Mercredi 5 mars à 17h00 Place des Nations + Université Ouvrière de Genève à 20h00
Depuis 15 ans, la Révolution Bolivarienne est menacée et stigmatisée sans répit. L’opposition cherche par tous les moyens à faire croire que le gouvernement du Venezuela est « illégitime ». Faut-il rappeler encore et encore que le Venezuela s'est soumis à maintes reprises au vote populaire ? Leopoldo López, l'un des opposants le plus à droite de la Plateforme d'unité nationale (MUD), à la tête du mouvement de déstabilisation actuel, a des antécédents très illustratifs : il a été signataire du décret de 2002 qui avait dissout temporairement le gouvernement du président Chávez suite à une tentative de coup d’État exécutée par l’oligarchie. Il a aussi orchestré des affrontements violents devant le palais présidentiel, provoquant des dizaines de morts qui ont servi de prétexte à ce coup d’État. Pendant cette acte criminel, Leopoldo López a personnellement participé à l’arrestation inconstitutionnelle du ministre de l’Intérieur d'alors, Ramón Rodríguez Chacin.
Aujourd'hui, une nouvelle tentative de renversement du gouvernement par des moyens violents et antidémocratiques a été lancée. Il faut savoir que le gouvernement états-unien intervient activement depuis 15 ans en versant« des centaines de millions de dollars du budget de l'État pour financer l’extrême-droite intégrée dans la MUD », ce que dénonce Mark Weisbrot du journal britannique The Guardian. D'autre part, et contrairement à ce qu’affirment les médias internationaux, la liberté d'expression n'est pas bridée au Venezuela : sur 111 chaines de télévision, 61 sont privées, 37 communautaires et 13 publiques. De même, 80 % de la presse écrite est contrôlé par l'opposition ; les deux quotidiens les plus influents - El Universal et El Nacional - sont violemment hostiles au gouvernement. Les oligopoles médiatiques (ainsi que les administrateurs des comptes Facebook et Twitter d’importants mouvements sociaux) ne font malheureusement que relayer les récits fallacieux des opposants sans se poser la moindre question.
Le processus bolivarien est une expérience de socialisme démocratique qui construit un pouvoir populaire au moyen d'institutions de démocratie directe tels que les conseils, les communes et les coopératives. Le gouvernement vénézuélien refuse l’hégémonie du néolibéralisme globalisé et cherche sa propre voie pour satisfaire les besoins de son peuple. Bien évidemment, il existe des contradictions internes et de nombreux progrès restent à accomplir...
Faisons vivre nos valeurs révolutionnaires et internationalistes en défendant le brave peuple vénézuélien. Soyons aux côtés du mouvement bolivarien qui résiste contre l’oligarchie soutenue par les États-Unis.
Pour la paix et pour l’autodétermination du peuple vénézuélien !
Contre la politique interventionniste des États-Unis !
Pas touche à la Révolution Bolivarienne !!
Wilma Jung
Comité Bolivarien de Suisse
Laurent Tettamanti et Christian Tirefort
Mouvement vers la Révolution Citoyenne – MvRC
Anis Mansouri
Coordination en Suisse du Front populaire tunisien
Mohamed Ben Henda
Association des tunisiennes et tunisiens en Suisse
Pindaro Hugo GUARIN et Charles SIMON,
ADETRA - Association syndicale de défenses des travailleuses et travailleurs,
Association des palestiniens en Suisse BADIL-Alternative Bethléem, Centre culturel du Kurdistan (Lausanne), Collectif Amérique Latine RÉSISTANCES ! ,Comité Révolution Citoyenne Équateur ,DIDEPU - Commission d'appui aux Peuples Originaires du Chili ,ON Y VA ! Globalizando la solidarisa, Karin de Fries, ALBA SUIZA ,Librairie latino-américaine "Nueva Utopía" ,La Lettre Libre (Lausanne), Maison Populaire de Genève ,Solidaridad Latina - Suisse ,Unión Patriótica - Suisse,..