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Madame la Conseillère administrative Sandrine Salerno a remis ce soir au Victoria Hall le Prix des Défenseurs des Droits de l'Homme (MEA) à deux militants. Un prix qui récompense une ougandaise (Kasha Jacqueline Nabagesera, militante lesbiennes) pour l'actuelle édition et un syrien (Muhannad Al-Hassani, avocat) pour l'année 2010. Les deux se sont fait remarquer par leur excellent travail sur le terrain.La première pour son implication dans la lutte contre l'homophonie et le second pour son acharnement contre la dictature de son pays.
Le Parti socialiste genevois, Les Verts et SolidariteS ont convoqué, le dimanche 9 octobre 2011, à 14 heures devant le Consulat de Syrie à Genève, une manifestation pour soutenir nos ami-e-s syrien-ne-s se battant pour la liberté et luttant contre la dictature syrienne qui massacre odieusement son peuple. Cette manifestation avait également comme but de protester contre l’arrestation par la police genevoise de manifestants qui se battent pour la démocratie et protestent contre le régime terrifiant syrien. Les deux Conseiller-ère-s aux Etats de Genève, Liliane Maury Pasquier et Robert Cramer, le Président du Parti socialiste genevois M. René LONGET, le président des Verts Suisse et le Conseil national Ueli Leuenberger, les deputés-e-s au Grand Conseil Genevoise Mme Loly Bolay, Mme Anne Mahrer et M. Roberto Broggini ainsi que MM. Pierre Vanek, Jean Bateau de Solidarites, Hafid Ouardiri de la Fondation de l'Entre-connaissance et Shady Ammane du Collectif Jasmin étaient présents pour soutenir le vent de liberté des Révolutions arabes. Etaient également présents, Le Collectif Jasmin, Azadi et Démocrates Syriens. Ainsi, plus de cents manifestants (kurdes, syriens, arabes et suisses) ont participé à cette manifestation et ont exprimé leur solidarité avec le mouvement démocratique syrien en lutte.
Nous tenons tout d'abord, Christian Tirefort et moi, à remercier toutes celles et tous ceux qui sont venus au Tribunal pour nous soutenir. Malgré un retard d'une heure et quart sur l'horaire, beaucoup sont restés pour suivre le déroulement de l'audience et attendre la décision. D'autres ont dû nous quitter à leur corps défendant en raison de leurs obligations.
Un grand merci à toutes et tous !
Une semaine après la décision concernant Paolo Gilardi, nous avons nous aussi été ACQUITTES dans l'affaire du rassemblement devant le Consulat de France le 15 octobre dernier, qui avait pour but d'exprimer notre solidarité avec le mouvement de grève contre la dégradation des conditions de retraite, alors en cours en France.
Cet acquittement nous satisfait évidemment. Le préavis négatif rendu par la police pour un rassemblement de dimension modeste qui ne posait aucun problème était tout à fait aberrant et violait clairement nos droits fondamentaux d'expression et de réunion garantis par la Constitution. De plus. la mobilisation d'une dizaine de policiers équipés à cette occasion pour dissoudre le rassemblement était totalement disproportionnée.
Il n'en reste pas moins que Laurent Tettamanti a été lui condamné pour les mêmes faits et qu'il est clairement victime d'une inégalité de traitement. Il y aura eu finalement 3 jugements sur cette affaire avant de parvenir enfin à un jugement conforme à la raison. Nous allons maintenant examiner les possibilités juridiques de revenir sur la condamnation de Laurent; dans tous les cas de figure, notre solidarité ne lui fera pas défaut !
Ce double acquittement est cependant très positif dans la perspective de la votation référendaire contre la nouvelle loi sur les manifestations. Tenons-nous prêts, cas échéant, à nous mobiliser contre de nouvelles amendes, notamment celles de 200 frs infligées à 5 membres des mal-logés, pour avoir distribué un tract aux députés au Grand Conseil ! Cela participe de notre campagne contre cette loi liberticide.
Il apparaît de plus que les clauses bureaucratiques qui figurent dans la loi actuelle en matière de demande d'autorisation sont tout simplement impraticables : il faudrait dans la règle introduire la demande d'autorisation pour une manifestation au moins 30 jours avant celle-ci, sauf événement exceptionnel, auquel cas le délai est fixé à 48 h. En réalité, les mouvements sociaux ont leur dynamique propre; leurs rythmes ne sont pas calqués sur ceux de l'Administration.