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Un enfant kurde victime de la violence policière

Manifestation à Hakkari: un enfant kurde victime de la violence policière

13 avril 2010

 

Pour protester et dénoncer l’agression d’Ahmet Türk, des centaines de personnes sont descendues dans les rues de Hakkari (Kurdistan). Les manifestants se sont opposés aux forces de l’ordre qui, aux cailloux lancés, ont répondu par des jets d’eau, des gazs lacrymogènes et n’ont pas hésité à faire usage de la violence contre des gamins kurdes.

 



Un jeune kurde de 14 ans, Hatip Kurt, a été arrêté par les forces de l’ordre et violenté sous l’oeil de sa mère qui n’a rien pu faire pour éviter les coups. La mère, Güllü Kurt, raconte que son fils rentrait de l’école et qu’elle partait le chercher en chemin quand les heurts entre les forces de l’ordre et les manifestants ont commencé.

Mon fils de 14 ans, Hatip Kurt, revenait de l’école. Je suis sortie pour aller le chercher. C’est à ce moment que les heurts ont commencé. J’ai vu que les policiers emmenaient mon fils. Je les ai suppliés pour qu’il le relâche mais ils n’en ont rien fait. Ils nous ont emmenés, mon fils et moi, à l’hôpital. Même sur la route vers l’hôpital, ils m’ont bousculée et insultée. Mon fils reçoit actuellement des soins à l’hôpital” a expliqué Güllü Kurt au journal Yuksekova Haber.

 

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D’après Yüksekova Haber.com, l’enfant est le fils de l’ancien maire de Hakkari, Kazim Kurt, actuellement en prison pour des raisons politiques.

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La responsabilité des forces de l’ordre turc dans l’agression

d’Ahmet Türk


Les preuves se rassemblent, progressivement, et donnent sens aux accusations portées par les députés kurdes qui dénonçaient au mieux l’incompétence des forces de l’ordre, au pire leur participation à l’agression d’Ahmet Türk. Et c’est, comme d’habitude, le pire qui se révèle être exacte.

La question est inéluctable: comment un homme a-t-il pu approcher Ahmet Türk en présence de policiers venus en grande nombre pour appliquer des mesures de sécurité et de prévention?

La réponse est simple et nul besoin de tourner autour du pot: l’homme se trouvait là il n’aurait pas du être s’il n’avait pas eu une autorisation: parmi les journalistes, seuls autorisés à approcher Ahmet Türk, et aux côtés d’agents chargés d’assurer la sécurité. L’agresseur, Ismail C. âgé de 27 ans, attendait près de la voiture du député kurde. Tous sont formels: l’homme n’aurait jamais pu accéder aux journalistes s’il n’avait pas eu une autorisation préalable. Qui, alors, a accordé l’autorisation?

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Le préfet de Samsun, Hasan Basri Güzeloğlu, a informé la presse de la suspension temporaire de deux responsables de la sécurité, Cemal Issi et Murat Alkan, le temps d’une enquête.

Autre preuve de l’implication malheureuse des forces de l’ordre turc dans l’agression de M. Türk? Sirri Sakik, député kurde de Muş, l’explique: “une des vitres de la voiture a été brisée par un talkie-walkie”.

Des foyers fascistes, il y en a partout en Turquie. Il y en a des gens qui veulent attiser la haine entre les peuples. Nous les connaissons. Mais il y avait là bas des fonctionnaires qui étaient en fonction et qui sont restés spectateurs. Nous n’avons pas compris ce qu’ils ont voulu faire. Une vitre de notre voiture a été brisée par un talkie-walkie“. a-t-il déclaré à la presse.

Les forces de l’ordre turc laxistes et responsables d’agressions? Rien de nouveau sous le soleil, a-t-on envie de dire.

 

13 avril 2010

http://bersiv.com/4187-la-responsabilite-des-forces-de-lordre-turc-dans-lagression-dahmet-turk

 

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Maison Populaire de Genève

www.assmp.org


 

Lien permanent Catégories : Solidarité

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