En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Ce matin à 10h00 les Conseillères administratives de la Ville Mesdames Sandrine SALERNO et Esther ALDER ouvrent les portes de leur bureau à toutes les femmes genevoises pour discuter des différents problèmes des femmes (logement, d’égalité des sexes, chômage, social et problèmes des associations de femmes) à l’occasion de la journée internationale des femmes.
8 mars : journée de solidarité avec la prisonnière gréviste de la faim, Hana Al-Shalabi
Dimanche 4 mars 2012 - Des Palestiniens prennent part à une manifestation en solidarité avec Hana Shalabi, une prisonnière palestinienne incarcérée en Israël et qui en grève de la faim depuis le 16 février - Photo : Mohammed Ballas/AP
Un appel de Janan Abdu
Un appel de femmes et d’organisations féministes annonce que la Journée des femmes doit être l’occasion d’une journée de solidarité avec la détenue administrative Hana Al-Shalabi, comme avec toutes les femmes détenues et les femmes des familles des prisonniers palestiniens.
Dimanche 4 mars 2012 - Des Palestiniens prennent part à une manifestation en solidarité avec Hana Shalabi, une prisonnière palestinienne incarcérée en Israël et qui en grève de la faim depuis le 16 février - Photo : Mohammed Ballas/AP La Journée de la femme, qui marque le 8 mars, est un jour symbolique pour nous rappeler la lutte des femmes dans le monde pour briser les chaînes de sexisme.
Cependant, il y a différentes catégories de femmes ; tandis que certaines femmes ont lutté pour la libération et l’égalité - par exemple contre la discrimination en termes de droit de vote et d’éligibilité - d’autres femmes exerçaient une domination envers les femmes d’autres groupes ethniques. Il y a parmi les femmes des débats et des différences fondamentales dans la façon de traiter certaines questions, qui dépendent de l’affiliation intellectuelle et idéologique et qui produisent des divergences parfois contradictoires ou conflictuelles.
En Palestine, la Journée de la femme est une journée de lutte.
Malgré certaines réalisations importantes gagnées par la lutte à travers le temps, nous, femmes palestiniennes - de la Palestine de 1948, ou de Cisjordanie et de Gaza, ou de la Diaspora, qui souffrons du colonialisme, de l’occupation, de la discrimination et du racisme - ne sommes pas encore en mesure de célébrer. Les femmes de la Cisjordanie et la Bande de Gaza souffrent des conséquences de l’occupation, et en Palestine de 1948 nous souffrons du racisme institutionnalisé dans les lois et du fait que l’Etat est l’Etat d’Israël. Cet Etat est construit sur notre terre et a déchiré nos familles par des séparations forcées.
Les femmes palestiniennes ont le plus souffert de l’occupation et de la création de l’Etat juif. Elles ont vécu l’expulsion, la séparation, et l’instabilité dans les pays voisins. Elles continuent à vivre sous la menace de la discrimination institutionnalisée, la menace d’un déplacement local et d’un déracinement comme dans le Néguev, et elles continuent à vivre au risque de voir leurs familles déchirées par la loi de la citoyenneté raciale ...
Nos femmes ont souffert de la captivité dans le passé à l’époque du Mandat britannique, et elles ont souffert des lois d’urgence utilisées par ce même Mandat, comme la détention administrative. Pour exemple, la militante palestinienne Sathej Nassar - rédactrice en chef du magazine « Carmel » et épouse du militant Najib Nassar - a été placée en détention administrative pendant un an sans que soit fourni le moindre acte d’accusation contre elle, et elle a été qualifiée de « femme très dangereuse ». Elle a été arrêtée le 23 mars 1939, selon d’urgence la loi n° 15B qui autorise la détention administrative, puis emprisonnée à Bethléhem jusqu’au 23 février 1940. Ce fut la première arrestation et le premier emprisonnement d’une femme responsable politique palestinienne.
Pendant la grève générale et la grande révolution de 1936, les autorités du Mandat ont arrêté de nombreuses femmes et les ont mises en prison pendant des années, jusqu’à sept à dix ans, sous l’accusation d’avoir caché ou fait circuler des armes. En 1937, la militante féministe Maseel Maghanam a écrit un livre en anglais intitulé : « La femme arabe et le problème de la Palestine : Ne parlons pas des droits des femmes, tant que nous sommes sous occupation ». Elle voulait signifier que les femmes avaient d’abord besoin d’êtres complètement libérées de l’ensemble du système de l’occupation qui tue les libertés et provoque la violence.
Dans le cas des Palestiniennes, Israël développa cette violence en tuant et en emprisonnant des femmes tout en étant incapable de favoriser une prise de conscience ou d’empêcher la violence qui découlent des conditions socioéconomiques particulièrement dures supportées par les familles palestiniennes (le chômage, la pauvreté, les déplacements forcés, les expulsions et les démolitions de maisons, entre autres éléments).
Les femmes palestiniennes continuent aujourd’hui de payer le prix fort de l’occupation, et souffrent de l’occupation et de tout ce qu’elle implique. Le Mur de l’apartheid démembre les familles et entrave terriblement les liens humains au sein même des familles. Nos femmes paient ce prix en captivité, détentions, enquêtes et insultes, et paient le prix de la plus longue occupation de type coloniale depuis la fin du régime d’apartheid en Afrique du Sud.
Les femmes et les jeunes filles palestiniennes paient le prix de la captivité des membres de leur famille et souffrent de discrimination dans les prisons où l’administration pénitentiaire empêche tout contact entre les prisonniers politiques et leur famille, ce qui n’est pas le cas pour les prisonniers politiques juifs ou pour les criminels arabes ou juifs. Cette administration ne permet pas que le prisonnier palestinien puisse embrasser sa famille, même dans les moments les plus difficiles comme dans les cas de décès.
La prisonnière palestinienne Hana Al-Shalabi a annoncé qu’elle était en grève de la faim pour protester contre une nouvelle arrestation et détention administrative, après avoir été libérée dans le cadre de l’accord « Wafaa Al-Ahrar » en octobre 2011.
La détention administrative consiste à enlever une personne sans qu’elle ait droit à un procès et sans même fournir d’acte d’accusation. Il y a 307 détenus « administratifs » dans les prisons israéliennes, dont trois femmes. Le nombre total de femmes détenues est de 6 à ce jour, après que la majorité des prisonnières aient été libérées dans le dernier accord.
Faisons du 8 mars 2012 une journée de solidarité avec les prisonnières palestiniennes, et rassemblons les organisations et les mouvements féministes autour de cette cause.
Environ 4000 Tamoules de différents pays européens se sont rassemblés ce matin parc des Cropettes à 11h00, appelés parles associations tamouls pour la justice.
Les manifestants ont défilé depuis la parc cropettes de Genève jusqu’à la place des Nations en agitant des drapeaux de l’Eelam tamoul, Ils ont défilé avec des banderoles et des pancartes en faveur de l’autodétermination du peuple tamoul et dénoncé les «génocidaires».
146 679 Tamouls disparus en 2009 plus 40 000 tués
25 000 enfants orphelins
ENQUETER SUR LES CRIMES DE GUERRE AU SRI LANKA
ARRÊTEZ LE GENOCIDE DES TAMOULS
"Rien ni personne ne doit faire obstacle à la marche de la liberté"
COMMUNIQUE DE PRESSE
La Justice Internationale pour le Génocide des tamouls commis par l’Etat Sri Lankais !
2 ans que le Sri Lanka dit avoir « vaincu le terrorisme », néanmoins, le génocide et les crimes de guerre commis à l'encontre du peuple tamouls sont restés impunis et n'ont fait l'objet d'aucune enquête internationale indépendante.
En effet, plus de 40 000 civils ont été tués lors de la dernière offensive menée par l'armée sri lankaise, et environ 146 679 autres sont portés disparus.
Les souffrances endurées par nos proches et le génocide perpétré par le gouvernement Sri Lankais doivent être portées à l'attention de la communauté internationale.
L’ONU devrait revoir le fondement de son institution créée après la 2ème guerre mondiale.
En effet, les Nations Unies ont adopté un
e convention sur le génocide, mais malgré ça les dirigeants des Etats signataires n'ont pas réussi à empêcher la mort de millions d’innocents au Biafra, au Cambodge, au Rwanda, au Darfour, à Srebrenica, au Kosovo, ni celles des Palestiniens, des Kurdes et des Tamouls du Sri Lanka. Et aujourd’hui en Syrie.
Ceci est dû à un manque de volonté politique et les réticences sur l’utilisation de la notion de génocide.
En fixant la barre d'intervention à la condition, de l’indéniable preuve, de l'intention claire de détruire un groupe national, ethnique, radicale ou religieux, la communauté internationale s’est prise à son propre piège. Au moment où il est clair que le génocide se produit, il est souvent trop tard pour l'arrêter.
Si une campagne d'homicides massifs, parrainée par le gouvernement, se poursuit, et dans laquelle des milliers de victimes sont déjà morts et plusieurs milliers sont susceptibles de mourir, une coalition de pays, composée de grandes institutions internationales et régionales, devrait intervenir pour arrêter le massacre avant qu'il ne s'aggrave.
La responsabilité de protéger est une initiative des Nations Unies créé en 2005. Il se compose d'une nouvelle norme, d’un ensemble de principes, et repose sur l'idée que la souveraineté n'est pas un privilège, mais une responsabilité. La responsabilité de protéger se concentre sur la prévention et l'arrêt des crimes, génocide, crimes de guerre, crimes contre l'humanité et le nettoyage ethnique, ce qui le place sous le terme générique de crimes, des atrocités de masse.
La responsabilité de protéger a trois "piliers".
Un état a la responsabilité de protéger sa population contre les atrocités de masse.
2. La communauté internationale a la responsabilité d'aider l'Etat s’il est incapable de protéger seul sa population.
3. Si l'état ne parvient pas à protéger ses citoyens contre les atrocités de masse et que les mesures pacifiques ont échoué, la communauté internationale a la responsabilité d'intervenir par des mesures coercitives telles que des sanctions économiques. L'intervention militaire est le dernier recours dont disposent les Etats pour faire cesser ces atrocités de masse.
Nous tenons à rappeler à la communauté internationale que ces traités ont été faits par elle, et ce, dans le but d’établir la paix dans le monde.
Le 5 février 2012, Trois membres de la diaspora tamoule d’Europe ont entrepris une marche d'environ 1 000 km de Bruxelles jusqu'à Genève, afin de sensibiliser la communauté internationale et de dénoncer la situation critique des tamouls du Sri Lanka.
Alors que la 19ème session du Conseil des Droits de l'Homme s'est réunie à Genève le 23 février 2012, cette marche traduit notre détermination à obtenir justice pour le génocide et les crimes de guerre commis à l'encontre de notre peuple et une paix mondiale ou tout le peuple peut vivre librement sur leur terre.
Pour conclure cette marche pour la Justice, la diaspora tamoule s’est donné rendez-vous sur la Place des Droits de l’Homme à Genève, devant le Siège de l’ONU, le lundi 5 mars 2012, à partir de 14h00.
Pour marquer l’ampleur de ce rassemblement afin d’obtenir la Justice pour le génocide des tamouls commis par l’Etat Sri Lankais, la communauté tamoule de France a réservé un TGV à cet effet, à la Gare de Lyon, dont le départ est prévu à 8h11.
Les organisateurs se réjouissent d'avoir mené à bien ce projet et attendent plus de 1 000 participants voyageant à fort de ce TGV spécial.
En outre, des milliers de tamouls sont également attendus, et c’en provenant d’autres pays européens pour faire entendre leur voix à la Commission des Droits de l’Homme.
Leur voix, c’est celui de tamoules victimes du génocide commis par l’Etat Sri Lankais et de ceux présents dans l’île mais dont les droits sont bafoués.
Paris, le 4 mars 2012
Thiruchchoti.T Président de la Maison du Tamil Eelam Directeur de Global Tamil Forum Tel: 06 49 41 58 17