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Solidarité - Page 5

  • STOP NESPRESSURE !

    SOLIDARITÉ AVEC LES TRAVAILLEURS INDONESIENS.


    Les associations, syndicats et mouvements sont cordialement invités à participer à cette action qui aura lieu:

    Le jeudi 7 octobre 2010, dès 12h,

    Embargo jusqu’à cette date à la Boutique NESPRESSO,

    Place des Florentins 1,

    1204 Genève


    Nestlé, la plus grande entreprise alimentaire du monde, polit et vend un profil d’«entreprise socialement responsable» dans ses publications sur papier glacé et lors de présentations et réunions consacrées à la responsabilité sociale du Groupe (RSE), au point que, même aux Nations Unies, Nestlé parraine désormais certaines manifestations. L’entreprise que connaissent les travailleurs et travailleuses de Nestlé et leurs syndicats du monde entier, est pourtant bien différente : c’est une société qui, dans son impitoyable quête de profit, n’hésite pas, si elle en a la moindre occasion, à violer les droits syndicaux consacrés dans les normes internationales et les conventions de l'Organisation du travail (OIT) des Nations Unies.

    Un nombre croissant de travailleurs de Nestlé, la plus grande entreprise alimentaire du  Monde, subissent une pression grandissante de la part de la direction, qui cherche à leur

    faire abandonner leurs droits – acquis de haute lutte – sur leur lieu de travail, ou se les voient carrément niés. Les membres du syndicat sont discriminés et harcelés. La direction de Nestlé résiste aux négociations et refuse la reconnaissance du syndicat partout et chaque fois qu'elle peut le faire impunément. Regardez derrière l'étiquette, le lieu de travail – et vous découvrirez la « Nespression »!

    La direction de Nestlé Indonésie refuse de révéler l'échelle salariale aux travailleurs, arguant que c'est un secret et que les salaires sont fixés selon le marché. Les salaires sont imposés, sans aucune explication. Les travailleurs de Nescafé Panjang (Indonésie) reçoivent leurs augmentations de salaires individuelles dans une enveloppe neutre. Ils n'ont aucun moyen de savoir qui reçoit combien – ou pourquoi ? Ils savent seulement qu'il y a une extrême disparité dans ce qui est payé à chaque travailleur.

    Mais est-ce le marché ou la direction qui décide de ce qui va dans ces enveloppes neutres? La législation des Droits humains internationaux, y compris les Conventions de l'OIT (Nations Unies), établissent clairement le droit de tous les travailleurs de négocier collectivement les salaires et les conditions de travail par le biais de leur syndicat. Pour ce faire, ils ont besoin des informations adéquates – et il n'y a pas d'informations plus adéquates que celles sur la structure des salaires et comment elle est fixée! En retenant les informations et en refusant de négocier les salaires, l'entreprise cherche à marginaliser le syndicat sur le lieu de travail.

    La fabrique de Nestlé à Panjang exporte 75% de son Nescafé. Mais lorsque l'on en vient aux droits syndicaux tels que le droit à la négociation des salaires, la direction de Nestlé Indonésie refuse d'appliquer les standards internationaux. Le refus de négocier de Nestlé fait l'objet d'une plainte du syndicat international UITA auprès de l'OCDE pour de sérieuses violations des Principes directeurs pour les entreprises multinationales, qui obligent les entreprises à adhérer aux Conventions internationales sur les droits syndicaux. Nestlé clame être en totale conformité avec ces Principes!

    UNIA Genève est solidaire avec les collègues du syndicat indonésien SBNIP en demandant à la Direction du group Nestlé :

    • Des négociations de bonne foi immédiates pour une nouvelle convention collective incluant la négociation des salaires
    • De pleines négociations maintenant! La direction doit cesser d'éluder le processus de négociation en utilisant le Tribunal du travail pour dicter les conditions d'emploi
    • L'inclusion de l'échelle salariale dans la convention collective
    • Le respect total des droits sur le lieu de travail pour les membres et responsables du syndicat


    Afin de soutenir ces salariés, UNIA Genève organise une action pour réclamer le respect des droits des travailleurs.

    SOLIDARITÉ AVEC LES TRAVAILLEURS INDONESIENS.


    Les associations, syndicats et mouvements sont cordialement invités à participer à cette action qui aura lieu:

    Le jeudi 7 octobre 2010, dès 12h,

    Embargo jusqu’à cette date à la Boutique NESPRESSO,

    Place des Florentins 1,

    1204 Genève

    Dans l'attente de vous rencontrer à cette occasion, nous vous présentons, Madame, Monsieur, nos meilleures salutations.

    Info & Contact :

    Unia Genève 5, chemin Surinam 1203 Genève / Tél : 022 949 12 00 Fax : 022 949 12 20 / Email: umberto.bandiera@unia.ch <mailto:umberto.bandiera@unia.ch>        

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  • Mapuche: 77 jours de grève de la faim

    LE MERCREDI 29 SEPTEMBRE, MANIFESTATION DEVANT LA MISSION CHILIENNE POUR SOLIDARITÉ AVEC LES 34 PRISONNIERS

    POLITIQUES  MAPUCHE EN GRÈVE DE LA FAIM !

    Mapuche: 77 jours de grève de la faim


    CHILI : OUI A LA VIE ET A LA JUSTICE !

     

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    Coordination des associations genevoises en appui à la Grève de la Faim des Prisonniers Mapuche

     

     

    SOLIDARITÉ AVEC LES 34 PRISONNIERS POLITIQUES MAPUCHE

    EN GRÈVE DE LA FAIM !

     

    Au sud du Chili, 34 Prisonniers Politiques Mapuche sont en grève de la faim depuis plus de 77 jours, répartis dans six prisons, pour faire connaître et aboutir leurs revendications.

    Les médias ont fait connaître au monde entier la situation dramatique des 33 mineurs chiliens prisonniers des entrailles de la terre. Au même moment, 34 Prisonniers Politiques Mapuche risquent leur vie dans une inacceptable indifférence. Ils se battent ainsi que leurs familles pour dénoncer le silence des médias et le mépris des autorités pour leurs revendications.

    Injustement victimes de la loi antiterroriste héritée de l'époque Pinochet, ils ont pris l'ultime des décisions pour se faire entendre.

     

     

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  • Actions de soutien aux grévistes d’ISS Aviation dans toute la Suisse


    Mesdames, Messieurs,


    Le Syndicat des services publics (SSP) et les comités de soutien aux grévistes d’ISS Aviation ont organisé ce jour des moments d'information et d'action dans plusieurs villes de Suisse afin de sensibiliser la population aux enjeux de ce conflit et de discréditer les manœuvres d’ISS visant à faire passer sa politique de dumping salarial.


    Dans le canton de Vaud, des militants syndicaux et associatifs ont investi les locaux d’ISS à Crissier afin de transmettre à la direction de cette entreprise, par le biais des responsables de ce site, les exigences des grévistes. Une action similaire a eu lieu au siège d’ISS à Fribourg, où les manifestants ont fait part de la même demande aux responsables locaux d’ISS.

    A Genève, une occupation symbolique de Goldman Sachs a eu lieu en ce début d’après-midi. Cette banque privée états-unienne contrôle, avec EQT Partners, la société internationale ISS Holding SA.

    ( Pour plus info et photo: http://planetephotos.blog.tdg.ch/archive/2010/09/17/manifestation-surprise-pour-soutenir-les-grevistes-d-iss-avi.html )


    Un rassemblement de soutien aux grévistes aura par ailleurs lieu
    cet après-midi, dès 17 h 30, à Zurich devant le quartier général de Goldman Sachs.



    De plus, le SSP a distribué un dépliant d’information à la population dans plusieurs villes, dont Delémont.



    Signalons, enfin, que des motions et interpellations sont déposées ces jours aux Grands Conseils de Bâle-Ville, du Tessin et de Fribourg. Ils visent à ce que les exécutifs de ces cantons suivent l’exemple du Conseil administratif de la Ville de Genève, qui a invité ISS à stopper sa politique de dumping salarial à défaut de quoi il remettra en cause les mandats qu’il lui a attribués.

    Rappelons que les grévistes d’ISS Aviation demandent que les conventions collectives de travail (CCT) en vigueur jusqu’au 30 juin dernier soient reconduites ou, à défaut, qu'on applique dans leur entreprise la CCT de Swissport, qui sous-traite le nettoyage des avions à ISS Aviation.



    Au lieu de répondre à cette demande légitime, ISS Aviation a multiplié les manœuvres visant à faire passer sa politique de dumping salarial. Elle vient ainsi de conclure, à la sauvette et dans le plus grand secret, une CCT avec PUSH, une association bidon qui se fait passer pour un syndicat et qui ne comptait aucun membre chez ISS Aviation avant le début de la grève! Le SSP a évidemment été sciemment écarté de ce processus.  

    Cette CCT entérine la politique de dumping salarial d’ISS. Un nettoyeur débutant perdrait, chaque mois, 158,10 francs par rapport à ce que prévoyait la CCT en vigueur jusqu’au 30 juin dernier, tandis qu’un nettoyeur en fin de carrière perdrait 1047,75 francs. Quant aux «auxiliaires», leur tarif horaire passerait de 20,85 francs l’heure à 20,50 francs l’heure.

    Les grévistes poursuivent ainsi leur mouvement de lutte.



    Nous vous prions d'agréer, Mesdames, Messieurs, nos meilleures salutations.



    Yves Mugny, secrétaire SSP - Région Genève, 076 731 29 12

     

    Comité de soutien aux grévistes d’ISS Aviation

    CGAS, UNIA, SIT, Comedia, SEV, SSP – Parti socialiste genevois, Les Verts, solidaritéS, Parti du Travail, Les Communistes, La Gauche anticapitaliste, Mouvement pour le socialisme – Collectif 14 juin, Maison populaire de Genève, Marche mondiale des femmes

     

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    ISS – Goldman Sachs (banque privée américaine) : une association de malfaiteurs !

    Depuis maintenant 71 jours, une grève se poursuit à l’aéroport de Genève, dans l’entreprise ISS Aviation. ISS a cassé les Conventions Collectives de Travail (CCT) et veut opérer un dumping, avec une grille de salaires dont les montants seraient baissés de 200.- CHF à 1'300.- CHF par mois. ISS agit ainsi pour financer ses propriétaires : Goldman Sachs et EQT Partners, qui veulent s’offrir une belle entrée en bourse… sur le dos du personnel.

    En 2005, Goldman Sachs et EQT Partners achetaient ISS pour 2.95 milliards d’euros. 5 ans plus tard, ils la remettent en bourse pour… 6 milliards d’euros ! Mais d’où viennent les 3.05 milliards d’euros de profit en seulement 5 ans ? Réponse : des employés. Payer moins, travailler plus : voilà la logique d’ISS pour son personnel. C’est de cette manière, qu’ils ont fait de la Suisse le royaume des bas salaires et des hauts profits. Explications.

    Goldman Sachs ? Des habitués de l’arnaque

    Vous vous rappelez le scandale des subprimes ? Eh bien c’est eux. Goldman Sachs a arnaqué des pays entiers et gagné des milliards. Pour ses magouilles, les Tribunaux ont condamné la banque un peu partout. Il y a deux mois en Amérique, ils ont dû payer à la justice 550 millions de dollars d’amende. Et voici que l’Angleterre condamne aujourd’hui ce même Goldman Sachs à une amende de 27 millions de francs (voir l’article au verso).

    Goldman Sachs s’empare d’ISS

    En 2005, Goldman Sachs trouve un partenaire ( EQT Partners) pour acheter ISS et réaliser une opération juteuse, en gonflant très vite les profits du groupe. Comment ? Mais en augmentant la « profitabilité » des employés. En clair, ça veut dire faire travailler le personnel davantage en le payant moins.

    La Suisse : un cas d’école

    On croit souvent que la Suisse est trop chère pour les entreprises, et qu’elles réaliseraient plus de profits ailleurs. C’est faux. La Suisse a très peu de gardes fous pour protéger les salaires, une culture de paix du travail où la grève est souvent mal vue… bref : notre pays peut être un paradis pour exploiteurs. Goldman Sachs & Partners l’ont très vite compris et font de la Suisse leur modèle. Particulièrement avec ISS Aviation : ils cassent les salaires à Zurich et, ayant réussi leur coup, veulent doubler la mise à Genève. Malheureusement pour eux, au bout du lac ils rencontrent un os : nous !

    Les records helvétiques

    Il n’empêche que leur opération en Suisse a réussi : la part de profit par employé est plus forte ici qu’ailleurs. En clair, le personnel suisse est le moins payé par rapport aux profits d’ISS. Des exemples ? En 2009, l’Allemagne a une part de profit par employé de 1.8%, l’Angleterre de 6.9%, Hong-Kong de 7.5%, mais la Suisse les bat tous avec 8.2% ! Un record mondial, obtenu grâce aux salaires extrêmement bas qu’ISS verse dans notre pays, comparé aux bénéfices énormes qu’ils y font. Il est temps que cette entreprise verse des salaires décents à son personnel et commence par respecter les CCT au lieu de les dénoncer.

    www.sspta.ch Signez votre soutien en ligne: www.ssp-greve.ch

     

     

    Comité de soutien aux grévistes d’ISS Aviation

    CGAS, UNIA, SIT, Comedia, SEV, SSP – Parti socialiste genevois, Les Verts, solidaritéS, Parti du Travail, Les Communistes, La Gauche anticapitaliste, Mouvement pour le socialisme – Collectif 14 juin, Maison populaire de Genève, Marche mondiale des femmes

     

     

     

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