Cet après midi une cinquantaine d’iranien et plusieurs personnalités genevoises par lesquelles le maire de Genève Rémy Pagani, M. Marc Falquet (Députe UDC), Eric Sottas, ancien secrétaire général d’OMCT et Me Nils de Dardel, co-président du Comité suisse pour la défense des résidents d’Achraf, se sont rassemblé à l’ appelle du Comité des familles des résidents d'Achraf place des Nations pour dénoncer et condamner l'attaque meurtrière au Camp Liberty par les forces irakiennes en connivence avec le régime des mollahs iraniens. Cette attaque a provoqué la mort de six personnes désarmées et blessé plus de 100 personnes certains très gravement ce vendredi 9 février 2013 au matin près de Bagdad..Malgré la gravité des attaques par des roquettes le gouvernement irakien empêche le transfert des blessés vers les hôpitaux les refusant ainsi toute assistance médicale.
Le Haut Commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR) a condamné l'attaque et réclamé que les autorités irakiennes assurent la sécurité des habitants. Ce camp accueille notamment, dans des conditions précaires, 3 000 personnes transférées l'an dernier depuis le camp d'Achraf, construit en dur et mieux protégé. Le porte-parole du Mouvement des Moudjahidine, Afchine Alavi, s'interroge sur l'absence de sécurité autour du camp Liberty :
« Comment se fait-il que dans un périmètre qui est totalement militarisée et contrôlé par l'armée irakienne, on peut envoyer autant de tirs de roquettes contre les habitants du camp Liberty alors que cela fait des mois et des mois que les habitants sont en train de mettre en garde l'ONU et les autorités américaines, et par ce biais les autorités irakiennes, sur la vulnérabilité du camp Liberty. Et ceci dans les circonstances où, dans une superficie d'un demi kilomètre carré on a entassé 3100 personnes dans des bungalows vétustes qui sont vulnérables à toutes sortes d'attaques de ce genre. »
Photos: Demir SÖNMEZ