MANIFESTATION (autorisée)
POUR LA DEFENSE DES LIBERTÉS SYNDICALES
• Samedi 3 novembre 2012
• à 12h00
• à Peney-Dessus (accès au Restaurant Châteauvieux)
Défendons les libertés syndicales !
En septembre dernier, le Tribunal fédéral a condamné cinq syndicalistes d’UNIA à dix jours-amendes pour avoir distribué des tracts sur le parking du restaurant Châteauvieux en 2009. Cette condamnation est lourde de conséquences pour les libertés publiques et le droit d’expression puisque dorénavant la jurisprudence considère que la propriété privée prime sur le droit des travailleurs et travailleuses à être informés.
Cette affaire s’inscrit dans une tendance à la criminalisation de toute forme de contestation. Même la simple distribution de tracts n’est plus tolérée. A Châteauvieux, il s’agissait d’une banale information sur les nouveautés de la convention nationale dans la restauration ! A la surprise de tous, la police est intervenue en force et en nombre dans ce coin de campagne pour faire cesser l’exercice de ce droit élémentaire à l’information. C’est un comble pour un canton confronté à des problèmes de sécurité bien plus graves et dont la police se plaint constamment d’un manque d’effectifs !
Mais pourquoi M. Chevrier dépense-t-il tant de pognon pour financer son armada d’avocats ? Il faut savoir que depuis des années le personnel de ses restaurants se plaint des conditions de travail. Ces plaintes continuent à arriver aux syndicats, mais la justice ne s’en émeut pas et surtout ces violations n’entrainent pas de condamnations aussi lourdes que celles des cinq syndicalistes ! Même l’Office de la formation professionnelle et continue avait constaté des irrégularités dans l’un des établissements de M. Chevrier.
Il est du devoir de toute personne soucieuse de préserver la liberté d’expression et les droits syndicaux de soutenir les cinq syndicalistes. Cette condamnation n’est qu’une illustration de la justice de classe qui se développe dans notre pays, dont l’image sera ternie lorsqu’il sera condamné par la Cour européenne des droits de l’homme et par l’Organisation internationale du travail.
Ne laissons pas les patrons arrogants faire la loi !
Comité de soutien aux cinq d’UNIA