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  • « Pour la Turquie, le chemin de l’Union Européenne passe par Sivas-Madimak »

    «Pour la Turquie, le chemin de l’Union Européenne passe par Sivas-Madimak»

     


    POUR LE PARLEMENT EUROPEEN, LA PRESSE, AU GRAND PUBLIC




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    Pour la 16ème année du massacre de Sivas-Madimak, notre plainte a dépassé les frontières de cette ville, elle est passée par les Balkans pour arriver jusqu’à Strasbourg, capital de l’Europe.



    Des intellectuels, des écrivains, des artistes, des poètes, des musiciens, des danseurs de semah et deux employés de l’hôtel, au total 35 personnes ont étè brulé vif dans un hôtel à Madimak, le 2 juillet 1993 par des réactionnaires et intégristes islamistes.



    Cette tuerie sera citée comme une honte et restera telle une marque noire dans l’histoire de l’humanité. Cette journée à Sivas a étè un avant-goût de mutinerie des obscurantistes et la ville a étè pris durant 8 heures par ces derniers.



    Dans l’histoire de notre pays et à des dates différentes ont eu lieu d’autres tueries massives. Le 1er mai 1977, les massacres de Maras, Corum, Malatya, Sivas, Gazi sont les évènements tragiques (témoins) important de notre histoire.



    Malheureusement, lors des ces dévastations, les forces publique et les pouvoirs politique ont étè seulement spectateurs et ont pris partie. Quelques temps plus tard, ils ont agies comme si rien ne s’était passé et ont essayé de faire oublier cette grande tragédie. Cette mentalité a également étè la cause de plusieurs autres troubles et révoltes.



    Nous les Alévis croyons, en la survie de différentes cultures et de croyance dans un même pays démocratique. La terre d’Anatolie qui est le berceau de la civilisation nous le montre et témoigne en ce sens.



    L’hôtel de Madimak est toujours en activité, mais le plus atroce et le plus intolérable est le restaurant qui s’est ouvert à l’entrée de cet hôtel et jusqu’à peu de temps. Des kebabs et des plats à base de viande étaient préparé comme si le massacre n’avait jamais eu lieu, comme si 35 personnes n’avaient pas perdu la vie, brulée vive dans cet hôtel.



    Nous avons, grâce à notre campagne, pour que l’hôtel de Madimak devienne un musée, réussi à obtenir 1 million de signature que nous avons remis aux autorités turc.



    Notre requête pour que l’hôtel Madimak devienne un musée a étè déposé à l’assemblée nationale de la Turquie par différents députés mais notre demande a toujours étè refusé par les membres du partie de la justice et du développement (AKP) au pouvoir.



    Nous les Alévis vivant en Europe, aux idées démocrates, voulons que la Turquie nettoie cette honte, que l’hôtel Madimak soit exproprié et soit transformé en musée de « Paix et d’Amitié » et nous voulons que les vrais coupables toujours en fuite soient retrouvés et punis.



    Nous faisons appel au Parlement Européen, pour nous soutenir sur ce sujet en particulier et nous voulons que le partie de la justice et du développement fasse le nécessaire sans plus tarder.



    En outre, nous voulons savoir quelles types d’actions les s Européen met en œuvre pour les vrais coupables du Madimak, qui se promènent librement sur le territoire Européen.



    Comme chaque année, le 2 juillet, nous déposerons nos fleurs devant l’hôtel Madimak et nous commémorerons les êtres chers que nous avons perdus le 2 juillet 1993.


    Nous continuerons en Europe notre combat pour que l’hôtel Madimak devienne un musée.



    Pour une Turquie engagée dans sa modernisation, laïque, démocratique. Ppour une Turquie contre les idées sombres, réactionnaires, raciste et fasciste nous continuerons à indiquer sur nos pancartes que «  Pour la Turquie, le chemin de l’Union Européenne passe par Sivas – Madimak » aux différents hommes politique turc qui passeront par le Parlement Européen.



    Nous rappelons encore une fois au partie de la justice et du développement (AKP), nous informons les Parlementaires Européen et nous partageons avec le grand public que « POUR LA TURQUIE, LE CHEMIN DE L’UNION EUROPEENNE PASSE PAR SIVAS-MADIMAK »



    1 juillet 2009



    Conféderation des Alevis d’Europe.

     

     

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  • 16ème anniversaire du massacre des intellectuels alévis par les islamistes

    16ème anniversaire du massacre des intellectuels alévis par les

    islamistes

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    Le massacre de 37 intellectuels le 2 juillet 1993 à l’hôtel Madımak à Sivas
    Comment peut-on oublier cette date ? 37 célébrités furent brûlées à Sivas, dans l’hôtel Madimak incendié, le 2 juillet 1993, par des intégristes islamistes.


    Une festivité fut organisée le premier et second juillet 1993 en hommage au Pir Sultan Abdal (XVIe siècle), représentant de la littérature alévie en Anatolie.

    Pir Sultan était un abdal (derviche dans l’Alévisme) et un grand poète. Le gouverneur de la ville de Sivas, Hizir pasha, l’a fait pendre car on l’a accusé de soutenir les séfévides (dynastie iranienne). Pir Sultan n’était pas seulement un abdal comme les autres, tranquillement assis dans son tekke (couvent), il était avec le peuple et voyait les souffrances du peuple.

    Plusieurs chanteurs, écrivains, journalistes,… ont participé aux festivités. Les Alévis ont dansé le Semah, ont fait le Cem,…bref tout se déroulait comme prévu le premier juillet… sauf que personne n’a remarqué les regards noirs des espions.

    Le second jour fut un désastre : un vendredi, jour saint des musulmans, les islamistes, après l’ablution et la prière à la mosquée, ont mis le feu à l’hôtel Madimak où logeaient les participants à la festivité alévie.

    Le but était en effet, la mort d’Aziz Nesin, écrivain alévi qui, soi-disant, a publié un livre de Salman Rüstü insultant la femme du prophète. Cependant celui-ci a survécu (est décédé en 1995) et ce fut 37 autres intellectuels qui moururent brûlés dans cet incendie que nul n’a empêchée, que nul n’a tentée d’éteindre.

    Ni pompier, ni police, ni gendarme,… étaient là. Toute la foule a écouté les hurlements de souffrance et de douleur venant de l’intérieur, les cris d’horreur demandant du secours, les pleurs des innocents,…

    C’est quand même honteux d’avoir tué 37 personnes pour une seule. Cette honte se renforce avec la rénovation, grâce aux crédits empruntés à l’Etat, de cet hôtel qui est toujours en usage de même qu’une rôtisserie. Qui est donc le coupable de ce crime ? Aziz Nesin ? Les islamistes ? L’Etat ?

    Peu importe le(s) coupable(s). Quel serait l’intérêt de les châtier une fois que le monde a perdu 37 êtres chers.

    Cela fait aujourd’hui seize ans que sont mort ceux-ci. Eux, ils sont morts une seule fois, or nous, nous mourrons tous les jours, en particulier tous les 2 juillet. Nous mourrons de honte, de la honte du pays qui ose toujours se dire laïque.

    Dans ces derniers temps, on entend souvent parler d’un projet concernant la transformation de l’hôtel Madimak en un musée. J’encourage vivement la réalisation de ce projet car, effectivement, ce serait le seul moyen de purger le pays de cette honte.

    Plus, on essaye d’oublier ce mauvais souvenir, plus ce sentiment de honte grandit en nous. C’est pourquoi, il vaut mieux se confronter avec nos sentiments, nos souvenirs, que de les oublier. Et seul le musée de Madimak pourra nous permettre d’apaiser la douleur que l’on ressent en se souvenant des faits.

    Eylem Aydemir

    Le massacre de 37 intellectuels le 2 juillet 1993 à l’hôtel Madımak à Sivas

    LE POGROM DE SIVAS ANNONCE UNE GUERRE DES SECTES EN TURQUIE

    L’alarmante monté du fondamentalisme islamique en Turquie, encouragé par la campagne ultra-nationaliste et conservatrice de Ciller, fut marquée le 2 juillet par un incendie criminel dans un hôtel provoquant la mort de 37 personnes et causant des blessures à 60 autres dans la ville de Sivas, située au centre de l’Anatolie. Toutes les victimes étaient des invités, y compris les auteurs et poètes qui assistaient à un festival culturel pour commémorer la mémoire du leader alévi, Pir Sultan Abdal, exécuté au 16e siècle par les leaders ottomans.

    Les émeutes de Sivas constituent l’incident violent le plus grave de la Turquie laïque, mais peuplée principalement par des musulmans, depuis 1978, lorsque sont mortes 117 personnes au cours d’une émeute sunni à Kahramanmaras.

    Comme il a été expliqué dans les précédents numéros d’Info-Türk, les groupes radicaux de la majorité sunni en Turquie s’étaient préparés pour une guerre sainte contre la minorité alévi et les principales personnalités laïques.

    Il convient de signaler que les incidents se sont produits dans une ville où la municipalité appartient au fondamentaliste Parti du Bien-être (RP). Les fondations établies et soutenues par le maire de Sivas, et membre du RP, sont les centres principaux des activités anti-laïques. La Chambre de Commerce provinciale fait savoir que la municipalité n’accorde pas l’autorisation d’agir ou crée des difficultés à ceux qui ne font pas des dons à ces communautés.

    A Sivas réside également une importante communauté alévi. Lorsque celle-ci a commencé à organiser une série de fêtes à la mémoire de Pir Sultan Abdal, les représentants du RP ont tenté de provoquer une confrontation avec les sunnis. Des dépliants signés par les "Musulmans" et les "Musulmans de Turquie" lançant un appel à la "guerre sainte" ont été distribués avant le début des festivités.

    Les autorités de l’Etat, malgré les avertissements de la population locale, n’ont prit aucune mesure et ont permis aux groupes fondamentalistes de commettre une des atrocités les plus honteuses de l’histoire de la République.

    La présence de l’écrivain Aziz Nesin à Sivas servit de prétexte pour inciter les gens à l’émeute. Il était déjà la cible des fondamentalistes pour avoir publié des passages du polémique livre de Salman Rushdie, Les Versets Sataniques dans le quotidien Aydinlik, dont il est rédacteur en chef. Les bureaux d’Aydinlik à Istanbul, Izmir et Diyarbakir avaient été attaqués et détruits par les manifestants fondamentalistes en mai et juin, après la publication des extraits.

    Un jour avant les émeutes, les journaux locaux avaient attaqué Nesin pour les remarques qu’il avait faites au cours d’un discours prononcé pendant le festival où il critiquait l’Islam et se déclarait non croyant. Selon les observateurs, sans le prétexte Nesin il se serait produit un autre incident, faisant sortir une fois de plus les fondamentalistes de Sivas dans la rue et les dirigeant contre les alévis.

    Provoqué encore pendant les prières de vendredi, un groupe initial de quelque 500-600 personnes a entrepris une marche dans les rues de la ville chantant des slogans contre Nesin et le gouverneur, Ahmet Karabilgin, qui fit ériger récemment un monument en l’honneur de Pir Sultan Abdal devant le centre culturel de la ville. Progressivement, les manifestants ont pris de la force et se sont dirigés vers l’Hôtel Madimak où logeaient Nesin et les autres invités du festival Pir Sultan Abdal.

    Ils ont tout d’abord attaqué l’hôtel avec des pierres et des bâtons. Des hommes ont essayé de grimper jusqu’aux balcons du premier étage. Des milliers de personnes scandaient des slogans en faveur de l’Islam. En état de siège, Aziz Nesin et d’autres intellectuels qui se trouvaient dans l’hôtel ont appelé plusieurs fois le leader du SHP et le vice-Premier Ministre Erdal Inönü, leur demandant d’ordonner aux forces de sécurité de faire cesser l’attaque, mais aucune aide n’arriva. Personne n’arrêta les et les forces de sécurité n’ont pas été dirigées d’une manière coordonnée et active. Par la suite on comprit qu’une telle attitude de la part des autorités était due aux instructions et suggestions provenant d’Ankara, et plus particulièrement du Président de la République.

    Finalement, le soir, un groupe de manifestants mit le feu à l’hôtel. "C’est le feu de l’enfer", criaient les manifestants.

    Bien qu’Aziz Nesin fut sauvé au dernier moment et put quitter Sivas escorté par la police, d’autres hôtes, y compris des auteurs distingués comme Asim Bezirci, Muhlis Akarsu et Nesimi Cimen sont morts dans l’incendie. La plupart des victimes étaient membres d’un groupe Semah (danse traditionnelle alévi), qui se trouvait sur les lieux pour assister au festival Pir Sultan Abdal.

    Pendant ce temps, les manifestants s’attaquaient au monument de Pir Sultan Abdal qui venait d’être érigé, le précipitaient à terre pour l’y détruire.

    Les autorités de l’Etat, qui n’ont pris aucune mesure pour éviter le massacre, au lieu d’en poursuivre les instigateurs, tentèrent d’accuser Aziz Nesin d’avoir incité les gens à l’émeute par ses déclarations contre l’Islam.

    Le Premier Ministre Ciller a même choqué tout le monde au Parlement lorsqu’elle minimisa l’incident et affirma que l’hôtel avait été brûlé par son propriétaire. Aussi bien elle que les ministres du DYP formant partie de son gouvernement n’ont à aucun moment prononcé un seul mot exprimant du regret pour les incidents. Ils ont même refusé d’assister aux funérailles des victimes.

    En fait, Ciller elle-même est une des grandes responsables de la récente éruption de violence fondamentaliste. Dans ses provocants discours, lors de la convention d’urgence du Parti de la Juste Voie (DYP) où elle fut nommée présidente, elle exprimait fréquemment le désir "d’entendre l’appel islamique à la prière (ezan) dans chaque quartier turc" et faisait constamment allusion à Allah, l’Islam et le drapeau turc.

    La colère de la communauté alévi est si profonde que lors des funérailles célébrées à Ankara le 6 juillet, le leader du SHP et vice-Premier Ministre Inönü a été hué par quelque 20.000 personnes, et sa tentative de s’adresser à la foule s’est vue interrompue par de vives protestations. Lors des élections de 1991, les Alévis avaient soutenu le SHP, et dans le gouvernement de coalition DYP-SHP plusieurs personnalités alévis étaient devenues ministres.

    Les leaders alévis ont déclaré : "Le gouvernement est responsable de l’incendie criminel et la violence réactionnaire pro-Shariah. Le SHP se montre insensible aux agressions fondamentalistes et ce dans l’intérêt de leurs sièges ministériels. Le gouvernement n’a exprimé officiellement aucun regret, ou excuse, pour le sanglant incident. L’Etat, la police, les soldats, le gouvernement et le parti [SHP], portent tous une part de responsabilité. Les ministres du SHP devraient démissionner immédiatement".

    Ne prêtant pas attention à la colère croissante, l’Etat poursuit sa discrimination envers Alévis et accentue son soutien à la majorité sunni.

    Le quotidien Aydinlik rapportait les 14 et 15 août que des villageois sunnis recevaient des armés et étaient entraînes au le troisième quartier général de l’armée, dans la province d’Erzincan pour, semble-t-il, être utilisés contre les Alévis locaux. Les Sunnis armés ont commencé à surveiller les routes principales pendant la nuit. Les villageois bloquent ces routes et demandent les papiers d’identité aux conducteurs et aux passagers de tous les véhicules. Après un raid de la guérilla kurde à Uluköy, Erzincan, les lignes téléphoniques d’au moins cinq villages alévis de la zone ont été coupées.

    L’échec du gouvernement dans la prévention des attaques sunnis contre les Alévis a soulevé une grande colère dans la communauté. Maintenant, réagissant contre l’horreur de Sivas, les 20 millions d’Alévis turcs, qui jusqu’à présent se situaient au centre-gauche, pourraient adopter une position plus radicale et faire opposition aux côtés des Kurdes.

    http://www.info-turk.be/201-202.F.htm

     

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  • La police turque a tué 53 fois !

    Sur le chemin de l’Europe, les autorités turques continuent à bafouer les droits humains :

     

    Ces deux dernières années, la police turque a tué 53 fois !

     

     

     

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    Le récent rapport de la Fondation turque des droits de l'homme (TIHV) indique que la torture, les mauvais traitements et les assassinats restent les pratiques quotidiennes de la police turque.

     

    Selon ce rapport, depuis juin 2007 (date de l'adoption d'une loi renforçant les pouvoirs de la police), 53 personnes ont été tuées par la police dont 40 suite à l'usage des armes à feu (lors de manifestations, de descentes dans des maisons ou de non observations de sommation).13 autres ont perdu la vie dans des lieux de détention de la police.

     

    TİHV indique que « selon les normes internationales, les forces de sécurité peuvent recourir aux armes à feu si elles ou d'autres personnes sont en danger de mort. Cependant, avec la modification de la loi sur les devoirs et pouvoir de la police, cette dernière utilise des armes même lorsqu'il n'y a absolument aucune menace. »

     

    416 cas de torture et de mauvais traitements

     

    Dans son rapport précité, la TIHV fait aussi un bilan des victimes de pratiques de la torture et de mauvais traitements dans ce pays selon les informations à sa disposition.

     

    Voici le classement fait par cette organisation.

     

    Passage à tabac : 230 cas

    Insultes : 57 cas

    Gaz lacrymogène : 47 cas

    Menaces : 34 cas

    Eau pressurisée et froide : 11 cas

    Harcèlement verbal : 7 cas

    Menaces de mort : 5 cas

    Menaces de viol : 5 cas

    Violence sur les parties génitales : 4 cas

    Maintien dans un endroit froid et obscur : 3 cas

    Maintien sur les genoux ou sans mouvement : 3 cas

    Privation de nourriture et d'eau : 2 cas

    Viol avec une matraque : 2 cas

    Suffocation : 2 cas

    Maintien nu : 2 cas

    Contrainte à faire des gestes non souhaités : 2 cas

     

    Dans des lieux publics et de détention

     

    Le fait qu'un nombre important de ces cas (168) se soient déroulés dans des lieux publics démontre la banalisation de la pratique de la torture et de mauvais traitement dans ce pays. 109 cas ont eu lieu dans des centres de détention.

     

    La TİHV précise que « lorsqu'on analyse les données et les témoignages, on constate que la police a recours fréquemment à l'usage de la force de manière disproportionnée lors d'arrestations, de contrôles d'identité et de fouille ».

     

    Dans 47 provinces

    Au cours de deux dernières années, 1.605 personnes ont été victimes de violations de leurs droits dans 47 provinces lors de 331 évènements répertoriés. Les provinces suivantes totalisent la majorité de ces événements : Istanbul (109), Izmir (23), Diyarbakır (23), Hakkari (23), Van (16), Ankara (14) et Adana (14).

     

    Selon la TIHV, ces données prouvent que les violations des droits humains sont dues au renforcement des pouvoirs de la police et ne sont pas des cas isolés, mais plutôt des violations systématiques et répandues dans tout le pays.

     

     

     

    Genève le, 21 juin 2009

     

     

    Maison du Peuple de Genève

     

    Demir SÖNMEZ

    www.assmp.org

     

     For English version, please see :

    http://www.bianet.org/english/health/115284-report-53-people-killed-by-police-in-two-years

     

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