COMMUNIQUÉ PRESSE
Les associations se mouillent pour l’action sociale
Afin de bien démarrer la mise en œuvre de la Constitution genevoise, les associations actives dans le champ social se mouillent. Elles se sont mobilisées de concert pour ancrer dans les principes fondamentaux de notre République et Canton la promotion des droits fondamentaux et les conditions assurant un travail associatif innovant, dans le cadre d’un partenariat efficace avec les services publics. Elles s’organisent maintenant, sous l’égide du Collectif d’associations pour l’action sociale (CAPAS), afin de promouvoir une concrétisation de ces principes constitutionnels.
Ø Pour permettre à chacun de rencontrer des professionnels présentant leur action,
Ø Et transmettre des informations au sujet du nouveau collectif « CAPAS ».
L’objectif du CAPAS est de maintenir et de renforcer la qualité de ses interventions assurées par des professionnels travaillant le plus souvent de concert avec nombre de bénévoles. Et d’assurer la meilleure coordination possible entre elles et avec leurs partenaires de l’action publique. Car tout cela ne va pas de soi. En effet, dans un climat de rigueur budgétaire, la réflexion est supplantée par une multiplication de mesures administratives qui risquent d’entraver l’action associative, sans économies réelles à la clé. Le risque majeur est, en retour de boomerang, un effet d’amplification de problèmes sociaux restés sans réponse adéquate et une dégradation du lien social, avec de nombreux coûts humains à la clef.
Genève, réputée pour sa prospérité, connaît aussi son lot de détresses humaines.
La collectivité peut compter sur l’action d’un secteur associatif dynamique, innovatif et en définitive peu coûteux, pour apporter des réponses appropriées, souvent novatrices et à taille humaine pour nombre de problèmes qui, sans de telles interventions, alourdiraient encore la charge des services publics.
Pour défendre et promouvoir une dynamique associative complémentaire à l’action publique, les associations actives dans ce domaine se sont regroupées sous l’égide du Collectif d’Associations Pour l’Action Sociale (CAPAS). Elles sont une trentaine actuellement, offrant des services multiples : accueil d’urgence pour personnes en détresse, conseil et soutien social, psychologique et juridique, activités de réinsertion, intégration de migrants, lutte contre toute forme d’exclusion…
Les objectifs de leur regroupement sont de maintenir et de renforcer la qualité de leurs interventions assurées par des professionnels travaillant le plus souvent de concert avec nombre de bénévoles. D’assurer également la meilleure coordination possible entre elles et avec leurs partenaires de l’action publique. Car tout cela ne va pas de soi. En effet, dans un climat de rigueur budgétaire, la réflexion est supplantée par une multiplication de mesures administratives qui risquent d’entraver l’action associative, sans économies réelles à la clé.
Le risque majeur est, en retour de boomerang, un effet d’amplification de problèmes sociaux restés sans réponse adéquate et une dégradation du lien social, avec de nombreux coûts humains à la clef.
Pour défendre les valeurs du partenariat entre actions publique et associative et maintenir la dynamique créatrice de l’action sociale portée par les associations, le CAPAS a veillé à inscrire dans la Constitution genevoise plusieurs principes qui méritent d’être relevés :
Ø Un ancrage dans la promotion des droits fondamentaux, notamment le droit à une « satisfaction des besoins vitaux et personnels » ;
Ø Une action sociale complétant l’aide individuelle sous forme matérielle ;
Ø Une collaboration qui reconnaît et valorise la qualité du partenariat entre les associations et les autorités publiques
Maintenant que la mise en œuvre de notre Constitution genevoise est lancée, le CAPAS entend continuer son travail pour assurer, sur Genève, une écoute et un soutien de qualité à toute personne confrontée à des difficultés ou une détresse particulière.
C’est la dignité humaine de notre collectivité qui est en jeu.
Dominique Froidevaux & Judith Saulmier
Co-président-es du CAPAS
Photos: Demir SÖNMEZ