150 photos manifestation du 1er Mai 2012 à Genève à l'occasion de la journée internationale revendicative des travailleuses et travailleurs
Photos : Demir SÖNMEZ
Maison Populaire de Genève
www.assmp.org
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150 photos manifestation du 1er Mai 2012 à Genève à l'occasion de la journée internationale revendicative des travailleuses et travailleurs
Photos : Demir SÖNMEZ
Maison Populaire de Genève
www.assmp.org
Comme tous les ans, nous vous invitons à participer manifestation du 1er Mai 2012
à l'occasion de la journée internationale revendicative des travailleuses et travailleurs pour contre les sous – enchères et les abus patronaux.
11h à la Pierre, monument à la mémoire du 9 novembre 1932, plaine de Plainpalais, allocutions de Blaise ORTEGA ssp/ VPOD puis d’Anne EMERY-TORRACINTA Parti socialiste, apéritif offert
15h départ du cortège du boulevard James-Fazy empruntant place des 22-Cantons, rue de Chantepoulet, rue et pont du Mont-Blanc, place du Port, place Longemalle, rues Basses, rue de la Corraterie, place Neuve, puis finalement parc des Bastions
16h place Neuve, devant l’entrée du parc des Bastions, allocutions de Nicole LAVANCHY SIT, Emilie FLAMAND Les Verts et du Groupement trans- frontalier européen
17h parc des Bastions, partie festive avec un manège et des poneys pour les enfants
Comité d’organisation des manifestations du 1er mai (022 731 84 30 info@cgas.ch), constitué par CGAS Communauté ge- nevoise d’action syndicale, Parti du Travail, Parti socialiste genevois, solidaritéS, Les Verts, Syndicat du personnel du BIT et les associations de personnel du CERN, de l’OIM, de l’OMS et de l’UIT, FICSA Fédération des associations de fonc- tionnaires internationaux : soutenu par AVIVO, OSEO Œuvre suisse d’entraide ouvrière, CCSI Centre de Contact Suisses- Immigrés Genève, ASSMP Association Maison Populaire de Genève, MPF Mouvement populaire des familles, ATTAC Genève, CUP Collectif urgence Palestine, JSG Jeunesse socialiste genevoise, DAL Défense des Aîné-e-s des Locataires de l'Emploi et du Social, ARV Association pour la reconversion des Vernets, Jours de mAi, La Gauche-Genève
Contre les sous-enchères salariales
Lorsque nous nous interrogeons sur la sous-enchère salariale, à l’évidence le constat est qu’elle revêt
des formes fortes diverses et plus ou moins sournoises...
Sous-enchère au travers
d’engagement de temporaire
Le travail temporaire a explosé ces dernières an- nées sans que le choix ressorte d’un comporte- ment volontaire de l’employé de travailler de manière sporadique.
Certains employeurs invitent même les per- sonnes à la recherche d’une activité profession- nelle à s’inscrire dans une entreprise de travail temporaire pour obtenir l’engagement dans leur société. Les couvertures sociales, même si depuis le 1er janvier 2012 une convention «Swissstaffing » a vu le jour, restent au mini- mum légal et la précarité de l’emploi constante.
Sous-enchère par engagement de stages
De plus en plus souvent les employeurs invitent les personnes à effectuer des stages, plus ou moins rémunérées mais sortant des couvertures que les conventions collectives de travail offrent.
La plupart du temps les rapports de travail se terminent avec la fin du stage qui peut durer plu- sieurs mois. Dans le cas contraire, l’engagement commence par une période d’essai.
Sous-enchère au travers du chômage
Obligation d’accepter du travail « dit convena- ble » par des personnes hautement qualifiées dans leur profession, mais engagées au minimum du secteur. Employeur utilisant un système tout à fait défendable que sont les ARE (Allocations de re- tour à l’emploi) mais licenciant les personnes dès l’échéance de la période d’aide au paiement du salaire.
Sous-enchère exercée par la peur
Des employé-e-s sont forcés d’accepter de faux contrats. Les salaires réellement payés ne le sont que partiellement, les charges sociales non-rete- nues, les conditions minimums ou usuelles de la profession non respectées.
Sous-enchère par multiplication des raisons sociales
Nombre d’employés sont aujourd’hui engagés par un même patron, mais sur des contrats à en- tête se modifiant régulièrement, privant les tra- vailleurs des garanties sociales et de périodes prolongées de protection contre le licenciement.
Pour contrer ceci, les syndicats genevois ont fait aboutir une initiative pour un meilleur contrôle des entreprises, surtout dans les branches sans convention collective de travail, mal organisées
Contre les abus patronaux
Lorsque nous réfléchissons sur les abus patronaux, nous ne pouvons qu’être surpris par «l’originalité» des moyens engagés pour profiter du personnel
Engagement de faux indépendants
Pas rares sont les indépendants que nous ren- controns lors de visite de site. Tous venant du même village, arrivés le matin et toujours très heureux d’avoir obtenu un mandat d’indépen- dant extrêmement bien rémunéré. Le problème réside uniquement sur le fait que la vocation d’indépendant a surgi en traversant la Suisse.
Prestations complémentaires emploi-formation
Sous prétexte de former du personnel, nombre d’employeurs engagent au rabais du personnel, souvent dans des programmes de plus subven- tionnés par la caisse d’assurance chômage, et dont le volet formation est totalement inexistant.
Faillites en cascade
La loi sur les faillites datant quelque peu, et ne s’étant pas adaptée aux nouvelles situations, elle permet à des entreprises peu scrupuleuses d’opé- rer des faillites en cascade sans être inquiétées, re- prenant même sous de vaines promesses des tra- vailleurs de société en société et de faillite en faillite.
Flexibilité
Vain mot qui a le vent en poupe. Les contrats de travail sont rédigés en heures annuelles. Les heures supplémentaires obligatoires et non payées. La disponibilité totale.
Il faut pouvoir être joignable jour et nuit, cer- tains patrons n’hésitant d’ailleurs pas à imposer à leurs employés le «modulaire» qui finira par priver ces derniers de toute vie privée.
Sous-traitance
Pas rares sont les travaux adjugés à une entreprise n’ayant ni le personnel ni le matériel pour effec- tuer les travaux pour lesquels elles soumission- nent. Commence alors la farandole de sous-trai- tants, sous-sous-traitants, sous....
Au bout de la chaîne, et après tous les profits in- termédiaires réalisés, les salaires versés aux tra- vailleurs ne peuvent être que de misère et les charges sociales ignorées, tout au moins dans leur versement ; parfois elles ont été tout de même retenues sur la paie !
Face à cela, les réponses syndicales sont notamment: la responsabilité solidaire et le renforcement des conventions collectives avec force obligatoire
Retransmission des discours
sur Radio Zones 93,8 Mz
infos spéciales 1er mai à 18h30, puis rediffusions à 00h45, 07h00 et13h15
sur le canal Naxoo 404 et en streaming à http://www.radiozones.com/
1er MAI 2012
PARC DES BASTIONS
Concerts & Djs- 17h - 23h
Greta Gratos (reine des Fées - Elektro-pop)
Ostap Bender (chanson française)
W-Doublevé (chanson française-punk)
La Jongle des Javas (chansons française - Java- Rock)
Skankin' Society soundsystem (rocksteady-soul)
Jah'Mean Sound (conscious youth mouvement - Radio Usine)
Federal Sound (reggae-dub)
Initiative IN 143
L’initiative «pour une véritable politique d’accueil de la Petite enfance» sera votée le 17 juin
Elle grave dans le marbre:
- l’obligation constitutionnelle de répondre aux besoins de places d’accueil pour les enfants en âge préscolaire.
- inscrit clairement les obligations respectives des communes et du canton.
Ceci signifie que:
chaque enfant en âge préscolaire a le droit à une place adéquate entre crèche, jardin d’enfants, maman ou papa de jour, voire des constructions d’accueil encore à imaginer ;
l’organisation de la cellule familiale en est net- tement améliorée :
Et le financement...
Question toujours centrale quand nous parlons projet de société et que nos adversaires parlent privilèges à conserver.
Le financement sera assuré par les com- munes, qui bénéficient pour la plupart d’une situation financière saine. Pour les autres, la nou- velle péréquation financière intercommunale prévoit une aide à l’attention des communes moins aisées.
Point de doute le 17 juin 2012, il faut accepter l’IN 143 et rejeter le contre-projet !
Mais et surtout IL FAUT ALLEZ VOTER
L’ARV (Association pour la Reconversion des Vernets) a été créée en 2008, sur la base d'un sentiment de disparition des lieux culturels genevois alternatifs + le constat qu’une vé- ritable reconnaissance de l'activité culturelle est encore mal- heureusement lacunaire. Ainsi l'ARV a lancé une proposi- tion: rendre la parcelle de la caserne des Vernets à l'usage civil et l'affecter en nouveau centre polyculturel cohabitant avec des logements pour étudiants et jeunes en formations.
Plus d’infos : http://www.arv-ge.ch/
Réalisations ARV : Voyage au Bout de la Nuit -2010 ; Etats Généraux de la Nuit - 2011 ; Buvette Pointe de la Jonction 2011- 2012 ; diverses soirées (Théatre de l'Usine, MàD, la Parfumerie) ; 1er Mai, Parc des Bastions (2011, 2012)
Le collectif Jours de mAi a vu le jour au sein du collectif Genève LibertAire pour permettre l'organisation d'événe- ments culturels mettant en avant les idées comme les acti- vités des collectifs anarchistes et libertaires de Genève et d'ailleurs.
Réalisations Jdm: depuis 2009, le collectif Jours de mAi réa- lise le Festival Jours de mAi ... et après ?! à chaque première semaine du mois de mai, ainsi que la Fête des Sanculotides les 24 et 25 décembre (fête anti-consumériste). Plus d’info : http://www.genevelibertaire.ch/
Maison Populaire de Genève
Case postale 1141
Téléphone: + (41) 79 256 30 11
1211 Genève
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La place de plus en plus imposante de la religion dans la société turque sous le gouvernement islamo-conservateur fait débat avec une série de polémiques qui inquiètent les milieux laïcs, craignant de voir leur mode de vie menacé.
C'est une réforme du système éducatif, dénoncée par le camps laïc, qui a allumé la mèche d'une vive controverse. La nouvelle loi qui sera appliquée dès la rentrée 2012-2013 introduit des cours facultatifs sur le Coran et sur la vie du prophète Mohammed dans les écoles publiques laïques.
Les élèves pourront accéder dès la fin du primaire, et non au stade du lycée, aux écoles religieuses, les Imam Hatip, destinées principalement à former des imam et des prédicateurs.
Ces établissements, considérés comme le symbole du militantisme islamiste, étaient tombés en désuétude après l'intervention militaire du 28 février 1997, qui avait chassé un gouvernement pro-islamiste.
Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, lui-même issu d'une de ces écoles, a déclaré haut et fort que "grâce à nous, la nation à droit à apprendre sa religion" dans un pays où pourtant officiellement 99% de la population est musulmane.
En parallèle à cette réforme de l'éducation nationale, la justice turque a lancé une nouvelle offensive contre la hiérarchie militaire, gardienne autoproclamée de la laïcité, arrêtant une trentaine d'officiers à la retraite impliqués dans le coup d'Etat de 1997, le quatrième depuis 1960, mais opéré cette fois sans effusion de sang.
Selon l'opposition laïque au Parlement et les laïcs, la forte pression sociale en Anatolie et même à la lisière des métropoles poussera les familles à envoyer leurs enfants à ces cours de religion pour éviter d'être montrées du doigt, les rendant de fait obligatoires.
"Tu n'est pas obligé d'envoyer tes petits enfants à ces cours", a ironisé M. Erdogan à l'adresse de son rival Kemal Kiliçdaroglu, chef du parti républicain du peuple (CHP, laïc) qui cherchera auprès de la Cour constitutionnelle à annuler la réforme.
A cette polémique s'est ajoutée récemment la décision du grand pianiste, Fazil Say, qui a annoncé quil quittait sa Turquie natale pour sinstaller au Japon.
Défenseur du laïcisme, le virtuose avait déclaré son athéisme sur Twitter et moqué l'appel à la prière du muezzin, ouvrant la voie à des poursuites judiciaires.
"Je suis peut-être la première personne au monde à faire lobjet dune enquête en justice pour avoir déclaré mon athéisme", a-t-il dit à la presse, craignant d'être condamné à la prison par la justice qui réprime l'insulte aux valeurs religieuses.
A 41 ans, ce virtuose du clavier, aussi célèbre pour ses talents de compositeur que pour ses interprétations du répertoire classique, affirme n'avoir "plus d'autre voie" que de quitter la Turquie en butte, selon lui, à la montée de l'islam radical intolérant à toute autre mode de vie.
Sa décision qui semble irréversible a provoqué un nouveau débat en Turquie dirigée par le Parti de la justice et du développement (AKP) qui prend sa source dans l'islam politique mais qui nie toute volonté d'islamiser la République laïque créé en 1923 par Mustafa Kemal Atatürk.
Depuis son arrivé au pouvoir en 2002, l'AKP a provoqué la polémique notamment sur des restrictions bureaucratiques apportées sur la vente de l'alcool.
La dernière en date est celle des autorités de la province d'Afyon (ouest), connue pour ses sources thermales, d'interdire toute vente de boisson alcoolisée.
Face aux vives critiques, le gouverneur local, Irfan Balkanligi, est revenu partiellement sur la décision vendredi, excluant "les lieux de pique-nique" de cette interdiction qui s'est répandue ces dernières années dans la plupart des villes anatoliennes, selon les études. (AFP, Burak AKINCI, 29 avr 2012)
http://www.info-turk.be/404.htm#Coran