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  • Birmanie, Turquie et Rwanda, Trois actions sur la place des nations !

    Rassemblement de soutien avec le peuple de Birmanie

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    Des dizaines de manifestant de la diaspora Birmanie se sont rassembler sur la place des nations pour être Solidaire du mouvement de désobéissance civile en Birmanie.

    Le parti LND a remporté les élections du 8 novembre 2020 en toute légitimité. Mais l'armée birmane a utilisé la force et fait un coup d'État en arrêtant Mme- Aung San Suu Kyi, le président Win Myint et des activistes le lundi 1er février 2021 contre la volonté du peuple birman.

    Laurence Fehlmann Rielle, conseillère nationale, conseiller National Nicolas Walder et ancien Maire de la Ville de Genève  et député du grand Conseil de Genève Rémy Pagani  ont apporté leur soutien avec le peuple de Birmanie.

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    Message de Laurence Fehlmann Rielle, conseillère nationale et présidente de l’Association Suisse-Birmanie

    Depuis le 1er février, date du coup d’Etat au Myanmar, la population se mobilise presque quotidiennement dans les rues des principales villes du pays.

    Rappelons que l’armée birmane a fomenté ce coup d’Etat pour reprendre l’entier du pouvoir après les élections de novembre 2020 qui ont donné une victoire écrasante à la LND, le parti de ASSK.

    C’était précisément le jour où le nouveau parlement devait siéger que l’armée a choisi de prendre sa revanche après la déroute de son parti l’USDP.

    Le peuple oppose une résistance pacifique mais déterminée. Il fait preuve d’une créativité extraordinaire !  15'000 fonctionnaires sont en grève : parmi eux, des professionnels de la santé, des policiers et même des employés d’entreprises appartenant à l’armée ! Des cheminots ont refusé d’acheminer des vivres pour les militaires. Les jeunes sont au premier rang pour résister. Ils veulent un futur sans dictature. Les minorité ethniques se mobilisent aussi y compris les Rohingyas qui ont subi des exactions intolérables ces dernières années.

    Face à cette résistance, l’armée essaie de diviser les opposants, elle menace et elle emprisonne. Néanmoins, une première victime a succombé à ses blessures récemment.

    L’Association Suisse-Birmanie se joint à la population de ce pays pour dénoncer ce coup d’Etat et exiger la libération immédiate et inconditionnelle de ASSK, militants politiques, des représentants de la société civile et des médias arrêtés.

    La communauté internationale a réagi en condamnant ce coup de force et a appelé à faire pression sur le pouvoir militaire en vue de restaurer le gouvernement civil démocratiquement élu.

    Les représentants des partis et des associations pro-démocratie ainsi que les ONG appellent à des sanctions ciblées contre la junte militaire. Il faut frapper là où cela fait mal, c.a.d au porte.monnaie-

    En Suisse, le département fédéral des affaires étrangères a aussi fermement dénoncé ce coup d’Etat. Il a demandé à l’armée de cesser toutes ses actions et a appelé à la libération des membres du gouvernement de toutes les autres personnes détenues. La Suisse figure parmi les pays qui ont imposé un embargo sur les armes et imposé des sanctions financières et une interdiction d’entrée de 7 membres des forces armées. Mais cela n’est pas suffisant et il faut faire pression pour que la Suisse et d’autres pays dont l’UE prennent des mesures efficaces afin de faire plier les militaires.

    Il s’agit notamment de prendre des sanctions contre des entreprises contrôlées par les militaires et leurs partenaires commerciaux. Parmi elles, on peut citer des entreprises pétrolières internationales dont les investissements profitent à l’armée. Mais il y a le commerce des pierres précieuses qui concerne plus la Suisse puisque de nombreux bijoutiers en achètent. Le bénéfice va dans la poche des militaires qui contrôlent une grande partie de ce secteur.

    Enfin, je salue une fois encore le courage et la détermination des militants et militantes qui bravent la répression afin que le pays ne retombe pas dans un régime totalitaire et qu’une véritable démocratie puisse se construire à l’avenir.

    Soyez assurés de toute notre solidarité !

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    Discours du Conseiller National Nicolas Walder 

    Mesdames et messieurs, chers amis,

    C’est dans sa chair que se situe la détermination du peuple birman à obtenir la démocratie, la dignité, la liberté, aujourd’hui comme hier. Avec l’humilité de celles et ceux qui soutiennent ce combat, mais ne subissent pas directement la violence du pouvoir, avec cette humilité donc, je souhaite vous assurer de mon plein soutien au peuple birman et sa cause, et le total soutien des Verts.

    Cette lutte force l’admiration. Elle est incarnée par les artistes et les dizaines de milliers de manifestantes et manifestants qui à travers tout le pays – avec un courage qui nous impressionne depuis des décennies – bravent les menaces de la junte militaire pour affirmer leur soif de justice et de liberté

    Je veux fermement condamner ici le coup d’Etat et la prise de pouvoir, illégitime et illégale, de cette junte militaire qui ne veut pas comprendre qu’elle doit respecter le souhait des birmanes et birmans. Le souhait qu’elle quitte le pouvoir !

    Cette junte militaire qui ne veut pas reconnaître le droit des populations à exprimer pacifiquement leur désaccord avec les dirigeants.  

    Cette junte militaire qui n’a pas compris que son rôle n’est pas de s’arroger le pouvoir en brimant des innocents mais bien de protéger la population.

    Les dirigeants illégitimes de Birmanie doivent immédiatement stopper la violence contre les manifestants qui a déjà couté la vie à une jeune femme de 20 ans.

    Ils doivent libérer sans attendre les centaines de manifestants et d’opposants politiques arrêtés depuis le 1er février. Parmi ces personnes la prix Nobel de la paix, Aung San Suukyi et ses collègues de parti qui ont largement remporté les dernières élections.

    Parmi ces personnes aussi, l’honorable Mya Aye, un des dirigeants des 8888, politicien de l’année en 2006 selon le Burma Digest, dont la fille habite ici, à Genève.

    Les militaires doivent retourner dans leurs casernes et laisser les dirigeants choisis démocratiquement par la population reprendre leurs fonctions. Cela s’appelle le droit des peuples à disposer d’eux même, principe fondateur des Nations Unies. Et nous continuerons aussi à exiger de ces dirigeants civils qu’ils soient exemplaires, notamment dans le respect des minorités.

    Il est aussi du devoir de la Communauté internationale et de la Suisse de tout entreprendre pour restaurer la démocratie en Birmanie. Dès lundi, à l’ouverture de la 46ème session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, la communauté internationale devra prendre les mesures qui s’imposent.

    C’est pourquoi je tiens ici à réaffirmer notre engagement pour le peuple birman, dans sa diversité, qui mérite comme tous les autres à vivre dans un environnement de paix et de respect fait de liberté et de démocratie. 

    Et vous assurer que nous allons tout faire pour que la Suisse assume sa part de responsabilité. En ne reconnaissant pas la légitimité des auteurs du coup d’Etat, en bloquant leurs avoirs déposés dans notre pays et en limitant les collaborations, y compris économiques, avec ces dirigeants et leurs proches.

    Vous pouvez compter sur la solidarité et le soutien des Verts suisses qui sont à vos côtés dans cette lutte.

    Merci et courage.

    Nicolas Walder

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    Le rassemblement de soutien aux étudiants de l'université de Boğaziçi

    Des dizaines de personnes se sont rassemblées sur la place des Nations à Genève pour apporter leur soutien aux étudiants de l’université́ de Boğaziçi à Istanbul qui secouent depuis plusieurs semaines suite à la nomination d’un recteur incompétent par le président Recep Tayyip Erdogan et proche du parti de l’AKP.  

    Les manifestants ont demandé la libération des étudiants assignés à résidence et le départ des forces de police du campus de l'université.

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    Appel de la communauté des ancien.ne.s élèves de l’Université de Boğaziçi

    Nous sommes des professeur.e.s, des entrepreneurs, des artistes, des chercheur.se.s, des directeur.rice.s, des sportif.ve.s, des commerçant.e.s, des agriculteur.truce.s, des bénévoles de la société civile, des travailleur.se.s du secteur public et privé. Nous sommes des milliers ancien.ne.s élèves de l’université de Boğaziçi à travailler en Turquie et ailleurs afin de créer de la valeur pour le monde et notre pays.

    Nous sommes entrés dans l’université de Boğaziçi grâce à nos efforts, de chaque coin du pays, et de tous les segments de la société. Nous y avons appris à penser de manière critique et libre, à vivre ensemble tout en respectant les différences, sans avoir peur des idées divergentes. Nous y avons appris les sens de la solidarité et de la responsabilité et à faire des débats constructifs.

    Nous croyons que seuls les individus qui grandissent dans un environnement d'apprentissage libre, démocratique et autonome peuvent porter notre pays vers ses objectifs de développement et de prospérité.

    Par conséquent, en tant que communauté des ancien.ne.s élèves de l'Université de Boğaziçi, nous sommes solidaires avec nos professeur.e.s, notre personnel administratif et nos étudiant.e.s qui expriment leurs demandes à travers des manifestations pacifiques.

    Nous soutenons leurs demandes légitimes comme suit:

    1- Nous exigeons la libération immédiate des étudiant.e.s qui ont été soumis.e.s à des violences, arrêté.e.s et assigné.e.s à résidence alors qu’ils.elles exerçaient leurs droits démocratiques.

    2 -Nous exigeons la fin de la présence policière sur notre campus, ce qui empêche la possibilité de rassemblements et la recherche de solutions démocratiques et durables.

    3 -Dans ce processus, nous exigeons que les professeur.e.s et les étudiant.e.s soient protégé.e.s du dénigrement public et d’être montré.e.s comme cible d’attaques, alors qu'ils.elles expriment des demandes légitimes.

    4 -Comme indiqué dans la charte éthique de notre université, nous exigeons que tout.e.s nos étudiant.e.s soient traité.e.s équitablement et sans discrimination ni préjugé en raison de leur religion, langue, race, origine ethnique, opinion, genre, orientation sexuelle, âge, handicap physique.

    Nous exigeons que l'indépendance de l’administration de notre université soit conservée, conformément à sa culture et à sa tradition depuis plus de cent cinquante ans.

    Nous appelons, dès maintenant, à une transition vers un système électoral démocratique pour toutes les universités de Turquie, en impliquant toutes les parties prenantes.

    Nous nous engageons à rester investi.e.s dans ce processus afin de trouver une solution pérenne.

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    Manifestation pour la libération de Yvonne idamange au Rwanda

    Une dizaine manifestant se sont rassemblé sur la place des Nations pour la libération de Madame Idamange Yvonne.

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    Communiqué sur la situation sécuritaire

    de Madame Idamange Yvonne.

    Usant de sa liberté d’expression, Madame Yvonne Iryamugwiza Idamange a publié des vidéos sur sa chaîne YouTube dans lesquelles elle s’est montrée critique des mesures impopulaires prises par le gouvernement de Kigali pour contrer la pandémie du Covid-19. Elle a ensuite subi de nombreuses menaces de mort à peine voilées de la part de personnalités du régime qui l’ont qualifiée d’Interahamwe et de négationniste, alors qu’elle est elle-même une rescapée du génocide. Son enfant mineur a même été porté disparu pendant vingt-quatre heures avant d’être retrouvé vivant. Il a confirmé avoir été séquestré par la police rwandaise.

    Le matin du 15 février 2021, sur sa chaîne YouTube, Madame Idamange a diffusé une autre vidéo dans laquelle elle a dénoncé le harcèlement, l’intimidation et les menaces de mort dont elle a été l’objet de la part de la police rwandaise. Aussitôt après avoir délivré son message, elle a été violemment attaquée à son domicile puis arrêtée arbitrairement par un groupe d’agents de police.

     

    Connaissant les méthodes criminelles du régime de Kigali à l’égard de toute voix critique, le Cadre de Concertation - Rwanda Bridge Builders (RBB) - craint le pire et voudrait attirer l’attention de la communauté́ internationale sur les atteintes à la sécurité́ de Madame Idamange.

    Le Cadre de concertation met en garde le régime de Kigali sur son modus operandi consistant à tuer ses opposants en faisant croire à l’opinion qu’ils se sont suicidés.

    Le Cadre de Concertation - Rwanda Bridge Builders (RBB) - demande particulièrement aux pays qui soutiennent financièrement le régime de Kigali d’exercer des pressions sur le gouvernement rwandais, fin qu’il cesse de harceler et d’intimider cette mère de 4 enfants.

    Le Cadre exige la libération immédiate et sans conditions de Madame Yvonne Iryamugwiza Idamange, afin qu’elle continue de jouir sans entraves de ses droits fondamentaux. En tout état de cause, le régime de Kigali sera tenu responsable de tout ce qui pourrait arriver à Madame Yvonne Idamange.

    C’est ici l’occasion de rappeler qu’un autre activiste de la réconciliation nationale, le poète Innocent Bahati est toujours porté disparu depuis une semaine, après un rendez-vous avec un agent de la police rwandaise.

    Cette campagne de terreur arrive au moment où les Rwandais commémorent la mort de l’artiste chanteur Kizito Mihigo, chantre de la réconciliation nationale, lui aussi assassiné il y a un an jour pour jour par le régime de Paul Kagame. Le 17 février 2020, la police avait annoncé la mort de Kizito Mihigo, arrêté trois jours plus tôt aux motifs qu’il se préparait à fuir le pays. Le porte-parole de la police rwandaise avait ensuite prétendu que le chanteur s'était suicidé dans sa cellule, au poste de police de Remera, à Kigali.

    Malgré́ l’insistance de plusieurs organisations rwandaises et internationales de défense des droits humains, le gouvernement rwandais s’est toujours opposé aux demandes d’une enquête internationale indépendante pour identifier les vraies circonstances de l’assassinat de notre héros national, Kizito Mihigo.

  • Stop génocide en Tigré !

    Plus deux centaines de manifestants se sont rassemblés vendredi sur la place des Nations à Genève sous la neige derrière des banderoles  dénonçant notamment un « stop génocide en tigré» « open humanitarian corridor now ».

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    Appel de la communauté de Tigréens en Europe à s’adressant à l’organisation des Nations Unies,

    Nous, la diaspora Tigréenne, aimerions vous  rendre attentif sur la situation critique au Tigray, Ethiopie.

    Le 4 novembre 2020, le gouvernement éthiopien a déclaré une guerre contre le peuple de Tigray, au nom d’une "opération de maintien de l'ordre". Cette guerre a provoqué une grave crise humanitaire, qui a fait plus de 50 000 morts, plus de 60 000 réfugiés fuyant vers le Soudan et des millions de personnes déplacées.

    Nous sommes ici aujourd'hui pour soutenir le peuple de Tigray, qui est dans l'obscurité de la guerre depuis trois mois. Les civils sont assassinés, bombardés, affamés, violés, réduits au silence et maltraités quotidiennement.

    Cela fait 100 jours que la guerre contre Tigray a commencé, c’est 100 jours de trop.

    Une guerre menée par le prix Nobel de la paix, Abyi Ahmed, avec l’aide du dictateur Isaias Afewerki, Président de l’Erythrée et ses troupes, mais aussi par les milices Amhara (fano), les troupes somaliennes et les drones des Emirats arabes unies.

    Hier, 100 jours se sont écoulés depuis le début de la guerre à Tigray

    • 100 jours que le gouvernement fait la guerre sans pitié au peule innocent de Tigray
    • 100 jours que les habitants de Tigray subissent des frappes d’artillerie
    • 100 jours de meurtres et de massacres
    • 100 jours que la famine est utilisée comme arme de guerre
    • 100 jours que le viol est utilisé comme arme de guerre par les troupes Erythréennes et Ethiopiennes
    • 100 jours sans accès à l’eau, à l’électricité, au carburant, aux fournitures médicales et l‘aide humanitaire
    • 100 jours sans ligne téléphonique et sans nouvelle de nos familles
    • 100 jours que les banques sont fermées et que les tigréens sont privés d’accéder à leur argent
    • 100 jours que les médias se voient refusés l’accès à Tigray et qu’il n’y a eu aucune enquêtes indépendantes 
    • 100 jours de pillage des propriétés des tigréens, des hôpitaux, des écoles et d'entreprises
    • 100 jours de pillage et de destruction des sites du patrimoine mondial (axoum, debre damo, Debre Abay et le mosqué Negash)
    • 100 jours de violations des droits humains et de crimes de guerre

    Les habitants du Tigré sont collectivement punis pour avoir exercé leur droit de vote et pour avoir élu leur gouvernement régional en septembre 2020. 

    Nous avions dit plus jamais après le Rwanda et pourtant des millions de personnes sont mortes dans la 2èmeguerre du Congo impliquant 9 pays africains et une trentaine de groupes armés, ce qui en fait la plus grande guerre entre Etat dans l’histoire de l’Afrique.

    Aujourd’hui encore nous assistons à un génocide et nous ne faisons rien. Que nos mémoires sont courtes. Nous le répétons ici, nous avons la responsabilité de dire non, non à cette guerre et à ce génocide !

    Réagissons avant que l’histoire ne se répète, réagissons maintenant afin de mettre fin à la guerre et au génocide au Tigray. Les mots et les promesses sans action n’ont aucune valeur.

    Soutenons Tigray aujourd’hui et demandons :

    • Le retrait immédiat des forces étrangères et des troupes éthiopiennes de Tigray
    • .Un accès humanitaire sans restriction à Tigray
    • Le rétablissement des lignes téléphones dans tout Tigray
    • L’arrêt immédiat du génocide au Tigray 

    2,3 millions d’enfants innocents dans la région nord de Tigray en Ethiopie sont coupés de l’aide humanitaire, nous demandons à l’ONU de prendre des mesures pour les protéger.

    Nous remercions les Nations unies pour leurs préoccupations, mais cela ne suffit plus. Nous demandons votre intervention immédiate.  

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    Tous droits réservés

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  • Manifestation à Genève de la diaspora Birmanie pour dénoncer le coup d’État militaire

    Des dizaines de manifestant de la diaspora Birmanie se sont rassembler sur la place des nations pour être Solidaire du mouvement de désobéissance civile en Birmanie.

    Le parti LND a remporté les élections du 8 novembre 2020 en toute légitimité. Mais l'armée birmane a utilisé la force et fait un coup d'État en arrêtant Madame Aung San Suu Kyi, le président Win Myint et des activistes le lundi 1er février 2021 contre la volonté du peuple birman.

    Les manifestant birmans : « Nous sommes contre ce coup d'État et nous le dénonçons sévèrement. C'est la raison pour laquelle nous, la communauté birmane en Suisse, organisons cette manifestation pour dénoncer ce coup d'État.

    Nous demandons la libération immédiate de Mme Aung San Suu Kyi, des membres du gouvernement et des activistes, arrêtés injustement.


    1. Nous exigeons la libération immédiate de Mme Aung San Suu Kyi, du président Win Myint et des membres du gouvernement et des militants, qui ont été injustement arrêtés.

    2. Nous exigeons que les militaires redonnent immédiatement le pouvoir aux élus et aux vainqueurs.

    3. Nous appelons et invitons également les commandants militaires en Birmanie à respecter la volonté du peuple et à rejoindre le mouvement populaire. Veuillez sauver et respecter la dignité des militaires.

    4. Nous appelons également la communauté internationale à aider et à faire pression sur les militaires, pas seulement en paroles et en résolutions, mais davantage en actions. »

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    Message de Laurence Fehlmann Rielle, conseillère nationale et présidente de l’Association Suisse-Birmanie

    Tout d’abord, je remercie les membres de la communauté des Birmans de Suisse pour avoir pris l’initiative de ce rassemblement. Il était indispensable qu’une telle manifestation se tienne aussi à Genève, ville symbole des droits humains et siège européen des Nations Unies. 

    Le coup d’Etat qui s’est déroulé le 1er février en Birmanie/Myanmar nous a profondément choqués.

    L’armée birmane a une fois de plus montré son vrai visage : en voulant reprendre la totalité du pouvoir, elle a foulé aux pieds les règles les plus élémentaires de la démocratie et nié les résultats des récentes élections qui ont donné une victoire écrasante à la Ligue nationale pour la démocratie. C’était précisément le jour où le nouveau parlement devait siéger qu’elle a choisi de prendre sa revanche après la déroute de son parti l’USDP.

    La Cheffe du gouvernement Aung San Suu Ky, le président, de nombreux militants et militantes pro-démocratie ont été arrêtés et l’état d’urgence a été instauré pour un an.

    L’Association Suisse-Birmanie s’est associée au réseau européen pour la Birmanie (European Burma Network) pour dénoncer cet acte inqualifiable et exiger la libération immédiate et inconditionnelle des personnalités et représentants de la société civile emprisonnés.

     Nous appelons les militaires à renoncer à l’état d’urgence et à restaurer le gouvernement civil démocratiquement élu.

    La communauté internationale doit réagir de manière vigoureuse et concertée pour faire pression sur le pouvoir militaire en vue de restaurer les droits démocratiques du peuple.

    Si nous saluons les déclarations énergiques du Secrétaire d’Etat des Etats-Unis,  du président du Conseil européen et d’autres ministres européens, il faut aller au-delà des paroles et prendre des mesures énergiques.

    Justice for Myanmar et Burma Campaign UK appellent à une action internationale contre l’armée du Myanmar : il s’agit notamment de prendre des sanctions ciblées contre des entreprises contrôlées par les militaires et leurs partenaires commerciaux importants. Il est nécessaire de sanctionner l’armée mais il faut préserver les peuples de Birmanie.  Les organisations d’entraide doivent pourvoir poursuivre leur soutien à toutes les populations qui sont victimes des violations des droits de l’homme, en particulier les minorités ethniques qui ont subi des déplacements internes et externes (s’agissant des Rohingyas) et des exactions d’une grande violence depuis des décennies. Les discriminations contre les minorités doivent cesser et c’est à ce prix qu’une véritable démocratie pourra se construire.

    En Suisse, le département fédéral des affaires étrangères a aussi fermement dénoncé ce coup d’Etat. Il a demandé à l’armée de cesser toutes ses actions et a appelé à la libération des membres du gouvernement de toutes les autres personnes détenues. Il a dit soutenir les aspirations à la paix, à la liberté et à la démocratie du peuple du Myanmar. Mais il sera aussi nécessaire de s’associer aux sanctions internationales contre les militaires. Lors de la session de mars du parlement suisse, je m’engage à déposer une intervention dans ce sens.

    Il faut enfin saluer le courage et la détermination des militants et militantes qui bravent la répression afin que le pays ne retombe pas dans un régime totalitaire  

    Soyez assuré de toute notre solidarité !

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