appelle à l’arrêt immédiat de l’offensive de l’armée turque dans le canton d’Erfîn et au Nord-Est de la Syrie.
La Ville de Genève rappelle également que le respect des principes des Conventions de Genève est une priorité pour la communauté internationale et toutes les parties signataires des Conventions, dont la Turquie. Elles sont tenues de protéger la vie des civils, de garantir la libre organisation des zones pour soigner les blessés et d’assurer le libre passage de l’aide humanitaire.
APPEL à la Manifestation
L'armée turque a attaqué par les airs (76 chasseurs bombardiers engagés) la ville kurde d'Efrîn. Les bombardements ont déjà fait 20 morts des dizaines de blessés civils. Des troupes terrestres on commencé à entrer dans l'enclave d'Efrîn, appuyées par les milices djihadistes de l'ASL, menaçant de faire d'Efrîn un nouveau Kobanê.
Les Kurdes de Syrie (avec leurs forces armées, les YPG) et leurs alliés arabes (avec lesquels ils ont formé les FDS, Forces Démocratiques de Syrie) ont été le fer de lance de la résistance et de la reconquête contre Daesh, mondialement salués. Ils ne demandent maintenant qu'à vivre en paix. Le système confédéral qu'ils ont choisi de mettre en place au Kurdistan syrien (dont - contrairement aux informations erronées ou malveillantes parfois distillées- ils ne demandent pas l'indépendance) ne peut que contribuer au développement de la démocratie et à l'instauration d'une paix durable au Moyen-Orient.
Depuis plusieurs mois, l'armée turque préparait ouvertement une offensive contre le canton d'Efrîn. Le dictateur Erdogan ne s'en cachait pas et tout le monde le savait lors de sa récente venue en France ! Elle occupe déjà, en toute illégalité, un pan de territoire au nord-ouest de la Syrie, le long de sa frontière, où elle a renforcé le déploiement de ses forces et de son artillerie.
La région d'Efrîn était jusqu'à présent l'une des zones les plus sûres de Syrie, ce qui explique qu'elle abrite autant de réfugiés que le nombre de ses habitants, avec parmi ces réfugiés, des centaines de Yezidis qui avaient fui le massacre perpétré contre eux par Daesh et de nombreuses familles de la région d'Idleb qui ont fui la terreur imposée par les milices djihadistes armées et financées par la Turquie.
La Turquie n'a rien à faire en Syrie. Son intervention constitue une ingérence inadmissible contre laquelle nous appelons la communauté internationale à prendre des mesures d'urgence.
L'Europe doit enfin réagir contre le régime liberticide et dictatorial d'Erdogan et prendre de véritables sanctions économiques et politiques contre lui.
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